Vie chère à La Réunion : « appel à une action collective pour le développement du territoire »

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C’est un communiqué signé de René Sotaca, conseiller départemental de Sainte-Suzanne et de Saint-André; Isabelle Erudel, conseillère départementale du Port;  Pascal Mangué, conseiller départemental de Saint-Louis et de Julie Aroubani, conseillère départementale de Sainte-Suzanne et de Saint-André.
Pascal Mangué
Isabelle Erudel
« La situation économique à La Réunion est alarmante. En février 2024, l’inflation a atteint +4 % sur un an, surpassant la moyenne nationale de +3 %. Les prix des produits frais ont bondi de 53 % suite au passage du cyclone Belal, accentuant une crise déjà palpable. L’augmentation des tarifs de l’énergie, la hausse des loyers, et l’augmentation continue des prix des services essentiels mettent à mal le quotidien des Réunionnais. À cela s’ajoute une inadéquation entre les salaires et le coût de la vie, le SMIC étant le même qu’en métropole, malgré un coût de la vie 9 % plus élevé.
Face à cette réalité, nous devons agir collectivement. Ce n’est pas seulement une question de justice sociale, mais d’avenir pour notre territoire. En tant qu’élu(e)s locaux engagés sur les questions sociales et économiques, nous lançons un appel urgent à l’ensemble des acteurs économiques de l’île : l’État, les salariés, les employeurs, les PME, les coopératives, les groupements de producteurs réunionnais, les collectivités. Il est impératif de se rassembler autour de la table, comme celle d’une conférence territoriale élargie, afin de définir un projet de développement qui réponde aux défis sans précédent que nous vivons.
La solution ne peut venir d’une seule entité. Elle repose sur une synergie entre tous les acteurs. Nous devons :
1. Revaloriser les salaires, en particulier le SMIC, pour refléter le coût de la vie à La Réunion et donner aux familles les moyens de vivre dignement.
2. Renforcer les dispositifs d’aides spécifiques, comme le bouclier qualité-prix, pour que les produits de première nécessité restent accessibles à tous et de bonne qualité.
3. Investir dans la production locale, que ce soit sur le plan agricole ou énergétique, afin de réduire notre dépendance aux importations et diminuer les fluctuations des prix.
4. Encadrer le prix des loyers pour éviter toute augmentation abusive et surtout veiller au “bien loger”, dans des conditions dignes.
Il est également crucial que l’État prenne ses responsabilités. Nous demandons des mesures adaptées aux réalités ultramarines, avec des réformes courageuses pour une vraie égalité territoriale.
Le moment est venu de bâtir un avenir où chaque Réunionnaise et Réunionnais,
pourra envisager l’avenir avec dignité, sans la crainte de l’instabilité économique. Ensemble, nous pouvons relever ce défi. Alon mèt ansamb pou lavenir nout péi! »

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

3 Commentaires

  1. Rode un camarade pour autres, la vie chère est dans la présidente suppression l’ octroi mer point barre, la fin de la politique de la mafia, moins de dossiers à traiter au niveau de la justice. Un éclaircissement de la République, Je pensais que le fils de Virapoulle allait vraiment déboulonner l’ octroi mer mais les conditions préalable avec VERGOS c’ est un autre macrotage. Arrête avec çà. Citoyens ne perdent pas autres temps, restent autres cages.

  2. C’est bien de demander une augmentation du smic ; mais il faut s’assurer ensuite que cette augmentation n’entraîne pas par exemple la suppression de la CSS (CMU) ou la diminution de l’allocation logement !!! il faut dans ce cas là augmenter le plafond de ressource ….
    Ce serait sinon une fausse bonne nouvelle …. On augmente d’un côté et on diminue de l’autre !!!

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