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Vanessa Lambert : le rêve d’une vie menacé par l’exclusion (Photos-Vidéos)

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Elle est mère de deux jeunes enfants, étudiante en soins infirmiers, survivante d’un cancer, et revenue sur son île après 18 ans d’éloignement. Aujourd’hui, Vanessa Lambert se bat pour un toit, pour sa dignité, et pour le droit de poursuivre son rêve.

Vanessa Lambert n’a pas choisi la facilité. Après un long combat contre la maladie, elle décide de revenir vivre à La Réunion, son île natale, avec ses deux enfants en bas âge. Son objectif est clair : devenir infirmière, un rêve qu’elle porte depuis toujours. Elle réussit brillamment le concours et entame sa formation à Saint-Denis, déterminée à construire un avenir stable pour sa famille.

Mais très vite, la réalité la rattrape. Hébergée temporairement par des proches, elle se retrouve sans solution lorsque ceux-ci lui demandent de partir. S’ensuit une période d’errance, de nuits chez des amis, de démarches auprès du 115, du CMP, et des services sociaux. Malgré ses efforts, aucune solution d’hébergement ne lui est proposée à proximité de son école.

« On m’a proposé Saint-Pierre, mais cela aurait signifié abandonner mes études. J’ai choisi de continuer coûte que coûte ».

 

 Un logement vide, une porte ouverte, un espoir

Vanessa repère un appartement vide au Chaudron, appartenant à la SIDR. Les travaux sont terminés, la porte est restée ouverte. Elle y entre, sans violence, avec ses enfants. Pas d’eau, pas d’électricité. Elle fait les démarches pour les installer, puis contacte elle-même le bailleur pour régulariser sa situation.

« J’ai dit la vérité. Je voulais être en règle, payer un loyer, vivre dignement ». 

 

Mais la réponse est brutale. Une assignation en justice lui est envoyée, accompagnée d’une sommation de déguerpir. Le bailleur réclame près de 10 000 euros d’indemnités et menace d’expulsion avec recours à la force publique.

« J’ai reçu cette assignation le lendemain de mon anniversaire. Un choc. Je me suis sentie déshumanisée ».

 

 

 Une femme en lutte, un appel à l’humanité

Vanessa ne demande pas l’aumône. Elle demande un toit, un cadre de vie sain pour ses enfants, et la possibilité de poursuivre ses études. Elle refuse un logement insalubre proposé à Père Lafosse, où l’humidité et la moisissure mettent en danger la santé de ses enfants.

« Mes enfants ne sont pas des animaux. Je veux juste vivre comme tout le monde ».

Appuyée par des élus comme Gérard Françoise et suivie par les services sociaux, elle attend toujours une solution.

« Je suis dans l’aide à la personne. Je veux aider les autres. Mais comment le faire si moi-même je suis brisée ? ».

Son histoire soulève une question essentielle : où est passé le « social » dans le logement social ? Et jusqu’où faut-il aller pour être entendu quand on veut simplement vivre, étudier, et élever ses enfants dans la dignité ?

19 Commentaires

  1. An counia mama Zoreil ou plutôt fucking métropolitain retourne dans l’hexagone poubelle envahi par band bicots communautaires qui sont entassés dans les cités dortoirs (HLM) grâce soit disant à la politique nationale de mixité sociale. Allé fé bourre zot maman band politichiens! By #FUTURCREW « Politika »

  2. A toi le zoreil

    Je répond à ton commentaire. Tu es qui pour te permettre de juger les gens ! Tu es un arnaqueur au lieu de soutenir tu rabaisse les gens ça se voit que toi tu ‘as jamais vécu dans le besoin ! Mais tu as besoin de rabaisser l’autre pour te sentir exister ! Je te souhaite le meilleur dans ta vie et n’oublie pas que rien ne t’es acquis

    • Attends, elle part 18 ans en Françe ou il y a plein d’ opportunités et ça marche pas !!!! elle revient , tatouée de la tete aux pieds, elle squatte un appart et c’est une bonne citoyenne ???? vas travailler à Pierrefonds plutot !!!!! ou sinon je te prete ma case à st gilles, ma voiture et ma CB !!!

      • Zoreil elle est chez elle ici, si elle veut y retourner elle y retourne. Toi par contre tu devrais dégager. Et puis franchement ton vocabulaire ne vole pas haut, ta que le mot la moukate qui sort de ta bouche. Retourne la d’où tu sors gros con.

        • Vous les zoreils vous vous prenez pou qui ?vous croyez qu’en venant a la réunion vous vous mettez déjà a votre aise ici, pour critiquer les gens sur leurs propre territoire qu’est ce que vous êtes venue chercher ici? la plage,ce beau soleil. Alors que chez vous c’est toujours maussade comme vos visage antipathique. chez vous, vous n’être rien ,en venant ici vous vous prenez pour les rois et reine de notre île de la réunion, c’est a vous de fiche le camp d’ici et d’aller faire votre couvé ailleurs.

  3. Pas clair du tout cette histoire !!!! des enfants en bas age ??? age mental peut etre …zon l’air ado plutot ….et squatté un appart de la SIDR vide …..alors la ….c’est expulsion direct ….ce qui est normal ….une magouilleuse de premier ordre à mon avis !!! qui se fait passer pour un casos …. amun demmerde à ou einnn

        • Lé malheureux mais na des réunionnais lé exilés à vie toussa parce si zot la pas gaigne fait zot place su zot île zot lé pas prêt de le faire 30-40 après. Ou voir même plus. Toujours le créole lé baisé est ce qui entend contre nation et dieu seul sait la quantité nena astaire na un problème logement ? Non. Toussa y rentre fonctionnaire y pose pas question si zot diplôme. Lé en sum-sum semb certain parti politique (connait su quelle porte tapé) et c’est coma y défriche terrain partout. Dan des zones soit disant que y doit pas construire. Lamentable.

          • Ben la moucate, si la France ne te plais pas comme nation …..retourne chez tes ancetres à Mada ou ailleurs !!!! je te conseille de vivre à Mada ……ta gueule ….tu sais meme pas causer la langue de ton pays : LA FRANCE …..la moucate

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