Depuis janvier, une habitante d’un logement à Sainte-Clotilde vit avec un dégât des eaux persistant. Malgré un constat établi en début d’année et plusieurs relances adressées au gestionnaire de l’immeuble, aucune réparation durable n’a été effectuée.

Le sinistre, qui trouve son origine dans l’appartement situé juste au-dessus, a endommagé plusieurs pièces : salle de bain, véranda, toilettes et cuisine.

« Ce matin encore, je me suis réveillée avec de l’eau qui coule du plafond de ma cuisine. Je n’en peux plus », confie la propriétaire.

Le précédent occupant du logement à l’origine de la fuite a quitté les lieux en janvier 2025, peu après le premier constat.

Le bien a ensuite été vendu, mais aucune réparation n’a suivi.

Le syndic de copropriété a été informé de la situation, mais ne peut intervenir directement : le logement concerné appartenait à Adomia, filiale de la SIDR. En tant que bailleur, c’est à cette structure de reconnaître les dégâts afin que l’assurance puisse prendre en charge les travaux.

Selon elle, la nouvelle propriétaire du dessus a montré le premier constat à la direction d’Adomia, où il lui aurait été répondu qu’aucun document de ce type n’avait été reçu.

« C’est faux, j’ai la preuve de l’envoi et du récépissé de ma mise en demeure », assure-t-elle.

Et les complications ne s’arrêtent pas là. Son assurance, qui avait accepté un premier devis pour les réparations initiales, réclame désormais des justificatifs détaillés pour chaque mètre carré concerné.

« Mon argent, on le prélève sans demander de comptes, mais pour être indemnisée, il faut justifier le moindre mètre carré. C’est épuisant », soupire-t-elle.

Face à la dégradation du plafond de sa cuisine, un nouveau constat a été dressé cette semaine.

« On n’en peut plus. On se sent laissées tomber », conclut-elles.