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Une marche pour les droits des personnes en situation de handicap

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Ce matin, plusieurs personnes ont choisi de faire entendre leur voix concernant les droits des personnes en situation de handicap et des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux (TND), notamment le TDAH. À travers une marche silencieuse, elles dénoncent les lenteurs administratives et l’absence de soutien adapté aux besoins spécifiques de ces enfants et adultes.

Une marche silencieuse pour la reconnaissance

De Champ Fleuri jusqu’à la Mairie de Saint-Denis, les participants ont avancé en silence pour marquer leur détermination. Brigitte Brézé, organisatrice de cette mobilisation, était accompagnée de Mathilde, une amie porteuse de handicap, ainsi que du père de l’enfant de l’auteure. Malgré un nombre restreint de participants, leur engagement reste entier : ils veulent être entendus.

 

Des difficultés administratives et un manque de soutien

Les obstacles sont nombreux. La lenteur des démarches auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pèse lourdement sur les familles. De plus, le manque d’écoute des autorités locales amplifie ce sentiment d’abandon. La maire, sollicitée à plusieurs reprises, n’a pas répondu aux appels, ce qui engendre frustration et incompréhension. Pourtant, ces enfants ont des besoins spécifiques et un suivi régulier. L’UMPP et le CMPA s’occupent déjà d’eux, mais cela ne suffit pas lorsque le regard de la société reste stigmatisant et excluant.

Un combat contre le jugement et la stigmatisation

Outre les difficultés administratives, les familles font face aux jugements et critiques quotidiennes. Leurs enfants sont souvent perçus comme trop bruyants, trop agités, et les voisins se plaignent. Pourtant, leur comportement est directement lié à leur condition et ne devrait pas être sujet à discrimination. Les moqueries et harcèlements, notamment à l’école, doivent cesser. La sensibilisation à ces troubles est essentielle dès le plus jeune âge afin de permettre une meilleure inclusion.

Témoignage de Mathilde : un parcours semé d’embûches

Mathilde témoigne également de son parcours en tant que personne en situation de handicap. Victime d’un AVC à la naissance, elle est hémiplégique et a subi plusieurs opérations. Malgré cela, ses droits ont été constamment remis en question, son taux de reconnaissance handicap ayant été revu à la baisse par la MDPH, réduisant ainsi l’aide qu’elle pouvait recevoir. Cette situation illustre l’injustice à laquelle sont confrontées de nombreuses personnes en quête de reconnaissance et d’accompagnement adapté.

 

Un appel à une société plus inclusive

Cette mobilisation n’est que le début. L’objectif est de sensibiliser les autorités et la population sur les réalités du handicap et des troubles neurodéveloppementaux. Être porteur d’un handicap ne doit pas être une cause d’exclusion sociale, mais plutôt un motif de solidarité et de prise de conscience collective. Il est temps d’agir pour une société plus inclusive et respectueuse des droits de tous.

1 Commentaire

  1. Dans les grandes surfaces on respecte pas les caisses priorité au handicapées.
    Même les parkings ne pas respecter.
    Dans les salles de médecins il sont pas signalé priorité au handicapées.
    Les vigiles ne font rien pour faire respecter.
    Les autorités devraient faire des rondes sur les parkings pour verbaliser les personnes qui respecte pas.

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