Ce matin du 16 mai, la ville de Saint-Denis inaugurait un chantier longtemps attendu : la rénovation du pont de la Providence. L’ouvrage, vieillissant, a été consolidé, modernisé, et repensé pour mieux répondre aux enjeux de sécurité et de mobilité.
Sur place, notre reporter Karoline Chérie a capté l’essence de cette matinée : les discours, les attentes, les réussites… mais aussi les cris du cœur des « habitants oubliés. »
Un chantier stratégique, une architecture renforcée
Sur le pont flambant neuf, les élus se félicitent : cette rénovation marque un tournant pour la circulation urbaine dionysienne. Construit dans les années 80, le pont montrait des signes de faiblesse. Il fallait agir, pour des raisons de sécurité, mais aussi de fluidité dans un secteur où la circulation est intense.
« Ce chantier a pris du temps, mais c’était nécessaire. Aujourd’hui, on livre un pont sûr, solide, pour les habitants. »
Monsieur Hubert, représentant du département, salue le partenariat solide entre la ville et les institutions : « une collaboration qui a permis, entre autres, de boucler d’autres chantiers importants, comme celui du gymnase de Joinville. »
Riverains du Butor : un appel à l’aide solennel
Mais au-delà des félicitations officielles, la voix des riverains de la ravine du Butor est venue briser le protocole. Des familles, dont certaines ont tout perdu lors du cyclone Garance, lancent un appel à l’aide. Leur message est clair : « la ravine est dans un état catastrophique. » Détritus, roches déplacées, berges fragilisées… « La prochaine saison cyclonique pourrait être dramatique » si rien n’est fait.
« Nous avons besoin d’un nettoyage, d’un enrochement, d’une sécurisation des berges. Il y a urgence. »
La maire reconnaît que la ville « n’a pas les compétences légales pour intervenir sur les ravines », mais promet « d’organiser les rencontres nécessaires avec les services compétents. »
Un pont pour tous : voitures, vélos, piétons
L’aménagement ne se limite pas aux voitures. Ce nouveau pont inclut désormais des pistes cyclables et des trottoirs élargis, pensés pour une circulation plus douce, plus inclusive. Une approche qui s’inscrit dans la volonté municipale de faire de Saint-Denis une « ville de quartier », où les habitants se déplacent autrement, à vélo, à pied.
« Ce pont, c’est un symbole. Il incarne une ville qui avance, en pensant à tous. »
Les dessous du chantier et les prochaines étapes
Dans la dernière séquence, la maire revient en détail sur le chantier : « lancé en 2023, ralenti par les cyclones Garance et Bilal », il aura coûté 2 millions d’euros, financés à 60 % par le département. Outre la voirie, les travaux ont permis de renforcer les lignes EDF haute tension présentes sur l’ouvrage.
Autre point : l’intégration des aménagements cyclables dans le tissu urbain existant, avec des jonctions prévues vers le boulevard Sud et la rue Général de Gaulle.



Utilité du trottoir ? Esplanade ? ?? qui rétrécit la chaussée où roule les véhicules ?
Une ineptie de plus. Avec une signalisation un peu « brouillone » et non respectée par les automobilistes qui viennent de la Providence au niveau du magasin INTERMARK.