Une dame qui souffrait d’une pénible maladie chronique affirme avoir été « miraculeusement guérie » … C’est un témoignage posté sur la page Facebook de « La Famille des dévots de Saint Charbel à la Réunion ». Une dame affirme avoir été « miraculeusement guérie » après avoir vu, de ses propres yeux, Saint Charbel (saint libanais, considéré comme le saint des miracles) dans cette petite église située au lieu-dit Rivière-du-Mât-les-Bas à Saint-André.

Voici ci-dessous le message posté tout récemment sur la page Facebook en question. Nous vous le livrons tel quel : « une femme de la commune de Saint-André (La Réunion), affligée d’une pénible maladie chronique s’est rendue à l’église NOTRE-DAME-DE-PELLEVOISIN (celle de la Rivière du Mât les-Bas, qui borde l’océan) pour implorer la miséricorde divine d’enfin la guérir ou au moins de la soulager. Pendant qu’elle était assise là, à prier le chapelet de la Miséricorde Divine, elle affirme avoir soudain remarqué un petit Frère « habillé en noir avec une petite capuche qui priait les bras écartés mais n’entendait point un son venir d’où il était«  ! Elle était très intriguée parce qu’elle était seule dans l’église et ne l’avait pas du tout vu en entrant. Par contre, là où il priait semblait y avoir un spot braqué sur lui. Elle a regardé vers le plafond de l’église mais il n’y a aucun projecteur au-dessus de cet endroit ! Elle ne voyait pas son visage mais il lui a semblé qu’il avait une barbe … Son idée n’est pas du tout allée vers Saint Charbel puisqu’il est supposé être mort. Elle s’est dit que ça devait être un religieux de passage …
La dame, troublée, veut reprendre sa prière mais sans qu’elle comprenne pourquoi la voilà qui glisse à genoux elle-aussi et qui se met à tendre ses bras pour prier de la même façon que le moine ! Elle finit le chapelet comme ça et pendant qu’elle essaie de se relever elle entend : « Fais comme Estelle. Je montrerai ta lettre à notre Seigneur Jésus. » Elle regarde du côté du moine : il a disparu !!
Alors, elle décide d’écrire comme on le lui a suggéré. Elle fouille dans ses affaires et trouve un morceau de papier, y écrit sa supplication de guérison et la laisse dans l’église. Et elle sort prier quelques Ave Maria devant la statue de Notre Dame de Pellevoisin qui est dehors devant l’église et se ravise qu’elle va plutôt reprendre son papier et le laisser là, devant la statue. Mais, plus de papier ! Le papier est introuvable !! Envolé ! Un mystère …
Quelques jours plus tard, elle est revenue, reconnaissante car guérie ! Elle soutient mordicus que c’est par l’intercession de Saint Charbel, que elle l’a vu ! ». Un post à prendre avec des pincettes car l’Eglise n’a dit mot pour l’instant sur ce message. 

Saint Charbel « le saint du silence et des miracles » fêté le 24 juillet

Saint Charbel, de son vrai nom Youssef Antoun Makhlouf, est né le 8 mai 1828 dans le village de Bqaakafra, au Liban, dans une famille maronite profondément croyante. Très tôt, il se tourne vers la vie religieuse et entre à l’âge de 23 ans au monastère de Notre-Dame de Mayfouq, avant de rejoindre celui de Saint Maron d’Annaya, rattaché à l’ordre libanais maronite.

Ordonné prêtre en 1859, il décide quelques années plus tard de vivre en ermite, retiré du monde, dans une austérité extrême, dédiée à la prière, au jeûne, au silence et à la méditation. Il passera les 23 dernières années de sa vie dans une humble cellule du monastère annexe d’Annaya, jusqu’à sa mort le 24 décembre 1898.

Saint Charbel est souvent surnommé « le saint des miracles ». Sa vie mystique intense a profondément marqué l’Église maronite et l’ensemble du monde chrétien oriental. Il est considéré comme un modèle de sainteté silencieuse. Saint Charbel incarne l’idéal chrétien d’humilité, d’abandon total à Dieu, et de détachement du monde matériel. Il a connu une vie ascétique radicale. Il a vécu dans le silence, dans des conditions extrêmement dures, avec une discipline spirituelle hors du commun.

Depuis sa mort, de très nombreux témoignages de guérisons inexpliquées sont attribués à son intercession. L’un des premiers signes étonnants fut la lumière surnaturelle aperçue autour de sa tombe peu après son décès survenu le 24 décembre 1898. Son corps fut retrouvé incorrompu plusieurs années après sa mort, ce qui a amplifié sa renommée.

Il est un saint international. Si sa popularité est immense au Liban et au sein de la communauté maronite, elle s’est répandue dans le monde entier, y compris à la Réunion. On trouve aujourd’hui des lieux de prière dédiés à Saint Charbel en Europe, aux Amériques, en Afrique et en Australie.

Canonisation et reconnaissance de l’Église

Saint Charbel a été béatifié par le pape Paul VI le 5 décembre 1965, puis canonisé (déclaré saint) le 9 octobre 1977, également par Paul VI, après l’examen de miracles avérés. Le pape le qualifia alors de « nouveau moine de l’Orient », représentant l’union entre l’Orient mystique et la foi universelle de l’Église.

Saint Charbel est aujourd’hui une figure spirituelle majeure pour de nombreux croyants, en particulier dans les moments d’épreuve ou de maladie.

Il symbolise l’espérance pour ceux qui souffrent, la foi inébranlable, même dans la solitude, la force de la prière silencieuse et l’universalité de la sainteté, accessible même dans le dépouillement total.

Chaque année, des milliers de pèlerins se rendent à son sanctuaire à Annaya, au Liban, et de très nombreux fidèles à travers le monde témoignent de grâces reçues après avoir prié Saint Charbel. Saint Charbel est fêté le 24 juillet dans le calendrier liturgique maronite ainsi que dans de nombreuses Églises catholiques orientales et latines. En effet, le 24 juillet est la date officiellement reconnue par l’Église maronite et inscrite au calendrier romain pour les fidèles catholiques du monde entier. A la Réunion, une messe dédiée à ce saint libanais s’est déroulée dans de nombreuses églises de notre île jeudi dernier.