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Les stations-services de nouveau ouvertes : accord trouvé mais les Réunionnais mettront la main au porte-monnaie

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Les gérants des stations-service l’avaient annoncé ce 26 septembre et ont mis leur menace à exécution. Depuis 13h, toutes les stations ont baissé le rideau. Une fermeture exceptionnelle, qui a valu pas mal d’embouteillages à leurs abords une bonne partie de la matinée (voir photos ci dessous envoyées par nos auditeurs)

Ce vendredi soir, 400 gérants des stations et pompistes se sont  positionnés devant la SRPP au Port, bloquant toute sortie de carburant et réclamant 2 centimes de plus par litre sur leurs marges (actuellement, ils perçoivent 12 centimes par litre vendu) pour compenser la hausse de leurs charges.

Ce vendredi soir un accord a été trouvé : 1 centime de revalorisation par litre. Du coup, les stations vont rouvrir normalement demain samedi. Certaines l’ont déjà fait depuis ce vendredi soir.

Mais une sacrée contrepartie…. En effet, chaque conducteur réunionnais paiera désormais 1 centime de plus sur chaque litre de carburant. Un effort demandé aux consommateurs, alors que la revendication du SRESS visait à dénoncer le poids des compagnies pétrolières dans la formation des prix.

Vincendo :

Leclerc portail :

L’entré kartier français sainte Suzanne les gendarmes, obligés de faire la circulation aux abords de la station-service

Début Plateau Cailloux en sortant de St Paul pour aller à la station :

STATION-SERVICE, ROND-POINT DU GOL :

Station de la Clinique de Sainte-Clotilde :

Grève des gérants de stations-service : un mouvement qui pourrait s’intensifier à La Réunion

La colère monte chez les gérants de stations-service à La Réunion. Réunis en assemblée générale, ils dénoncent le gel de leur marge commerciale, fixée à 12 centimes par litre depuis plusieurs années, alors que leurs charges ne cessent d’augmenter. Face à cette situation jugée intenable, ils annoncent un mouvement d’ampleur sur l’ensemble de l’île.

Depuis ce jeudi matin, plusieurs stations ont déjà baissé rideau, notamment dans le Sud, signe que la contestation s’installe concrètement. Les responsables syndicaux affirment que l’ensemble des gérants est « unanime » : il n’est plus possible de continuer ainsi. Pour marquer les esprits, ils promettent des actions fortes, sans en préciser les modalités, afin de garder l’effet de surprise.

Le cœur du problème repose sur l’absence de revalorisation de leur marge, gelée depuis trop longtemps malgré la hausse continue des coûts de fonctionnement. Les gérants réclament également la remise en question du prélèvement appelé « IPG » (indemnité de précarité gérants), considéré comme une ponction supplémentaire sur une activité déjà fragilisée.

Du côté de l’État, l’Observatoire des Prix, des Marges et des Revenus (OPMR) rappelle qu’une revalorisation de marge ne peut être étudiée que si l’ensemble des gérants dépose son dossier comptable complet, conformément au modèle fixé par décret. Or, à ce jour, seuls environ un tiers des exploitants auraient transmis ces éléments. Cette absence de transparence généralisée risque de peser lourdement sur leurs revendications.

Le mouvement s’inscrit dans une ambiance sociale particulièrement tendue sur l’île, marquée par la grève des transporteurs et les blocages qui perturbent déjà la circulation et l’activité économique. Plusieurs voix s’élèvent pour alerter sur un risque de paralysie globale si les différents conflits venaient à se croiser.

À court terme, plusieurs scénarios se dessinent. L’État pourrait convoquer une table ronde, à l’image de celle prévue avec les transporteurs, afin de mettre chacun autour de la table et d’exiger des propositions chiffrées des distributeurs et des compagnies pétrolières. Une mesure transitoire, comme une revalorisation partielle de la marge ou un allègement fiscal ponctuel, pourrait également être envisagée pour désamorcer la crise.

Mais à défaut de compromis rapide, les gérants promettent de maintenir, voire de durcir leur mobilisation. Avec en toile de fond une menace claire : si les stations venaient à fermer massivement ou à bloquer l’accès aux dépôts de carburant, c’est l’ensemble de l’économie réunionnaise qui pourrait se retrouver paralysée en quelques jours.

UN PEU PLUS TOT DANS LA JOURNEE

L’information vient de tomber au terme d’une longue réunion qui a rassemblé, cette nuit (mercredi 24 septembre) plusieurs dizaines de gérants de stations-service. Ces derniers, très en colère, annoncent un mouvement d’ampleur dès ce jeudi matin, 25 septembre, sur l’ensemble de l’île. En effet, réunis ce soir à l’hôtel Alamanda dans l’Ouest, ils tirent la sonnette d’alarme face à une situation qu’ils jugent critique. Une réunion qu’a suivie notre reporter Raphaël Gauvin.

Comme nous vous l’annoncions depuis ce mercredi matin, un « jeudi noir » s’annonce donc à la Réunion où la colère  des gérants des stations-services va s’ajouter à celle des transporteurs, qui sont en grève depuis lundi dernier. Les gérants des stations-services étaient une centaine à participer à cette réunion de crise. Tous s’accordent sur un constat clair : l’exploitation de leurs établissements n’est plus viable dans les conditions actuelles.

La profession réclame « une revalorisation urgente de la marge sur le carburant », qu’elle considère comme la seule issue pour éviter la faillite de nombreuses stations.

« Il y a dans cette salle 100 gérants. Tous sont unanimes : il n’est pas possible de continuer comme ça », a déclaré le porte-parole à l’issue de la réunion.

Une action tenue secrète

La décision a été prise d’organiser un mouvement fort et déterminé dès jeudi matin, sur l’ensemble du territoire. Les modalités exactes de l’action n’ont pas été dévoilées : « Les gérants souhaitent garder cette action le plus secrète possible, pour que vous en ayez connaissance au dernier moment », précise le porte-parole.

Une urgence économique

La tension est palpable. Plusieurs gérants ont exprimé leur désespoir face à une situation qu’ils jugent intenable : « Mourir aujourd’hui économiquement ou dans trois mois, ça change quoi pour nous ? », rapporte un participant. La profession refuse de se retrouver devant le tribunal de commerce pour déposer le bilan ou d’être contrainte à des plans de sauvegarde. « Nous ne devons pas en arriver là », martèle le porte-parole.

Une mobilisation qui pourrait durer

Le mouvement annoncé se veut durable et résolu. Les gérants affirment leur volonté de tenir dans la durée si aucune réponse concrète n’est apportée.« Ce sera un mouvement fort pour montrer notre mécontentement quant à la façon dont ce dossier a été traité. Nous sommes prêts à durer. »

La mobilisation de ce jeudi pourrait marquer un tournant dans les négociations entre les professionnels du secteur et les autorités. La Réunion se prépare à une journée sous tension.

Photos et vidéo de Raphaël Gauvin

23 Commentaires

  1. Le créole panique et le commerce profite ! Le prochain mouvement c’est jeudi prochain , au pire mercredi pour faire le plein ! Lol et oublie pas que la période cyclonique y arrive ,avec maxi 14 meteor , commence aussi a faire le plein de l’eau !

  2. Comme toujours c’est la classe la plus basse qui paie le pot cassé nous les retraités nous galérons on pompe toujours sur les bas salaires comme toujours c’est nous qui vont payer les consommateurs je crois qu’un ça va péter un jour ce n’est pas normal qu’on tire sur le peuple et vous les producteurs de pétrole combien de milliards vous faites on ne tire pas sur le plus Gros c’est toujours le peuple qui paie il faut arrêter il y a le mépris du peuple de la consommation Arrêtez cela ne marchera pas

  3. Or il suffirait juste que le prix de l énergie baissé pour que on n ait du pouvoir d achat, les charges baisses , c horrible dans arrivé a là. Quand le mouvement pour la baisse de l électricité , qui est partant en sachant que la réunion et autonome , voilà un sujet qui pourrait nous faire gagner du pouvoir d achat, personne en parle c bizarre.

  4. il faut fermer les stations jusqu’à lundi et surtout il faut que zot y reste en tas devant la srpp…. quand y fait grève y fait meme la nuit et les jours fériés… sinon ça sert à rien….. j’espère qu’on aura un week end sans pique niqueurs dans les hauts ….. il est permis de rever

  5. Pique nique l’est mort , faire les courses l’est mort , allez travaille l’est mort , allez batte carré l’est mort , les amendes de nos force de l’ordre l’est mort , juste un vélo pour s’amuser en toute tranquillité et ce weekend c’est le top pour pédaler ! On n’y va en nombre les vélos , et oublier les voitures électriques , on est de sortie et pas de pollution ! Un bonheur ! D’ailleurs il répéter le weekend de l’autre semaine ! L’a mi comprends la simplicité de la vie

    • Mr le préfet ou l’est le dieu tout puissant , nous aime a ou comme nous aime la Salette , fait un miracle si ou plaît ! Nous l’est plus capable a vivre notre zembrocal , notre rougail saucisse, notre bouillon larcon avec cabri massale ! Alors comment peut il répondre intelligemment !. Hisser un drapeau inconnu de notre civilisation mosaïque c’est réellement un duel a jouer avec le plus grand monde de beta ! Putain je ne voudrais pas être préfet sur l’île , je vendrai mon ame

  6. Qu’attend le préfet pour dégager ces trouducs devant la SRPP ? Il ne met pas autant de gants ni de temps pour déloger les citoyens quand ils font un blocage; Esppce de préfet lapofdgdgdgd ! Prend l’avion et atourne ou ca ou sorte

  7. J’avoue, gérant de station service, transporteur, etc. Quan don voit leur train de vie, on ne peut pas dire qu’ils sont dans le besoin ! Après ils doivent batailler pour leur graton mais faut arrêtez que ce soit au détriment du peuple, toujours et toujours ….

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