Rentrée scolaire 2025 : Nouvel R’ appelle à une « éducation ambitieuse » pour bâtir La Réunion de 2050

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À l’occasion de la rentrée scolaire 2025, le mouvement Nouvel R’, présidé par Cyrille Melchior (notre photo), a publié une tribune intitulée « L’éducation : la clé pour une Réunion ambitieuse ». Dans ce texte, le collectif place l’éducation au cœur du développement de l’île et appelle à repenser les priorités pour préparer les métiers de demain et enrayer la fuite des talents.

Selon Nouvel R’, La Réunion doit s’affirmer comme un pôle d’excellence indianocéanique, en s’appuyant sur son université, déjà largement ouverte à l’international. La formation des jeunes Réunionnais devrait s’inscrire dans une dynamique régionale et mondiale, tout en leur offrant les conditions de retour et d’épanouissement sur leur île. L’objectif : créer un terreau local favorable à l’emploi qualifié, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

Le mouvement insiste également sur la nécessité de valoriser les savoir-faire locaux, qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’artisanat ou du patrimoine culturel, et de les intégrer dans les cursus éducatifs. Les secteurs jugés stratégiques – numérique, biopharmaceutique, énergies renouvelables, agroalimentaire innovant, construction et tourisme – doivent selon lui bénéficier d’investissements accrus et d’une montée en compétences locale.

Nouvel R’ rappelle par ailleurs que l’éducation ne peut reposer uniquement sur l’école. Le rôle des parents, qualifiés de « premiers éducateurs », est présenté comme un pilier fondamental. Le mouvement propose ainsi de renforcer le soutien à la parentalité dès la petite enfance et de favoriser le dialogue entre familles, enseignants et acteurs sociaux.

Enfin, le collectif appelle à une mobilisation collective : collectivités, enseignants, monde économique, parents et responsables politiques. Il plaide notamment pour un financement renforcé des études supérieures en échange d’un engagement professionnel à La Réunion, et pour une réflexion sur l’adaptation du calendrier scolaire aux réalités climatiques locales.

« La réussite de nos enfants ne doit pas se mesurer à la distance parcourue, mais à l’empreinte qu’ils impriment ici, dans cette société que nous voulons digne, solidaire et exemplaire », conclut le mouvement.

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