Depuis quelques jours, un phénomène inhabituel attire l’attention dans l’Ouest de l’île, en particulier en face d’un grand hôtel en bord de mer : plusieurs dizaines de jeunes oiseaux, principalement des tisserins gendarmes — appelés localement “béliers” — ont été retrouvés morts au sol, concentrés sur une zone d’environ 40 m². Un constat troublant, qui interroge autant les riverains que les promeneurs.

Ce type de mortalité collective peut sembler alarmant, mais il s’agirait d’un événement déjà observé par le passé, notamment chez les espèces qui nichent en colonie comme les tisserins. Plusieurs hypothèses naturelles peuvent être envisagées pour expliquer ces chutes soudaines de nids ou de jeunes oiseaux.

Plusieurs facteurs naturels et environnementaux pourraient expliquer ce phénomène observé dans l’Ouest de La Réunion :

• Conditions météo difficiles : Les vents forts (alizés) et les pluies récentes peuvent faire tomber les nids, surtout lorsqu’ils sont accrochés aux extrémités souples des filaos.

• Surpopulation : Les tisserins nichent en colonies très denses, ce qui favorise la concurrence. Certains nids, mal construits ou inutilisés, tombent plus facilement.

• Prédateurs et dérangement humain : Chats, rats ou autres oiseaux peuvent perturber les nids. Le bruit, la lumière ou la présence humaine peuvent également provoquer des abandons.

• Stress thermique : La chaleur intense en bord de mer, combinée au manque d’ombre, peut entraîner la déshydratation ou la mort prématurée des oisillons.