A la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’animatrice et créatrice de contenu Prisca a été la cible d’un message d’une rare violence sur un groupe Facebook.

Un texte anonyme, rempli d’insultes sexistes, de menaces voilées et d’attaques humiliantes visant à atteindre sa dignité, sa vie personnelle et son image publique.

Face à cette vague de haine, Prisca a choisi de ne pas se taire. Elle a répondu publiquement, avec force et courage, par le biais d’une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux :

“Ce message ne parlait pas que de moi” : une réponse forte et collective

Dans son message vidéo, Prisca rappelle que cette attaque dépasse sa personne :

“Il parlait de toutes les femmes qui s’assument, qui s’habillent comme elles veulent, qui font du sport, qui vivent libres. Hier, j’ai reçu de la haine. Aujourd’hui, je réponds avec de la force.”

Elle souligne également une vérité essentielle :

“Ce qu’une femme montre n’excuse jamais ce qu’un homme fait. Le corps d’une femme ne sera jamais une invitation.”

Une prise de parole nécessaire, dans un contexte où les violences — verbales, physiques ou numériques — sont encore trop souvent banalisées.

Dépôt de main courante et démarches pour cyberharcèlement

Suite à la publication du message haineux, Prisca a immédiatement réagi sur ses réseaux, puis s’est rendue à la police du Port pour déposer une main courante.

Elle prévoit également d’être reçue par la cellule spécialisée dans le cyberharcèlement au commissariat Malartic.

Sa démarche n’est pas seulement personnelle : elle s’inscrit dans un combat plus large contre la violence faite aux femmes et contre l’impunité que certains pensent pouvoir trouver derrière un écran.

Une vague de soutien : “La lumière est toujours plus forte que la haine”

Depuis la publication de la capture d’écran sur ses réseaux, Prisca a reçu une immense vague de soutien.

Messages d’encouragement, témoignages de femmes victimes, partages de sa vidéo… une chaîne de solidarité s’est créée spontanément autour d’elle.

Hier soir, à l’antenne de Free Dom, elle a également pris la parole pour lire intégralement le texte haineux qu’elle a reçu — non pas pour l’amplifier, mais pour dénoncer la violence quotidienne que subissent tant de femmes, souvent en silence.

Un combat personnel devenu engagement public

Prisca rappelle, avec émotion et franchise, son propre vécu : elle a elle-même été victime de violences par le passé.

Aujourd’hui, elle refuse de laisser passer le moindre acte de haine.

“Je suis une femme forte et inspirante. Je continuerai d’être la femme solaire que je suis. On se bat ensemble.”

Sa prise de parole s’inscrit en cohérence avec son engagement : soutien aux victimes, promotion de l’émancipation par le sport, défense de la liberté des femmes de disposer de leur corps et de leur image.

En parler pour ne plus laisser faire

Ce type de cyberviolence n’est pas un simple “dérapage” : c’est un acte grave, qui peut détruire, isoler, faire peur.

Mais Prisca choisit la force, le collectif et la parole comme armes de reconstruction.

Alors qu’elle continue son émission et ses actions d’influence positive, elle rappelle à toutes les femmes qu’elles ne sont jamais responsables de la violence qu’elles subissent.

À Prisca, qui fait briller notre équipe par sa force et sa lumière, et à toutes les femmes qui se battent chaque jour pour leur dignité : sachez que vous n’êtes jamais seules. Vos voix sont puissantes, vos histoires comptent, et ensemble, rien ni personne ne pourra éteindre votre courage.

Numéros utiles

3919 — Violences femmes info (gratuit, anonyme)
17 — Police en cas d’urgence
3018 — Cyberharcèlement
Plateformes de signalement : Pharos.gouv.fr