Protection fonctionnelle : le préfet demande le retrait de la délibération accordée au maire du Port

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Dans un communiqué, Firose Gador, conseillère municipale de l’opposition du Port, a rendu publique la réponse de la Préfecture de La Réunion à sa saisine concernant la légalité de la délibération accordant la protection fonctionnelle au maire Olivier Hoarau et à un conseiller municipal.

« À la suite de la délibération du Conseil municipal du Port accordant la protection fonctionnelle à Monsieur le Maire, Olivier Hoarau, ainsi qu’à un conseiller municipal, j’ai saisi, le 2 avril 2025, en ma qualité d’élue municipale, Monsieur le Préfet de La Réunion afin qu’il examine la légalité de cette décision. Par courrier daté du 25 juin 2025, le Secrétaire général de la Préfecture, agissant par délégation du Préfet, m’a informée que l’examen mené par les services de l’État a conduit, dès le 6 mai 2025, à demander le retrait de cette délibération, les conditions d’octroi de la protection fonctionnelle n’étant pas réunies », indique-t-elle. Firose Gador dit prendre acte de cette position « claire » de la Préfecture, qui viendrait selon elle confirmer les interrogations légitimes soulevées quant au bien-fondé juridique de la délibération.

Dans un autre communiqué, la Section du Parti Communiste Réunionnais (PCR) du Port, par la voix de son secrétaire, a également réagi en déclarant que « la délibération votée le 2 avril 2025 par le Conseil municipal du Port, visant à accorder une protection fonctionnelle au Maire dans l’affaire de corruption du centre commercial Cap Sacré-Cœur, est illégale. Elle doit être retirée immédiatement, c’est-à-dire annulée par une nouvelle délibération du conseil municipal. »

Le PCR du Port estime par ailleurs qu’un maire condamné pour une faute personnelle très grave, en dehors de l’exercice de ses fonctions, ne peut en aucun cas faire supporter ses frais de défense par la collectivité. « Il appartient donc à Olivier Hoarau de régler lui-même ses honoraires d’avocat », affirme la section communiste locale, qui conclut en demandant au Maire de se conformer aux injonctions de la Préfecture.

4 Commentaires

  1. Tout a fait d accord avec Mr le préfet,celui qui spolié le contribuable en détournant des fonds publics ne doit pas bénéficier de l assistance judiciaire,d autant plus que maintenant au sein des élus des avocats sont présents,les conseillers municipaux de sa majorité doivent aussi être condamnés,puisqu ils ne dénoncent pas les faits ,ils se font Complices tous derrière leurs maires,donc tous coupable , abrogation de l assistance juridique dans ces cas de fautes graves .

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