Le député LFI Sébastien Delogu se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une controverse après avoir dévoilé, sur Instagram le 14 août, un tatouage sur son mollet représentant une carte stylisée de la Palestine du Jourdain à la mer Méditerranée, sans aucune mention de l’État d’Israël.

La carte est encadrée par des inscriptions en arabe, issues selon le député du poète palestinien Mahmoud Darwich, tirées de son ouvrage L’Exil recommencé : « Comment guérir de l’amour de la Tunisie qui coule en nous ? ».

« Comment guérir de l’amour
de la Tunisie qui coule en nous ? »

L’auteur est Palestinien et il s’appelait Mahmoud DARWICH.

L’exil recommencé… pic.twitter.com/xBG8WOLYaS

— Sébastien DELOGU (@sebastiendelogu) August 16, 2025

Très vite, ce tatouage a déclenché une vive réaction. Certains commentateurs l’ont perçu comme une négation de l’existence d’Israël. Le journaliste Frédéric Haziza s’est exprimé ainsi sur le réseau X (ex-Twitter) : « Une Palestine de la mer au Jourdain qui englobe Israël (…) Delogu fait de la destruction d’Israël et du génocide de sa population juive son thème de campagne pour les municipales à Marseille ».

Dans les médias, Delogu a tenté de répondre à ces accusations, dénigrant Frédéric Haziza comme « le plus lâche qui existe »  . Il a affirmé que le tatouage était avant tout un hommage à la Tunisie et à la culture palestinienne, sans volonté de « ni l’État d’Israël ni d’autre chose ».

Ce geste s’ajoute à la longue liste des actions controversées du député. En mai 2024, il avait déjà été exclu et sanctionné financièrement pour avoir brandi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale  . Depuis son accession à l’Assemblée en 2022, Delogu, ayant une ascendance communiste, est devenu une figure à contre-courant, symbole d’un discours politique affirmé, parfois clivant.