L’élection de Miss Mayotte 2025, organisée samedi 30 août, a pris une tournure inattendue. Ce qui devait être une fête a viré à la polémique, après les critiques de Bérenger Mirc, Office Manager du comité Miss France. Devant les invités, il a dénoncé l’« état catastrophique » de l’île et appelé l’État à « se réveiller ». Dans la foulée, le délégué régional, Benucci Attoumani, a annoncé sa démission.

La soirée, marquée par de nombreux dysfonctionnements, s’est déroulée dans une petite salle de spectacle, sans diffusion télévisée. Ni Mayotte la 1ère ni Kwezi TV n’avaient accepté de retransmettre l’événement, contraignant les organisateurs à se replier sur les réseaux sociaux. Les problèmes techniques se sont multipliés : portraits des candidates absents, visuels non diffusés et écrans affichant par erreur le logo du rétroprojecteur. Même la présence d’Angélique Angarni-Filopon, Miss France en titre, n’a pas suffi à sauver la cérémonie du fiasco.

Face aux critiques, le comité Miss Mayotte a présenté ses excuses dans un communiqué. Il affirme que son intention n’a jamais été de nuire à l’image de l’île, mais au contraire de la mettre en valeur à travers ses candidates. Le comité a salué le courage des participantes, remercié ses partenaires et promis de travailler avec « transparence » afin de restaurer la confiance. Il a enfin donné rendez-vous « très prochainement » pour continuer à faire rayonner Mayotte sur la scène nationale.