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PME en danger : la Fedaction propose un plan de sauvetage à 37 millions »

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Ce matin au restaurant Les Délices du Nord, il ne s’agissait pas simplement de partager un repas, mais de construire un avenir. Ibrahim Patel, accompagné d’une centaine de chefs d’entreprise, a pris la parole avec conviction. Dans une ambiance à la fois chaleureuse et préoccupée, il a posé un constat lucide : « Il y a des choses plus importantes que les élections, c’est l’économie. » Et cette économie, aujourd’hui en souffrance, appelle des réponses immédiates.

 « Remettre à plat l’octroi de mer »

Le sujet de l’octroi de mer revient souvent dans les discussions. Ibrahim Patel ne demande pas sa disparition, mais une révision juste. Il l’a bien dit : « Je ne suis pas forcément pour la suppression de l’octroi de mer, mais je suis pour effectivement qu’il y ait une refonte. »

Derrière ces mots, il y a la volonté de rendre les prix plus accessibles, de soulager les familles et les petites structures étouffées par les coûts cumulés.

« Redonner du souffle aux consommateurs par la redistribution »

Quand les grandes surfaces affichent des bénéfices de 200 millions d’euros, il devient difficile d’ignorer les inégalités. Ibrahim Patel interpelle ces géants : partager une part de leurs marges (50 millions), pourrait créer un cercle vertueux.

« Les petites entreprises sont aussi des consommateurs« . Et ce geste ne serait pas un sacrifice, mais une manière d’investir dans la cohésion économique du territoire.

« Un fonds d’urgence pour les petites entreprises »

Dans une proposition audacieuse, Patel souhaite que les mêmes moyens investis dans Air Austral et la Sapmer, soit 37,5 millions d’euros, soient dirigés vers les petites entreprises. Subventions, prêts garantis par la Région : ce fonds pourrait aider jusqu’à 7 500 structures locales à se relever. C’est une logique d’équité, de résilience partagée. Il ne s’agit pas d’opposer, mais d’inclure.

 

Il ne parlait pas en politicien ce matin, mais en homme engagé auprès de son territoire. À travers ses mots, on ressent une urgence sincère. Plus de 1100 entreprises en difficulté en 2024, « c’est bien plus qu’un chiffre, c’est une réalité humaine« . Et les propositions qu’il avance ne sont pas des promesses en l’air, mais des pistes concrètes pour que chaque petite entreprise retrouve de l’élan.

 

3 Commentaires

  1. Quand même fort cette position pour un mec qui n’a rien géré de sa vie et a été condamné !
    Ces article aussi, véritable soutien : « Il ne parlait pas en politicien ce matin, mais en homme engagé auprès de son territoire. À travers ses mots, on ressent une urgence sincère. …. . Et les propositions qu’il avance ne sont pas des promesses en l’air, mais des pistes concrètes pour que chaque petite entreprise retrouve de l’élan. »
    Bien voyons !
    Madame Chéri ce n’est pas du journalisme….

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