Ce vendredi 4 octobre, le tribunal de Champ-Fleuri à Saint-Denis a rendu son verdict concernant l’agresseur sexuel de Piton Sainte-Rose, condamnant l’accusé à une peine sans mandat de dépôt.

Durant l’audience du 17 septembre 2024, les 11 victimes, des sœurs et cousines, avaient témoigné des abus sexuels qu’elles avaient subis entre 1985 et 1990, alors qu’elles n’avaient que 3 à 7 ans.

Malgré la reconnaissance de culpabilité, l’homme, qui faisait partie de leur cercle familial, a échappé à la détention immédiate. Cette décision a suscité une grande émotion parmi les plaignantes, qui espéraient une peine plus sévère en raison de la gravité des faits commis durant leur enfance.

À l’issue du délibéré, le tribunal de Champ-Fleuri a condamné le prévenu à une peine de trois ans de prison, dont deux ans avec sursis et un an aménageable. Cela signifie que l’homme ne sera pas incarcéré immédiatement. Le jugement a été rendu en son absence, le prévenu n’étant pas entré dans la salle pour entendre la décision, peut-être par crainte d’un mandat de dépôt.

Cette condamnation, bien que reconnue coupable des faits graves d’agressions sexuelles sur 11 membres de sa famille, a suscité des réactions mitigées, étant donné que l’accusé n’ira pas derrière les barreaux directement, et bénéficiera de l’aménagement de sa peine.

Soutenue par l’association EPA, Ecoute moi, Protège Moi Aide moi, les victimes vont faire appel.

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