Ce n’est pas vraiment un « Ti Kozman », c’est plus un billet d’humeur, sorte de coup de gueule de la part du citoyen lassé (mais pas encore résigné) que je suis. Je le sais, ce billet ne réglera rien. Mais il a le mérite de le dire : ce monde est malade. Et tant qu’on n’en prendra pas conscience collectivement, il ne cessera de tomber — jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à sauver.

En effet, il y a des jours où l’actualité donne le vertige. Des jours où, en parcourant les gros titres, on se demande sérieusement si quelqu’un, quelque part, tient encore le gouvernail de ce monde devenu complètement fou. Certains préfèreront le terme de « barbares », d’autres de « voyous aux pulsions grégaires, destructrices »… Vous avez l’embarras du choix. On voulait du progrès, de la paix, de la raison. Force est de constater qu’on récolte la haine, la brutalité, la violence, la jalousie, et un chaos sans direction. À se demander si on ne court pas tout droit vers le mur — à toute vitesse, et sans freins.

A tout seigneur, tout honneur ! N’allons pas chercher midi à 14 heures. Voyons d’abord ce qui se passe chez nous. Des gamins (venus d’une autre île), parce qu’ils sont en colère, parce que les policiers qui assurent la sécurité ont eu le malheur d’arrêter un de leurs potes qui faisait du rodéo avec sa motocross, eh bien, ils se sont défoulés sur le collège Fayard en y mettant le feu au local de la vie scolaire, au bureau du CP et à une salle de classe. Rien que ça ! Parce qu’ils n’étaient pas contents.

Qu’est-ce qui s’est passé après ça ? Le lendemain, samedi 31 mai, le recteur, la représentante du Département, le maire, le sous-préfet de l’arrondissement de l’Est, accompagnés des forces de l’ordre ont « déboulé » au collège (officiellement pour donner le coup d’envoi d’un concours de calculs rapides) mais officieusement pour réagir face à ces violences survenues la veille et notamment l’incendie volontaire. Le recteur a qualifié les incendiaires de « voyous aux pulsions grégaires et destructrices ». Le maire a clairement laissé entendre qu’il faut arrêter de plaisanter et qu’il faut les « foutre en prison » ou les « renvoyer chez eux ».

La police a procédé à plusieurs interpellations ce jeudi au petit matin. Trois adolescents de 14 ans ont été interpellés. Rappelons que Patrice Selly, maire de Saint-Benoit prône la suppression des allocs pour les parents dont les enfants mineurs et violents cassent et dégradent des équipements publics la nuit, alors qu’ils auraient dû être dans leur lit pas loin de leurs parents. Rappelons que l’Etat n’abonde pas du tout dans le sens de Selly. Idem pour d’autres élus qui prétendent « qu’il ne faut pas ajouter de la misère à la misère ».

Sur ce fait précis survenu à Fayard (même si ce n’est pas la première fois et même si la responsabilité n’incombe pas à l’actuelle municipalité puisque c’est un phénomène de violences qui date de plusieurs années déjà), j’ai observé qu’après l’incendie du collège par des « voyous », les officiels ne se sont pas fait attendre et ont débarqué dès le lendemain sur site. En revanche, lorsque les enseignants et le personnel du collège se sont mis en grève le lundi matin 2 juin en réclamant la venue sur place du recteur, du sous-préfet et du président du Département, personne n’a daigné faire le déplacement. Il aura fallu attendre le lendemain, mardi 3 juin, pour que le rectorat et le Département acceptent d’envoyer respectivement une inspectrice et un représentant rencontrer les enseignants qui veulent, non pas brûler leur collège, mais tout mettre en œuvre pour faire avancer, pour faire progresser les élèves.

Ça, c’était un tout petit exemple local pour faire comprendre qu’on marche sur la tête. Prenons à présent les “grands” de ce monde, ceux-là même censés donner l’exemple. On les regarde et on voit quoi ? Donald Trump qui, dans sa campagne permanente de provocation, traite Vladimir Poutine de “fou”… Ce même Trump qui n’a cessé de faire l’éloge du maître du Kremlin par le passé. C’est à peine une punchline de plateau télé, c’est une gifle diplomatique. Il traite ainsi Poutine de fou et, quelques jours plus tard, les deux s’appellent au téléphone pour se rabibocher et pour faire du « ladilafé » sur le reste du monde. Pathétique ! De vrais clowns ! Et nous, petits citoyens, on est là, impuissants, obligés à assister à ce cirque grandeur-nature. Pendant que Trump, gendarme de la planèt insulte, Poutine, lui, continue à bombarder peinard. Et pendant que Poutine bombarde l’Ukraine, Israël bombarde Gaza. Encore et encore. Toujours. Inlassablement. Des milliers de morts, jeunes et moins jeunes. À croire que les bombes sont devenues des arguments de discussion.

Pendant ce temps, en France, on se passionne pour des scènes absurdes dignes d’un théâtre grotesque : Brigitte Macron qui « gifle » son mari, Président de la République, dans un moment de tension privée, à leur arrivée en visite présidentielle à Hanoï (Vietnam). Info, intox mise en scène par l’Intelligence Artificielle ? Toujours-est-il que ce « tabac dans la gueule » est devenu matière à ragots publics et a occupé l’actualité nationale et même internationale durant des jours entiers avec de multiples débats à la télé. On en rit, on en parle, comme si on n’était pas en train de sombrer dans une société du spectacle permanent. La violence devient quotidienne, triviale, presque banale.

Et puis il y a le sport, ce dernier bastion d’unité, paraît-il. A l’exception des Marseillais, on était tous contents de la victoire du PSG qui, dans un pays normalement constitué avec des gens normalement constitués, aurait dû se terminer par une fête grandiose. Ben non ! Comme l’a dit le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, faut croire qu’on vit dans un monde  de « barbares ». En place et lieu de la fête de la victoire du PSG, les Français ont eu droit à une soirée de drames : des morts et des centaines de blessés, à Paris et un peu partout ailleurs en France métropolitaine.

Sans compter des scènes de pillages, d’affrontements. Les casseurs, ces « énergumènes » qui n’en ont rien à cirer du sport en général et du foot en particulier ont trouvé là un terrain (c’est le cas de dire) pour déverser leur haine et leurs violences en tous genres. Des OQTF (obligation de quitter le territoire) qui restent lettre morte, et des délinquants qui continuent de pourrir la vie de ceux qui respectent les règles.

Et la justice ? Débordée, impuissante, parfois complice malgré elle. La preuve, un des casseurs se trouvant sous OQTF depuis 2023, qui en quelques minutes de « défoulage » (en créole) a réduit un commerce, s’est vu condamner à de la prison avec sursis et à 500€ d’amende qu’il ne paiera jamais. Le pauvre commerçant que j’ai entendu sur Europe 1 n’avait plus de mot. Il est carrément tombé sur le cul en apprenant ce verdict. Un an de travail réduit à néant et le casseur qui s’en sort comme si de rien n’était, prêt à lui faire un doigt d’honneur. Elle n’est pas belle la justice en France ! Et l’on se demande pourquoi le RN (Rassemblement National) a la côte !

Autre exemple tout chaud : l’audition de Mohamed Amra, poursuivi pour meurtre, après son évasion spectaculaire (avec hélicoptère, attaque du fourgon de la police, comme dans une série Netflix) le 14 mai 2024 à la sortie de la station de péage d’Incarville, dans l’Eure. Une évasion sanglante qui avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Après plusieurs mois de cavale, il a fini par être arrêté le 22 février dernier à Bucarest (Roumanie) et renvoyé dans la prison ultra-sécurisée de Condé-sur-Sarthe dans l’Orne.

Se pose aujourd’hui la question de son transfert au tribunal à Paris pour une audition par un juge d’instruction. En sachant que de la prison de Condé-sur-Sarthe jusqu’à Paris, il va falloir parcourir 260 kilomètres. En se rappelant aussi de son évasion meurtrière en mai 2024. Pour éviter tous les risques, le magistrat aurait bien pu se déplacer sur son lieu d’incarcération. Or, il se trouve que la justice préfère faire venir le multirécidiviste jusqu’à Paris, toujours par voie routière. Les agents pénitenciers et policiers sont évidemment en pétard. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, aussi. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, est bien gêné dans cette affaire. Tout laisse à croire qu’il serait contre un transfèrement de l’Orne à Paris, mais il n’a pas d’autre choix que de se ranger aux côtés des magistrats, de cette corporation qu’il représente.

S’ensuite aujourd’hui une bataille politique entre les deux ministres. En tout cas, les Français dans leur grande majorité ne comprennent pas pourquoi les contribuables vont devoir payer ce convoi extrêmement coûteux et qui plus est, dangereux, alors que le juge aurait pu faire son audition sur place, en prison, ou alors par visioconférence. En fait, la décision du magistrat est souveraine et le gouvernement, y compris donc le ministre de la Justice, n’a pas son mot à dire. Ne rigolez pas s’il vous plaît, c’est grave !

Oui, le constat est amer. On marche sur la tête. Le monde est devenu un ring où chacun cogne plus fort que l’autre pour exister, pour dominer, pour ne pas disparaître dans le vacarme. Pendant qu’on se bat pour des miettes, pendant qu’on s’écharpe sur les réseaux, les vrais problèmes — climatiques, sociaux, économiques, santé, vie chère, manque de logement, chômage, épidémies en tous genres — continuent de grossir dans le silence.

On nous avait promis un monde meilleur. On récolte un monde brisé, hystérique, narcissique. Où le bon sens est devenu une forme de dissidence. Où la haine est un carburant politique. Où la morale, l’exemple, l’honneur ont déserté ceux qui prétendent nous diriger.

Municipales à Saint-Pierre : Emeline K’Bidi, comme une grande fille, sans « tata Huguette » ni « tonton ou parrain Patrick »

Dans ce monde où l’actualité est vraiment morose pour ne pas dire mortifère (les bombes qui explosent et qui tuent, les dirigeants clownesques qui s’amusent malgré tout, le Chik toujours bien présent chez nous, le Covid qui « varie »…), un peu de « politicaillerie » locale ne nous dépayserait pas. Mais avant tout, j’ai une pensée pour ces milliers de personnes toujours « déconnectées », c’est-à-dire privées d’internet, notamment du côté de Saint-Benoit, trois mois (oui, vous avez bien lu, 3 mois) après le passage du cyclone Garance. 2 000 personnes toujours privées d’internet. Patrice Selly a bien raison de mettre la pression sur les opérateurs locaux.

Trois mois après le passage de Garance, certains quartiers de certaines communes sont toujours dans le noir, des fils électriques et téléphoniques « pendouillent » encore même dans les centre-villes. Certaines aires de pique-nique se trouvent toujours dans un état déplorable car rien n’a été fait depuis que Garance est passé. Des aires de pique-nique impraticables. Les maires qui sont interpellés renvoient la balle à l’Etat, qui a considérablement réduit les contrats PEC. Ce qui explique par ailleurs l’état de nos routes où les herbes poussent comme dans des forêts. « Trop, c’est trop !», s’insurge le député Jean-Hugues Ratenon, qui a fustigé gouvernement, ministre des Outre-mer, préfet et consorts, avant-hier, dans un communiqué rageur. Il n’a pas tort. En attendant, le préfet est parti, par hélicoptère, rendre visite aux Mafatais. Un changement d’air.

On arrive à la politique. Aux municipales, incontestablement. Même si elles n’auront lieu qu’en mars 2026, vous aurez compris que nous sommes déjà, en plein dedans, jusqu’au cou. Les déclarations de candidatures se multiplient. Samedi dernier, c’était la grande rentrée de Céline Sitouze, 8^ème vice-présidente de la Région, responsable de « La Réunion citoyenne », qui avait réuni près de 700 militants/es dans une salle du quartier de La Paix à Sainte-Marie. Céline Sitouze était entourée d’Huguette Bello (présidente de Région et de PLR), d’Emmanuel Séraphin (secrétaire général de PLR), de responsables de mouvements politiques et de certains députés du front progressiste. Céline Sitouze qui a bien insisté qu’elle sera la seule candidate du rassemblement de la gauche et des progressistes mais tout en précisant à freedom.fr qu’elle « ne travaillera pas » avec le socialiste Christian Annette, son collègue conseiller municipal de l’opposition à Sainte-Marie et conseiller régional de la majorité. Faut pas chercher à comprendre, c’est de la politique ! Patrick Lebreton du Progrès n’a pu assister au meeting de Sitouze car il se trouvait hors du département.

Il n’a pas non plus assisté à la conf de rentrée politique d’Emeline K’Bidi, sa petite protégée, dimanche dernier à Grand-Bois (commune de Saint-Pierre). Idem pour Huguette Bello. Seuls les « amis » de la députée de la 4^ème circonscription ont été invités, à savoir Frédéric Maillot et Karine Lebon, qui font, comme elle, partie du groupe « GDR » à l’Assemblée nationale. Emeline K’Bidi a réuni dans le restaurant des Pounia près de 350 personnes, mais sans les ténors, sans « tatie Huguette », sans « tonton ou parrain Patrick ».

Emeline K’Bidi s’est conduite comme une grande fille. La raison ? J’ai essayé d’avoir des explications en allant à la source Saint-Joséphoise. « Un choix personnel » de la candidate aux municipales de Saint-Pierre, m’a-t-on répondu. Une candidate qui, manifestement, a bien pris en compte une critique qui lui est souvent faite par ses principaux adversaires : « Saint-Pierre aux Saint-Pierrois ». La candidate du front progressiste n’a donc pas voulu de la présence de ténors Saint-Joséphois ou d’ailleurs. Exceptés ses deux « amis » parlementaires Maillot, dionysien qui habite à Saint-André (qui construit à Sainte-Marie) et Lebon, qui habite dans l’Ouest. Ratenon et Gaillard ne sont visiblement pas les « amis » de K’Bidi.

Une « candidate du changement » qui a déclaré, entre autres, que « Saint-Pierre doit redevenir la capitale du Sud ». Une petite bourde, en somme, qui lui a valu de la part de David Lorion, l’actuel maire de Saint-Pierre, un recadrage en bonne et due forme. Lorion a tenu à mettre les poinsts sur les « i » de k’Bidi en rappelant tout ce qui a été fait depuis ces trente dernières années, au moins, aussi bien par la gauche communiste d’Elie Hoarau que la droite de Michel Fontaine pour faire de Saint-Pierre la capitale du Sud, place que personne ne conteste aujourd’hui, à part Emeline K’Bidi, qui est encore jeune.

Inutile de vous dire que l’absence des ténors aux côtés de la native de Saint-Denis, inscrite au barreau de Saint-Pierre, lors de sa conférence de rentrée a fait couler beaucoup de salive dans le microcosme politique local. Certains allant même jusqu’à rappeler « un désaccord » entre la candidate K’Bidi, Bello et Lebreton. Ces deux derniers « qui avaient déjà passé un deal avec Michel Fontaine, à savoir, depuis 2022, la circonscription à la gauche et la municipalité à la droite ». Info ou intox ? D’aucuns disent qu’aux législatives de 2022 et à celles de 2024, Michel Fontaine avait volontairement envoyé David Lorion au casse-pipe. Il avait déjà passé un accord avec Bello et Lebreton pour faire de K’Bidi la nouvelle députée de la 4^ème circonscription. A charge de revanche, la gauche ne lui mettrait pas de candidat.e solide dans les pattes. Il était même dit que, tellement dépité par cette « trahison », David Lorion n’allait même plus accepter de figurer sur la liste du maire sortant. Mais le destin en a décidé autrement. David Lorion, aujourd’hui maire et président de la Civis, défendra bel et bien les couleurs de la droite aux prochaines municipales.

Nouvel’R, un peu comme un « gros cari la mélange », se rassemble ce samedi 7 juin à l’Etag-Salé

Les candidats.es ne anqueront pas à l’appel à Saint-Pierre candidats.es : Virgine Gobalou, Emmanuel Doulouma, Ruth Dijoux, Stéphane Albora… Certains parmi ces derniers sont montés au créneau dès dimanche soir. C’est le cas d’Emmanuel Doulouma, qui avait pourtant activement soutenu K’Bidi, aux législatives. Selon ces eux et selon Jonathan Rivière, candidat finaliste du Rassemblement National lors des législatives de 2024 dans la 4^ème circonscription, Emeline K’Bidi « avait laissé entendre qu’elle ne sera pas candidate » aux municipales de Saint-Pierre, « capitale du Sud » a ajouté, en « foutan », Jonathan Rivière sur son Facebook. Une campagne déjà animée dans le Sud, comme vous pouvez le constater. On m’informe du côté de Saint-Joseph que « Bello et Lebreton auront l’occasion de se montrer aux côtés de K’Bidi au fil de la campagne électorale à venir ». Donc le « deal » entre Bello-Lebreton et feu Fontaine, évoqué plus haut, ne serait plus d’actualité ? A suivre !

On reste dans le Sud. A l’Etang-Salé où se rassemblera Nouvel’R. Plus d’une fois déjà, je vous avais parlé de Nouvel’R, le nouveau parti politique initié par Cyrille Melchior et les maires des droites et des centres. Un parti né à la suite de la réflexion menée après la claque des dernières législatives ; La droite classique ayant été complètement bouffée par l’extrême droite, qui avait alors placé 7 finalistes dans les 7 circonscriptions de l’île.

Après quelques rencontres entre Melchior, Thien-Ah-Koon et les autres élus des droites et des centres (y compris centre-gauche et Macronistes ou Macron-compatibles), Nouvel’R a vu le jour. Son premier grand rassemblement est donc programmé ce samedi 7 juin au camp de vacances du Tampon dans la commune de l’Etang-Salé. Des dizaines de bus et des centaines (voir le millier) de personnes y sont attendus pour cette grande réunion de Nouvel’R que certains qualifient de « gros cari la mélange ». Les invitations varient en fonction des communes d’où elles émanent. Par exemple pour la presse, c’est celle-ci-dessous, signée uniquement de Cyrille Melchior :

Pour Saint-André, C’est Cyrille Melchior et Jean-Marie Virapoullé qui invitent ; Pour La Possession, c’est Melchior et Gilles Hubert ; Pour Bras-Panon, c’est Melchior et Atchapa et ainsi de suite…

L’objectif de Nouvel’R est de ramener, en vue des prochaines élections municipales et des autres échéances électorales à venir, dans le giron de la droite classique,  les brebis égarés qui avaient atterri chez les extrémistes lors des dernières législatives. Tous les élus qui font partie de Nouvel’R s’affichent comme « départementalistes » patentés. Sauf que, dans une vidéo postée avant-hier sur son Facebook, Michel Vergoz, socialiste-macroniste, maire de Sainte-Rose, conseiller régional, soutien de Didier Robert lors des dernières régionales de 2021, a qualifié « Nouvel’R » de « mauvais air » tout en employant le mot « trahison » en expliquant que certains élus adhérents de Nouvel’R ont tout fait pour essayer de changer le statut départemental de la Réunion en 2003 en soutenant l’article 72-4 de la Constitution. Cyrille Melchior aurait dû adresser une invitation à Michel Vergoz…

Et pour finir, toujours dans la série on marche sur la tête dans ce monde de fous, je vois passer actuellement à la télévision de grosses et sans doute coûteuses campagnes publicitaires pour nous rappeler que le tabac tue, tout comme l’alcool. Sans blague ! Si le tabac et l’alcool tuent, ben, faut arrêter d’en produire. C’est comme pour la vitesse qui peut tuer également. Faut « brider » les moteurs ! Ça évitera de gaspiller de l’argent dans les sempiternelles campagnes de pub ou de sensibilisation.

Y.M.

(montrougeyves@gmail.com)