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« Nous avons besoin de vous ! » : le message de la Procureure de la République aux habitants de Fayard à Saint-André (Vidéos)

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Besoin des habitants de Fayard, de la population de Saint-André, des associations-relais, des associations culturelles, cultuelles, sportives… pour le traitement de la délinquance dans le cadre du Groupement (GLTD) mis en place depuis le mois de mars dernier et qui sera renouvelé en juillet prochain pour une durée supplémentaire de 6 mois.

C’est le message qu’a passé ce jeudi après-midi, 26 juin, la Procureure de la République Véronique Denizot, en visite dans ce quartier réputé « chaud » de Saint-André. Outre les partenaires institutionnels (parquet, police, gendarmerie, services sociaux, Département, CAF, bailleurs sociaux…) qui font partie du Groupement Local du Traitement de la Délinquance, la Procureure a appelé les habitants à ne pas hésiter à apporter leurs contributions « pour bien traiter tous les problèmes de violences, les actes d’incivilité et autres… ».

En présence du maire de la commune Joé Bédier, du commandant de la police nationale à Saint-André, Charles-Albert Chassagne, de M. Basta, secrétaire général à la sous-préfecture de l’Est et de Jimmy Grondin, l’élu municipal du secteur, Véronique Denizot a déclaré : « le traitement de la délinquance, c’est maintenant ! Et pour se faire, nous avons besoin du relais de celles et ceux qui connaissent bien ce quartier. On me parle de prostitution, de violences, de trafic de stupéfiants, d’extorsion, de racket… Mais la justice ne peut pas agir sur la base des lafilafé ».

Son message est donc le suivant : « si vous êtes au courant de tel ou tel fait, venez nous le dire, nous serons là pour vous protéger, et nous agirons contre les fauteurs de troubles, avec des éléments concrets ». Ecoutez la Procureure de la République, elle est au micro d’Yves Mont-Rouge :

Véronique Denizot a parlé d’un renforcement des permanences de l’ARAJUFA afin de « libérer la parole » des habitants de Fayard. « Depuis la création du GLTD, nous avons mis en place des circuits courts de traitement », a-t-elle précisé, bien consciente qu’un des problèmes majeurs de cette situation tendue à Fayard résulte du non encadrement de nombreux jeunes, notamment des mineurs dits « délaissés », c’est-à-dire livrés à eux-mêmes et qui, souvent, se retrouvent dans les rues du quartier, la nuit. « Pour l’instant, la justice fait son travail quand il y a des caillassages certains soirs. La police est là, présente, avec parfois les gendarmes en renfort, mais il nous faut aller chercher en profondeur les causes de ces violences. Seuls les habitants peuvent nous apporter cette contribution ».

Il y a eu des échanges entre les habitants, les représentants associatifs et la Procureure de la République.

Joé Bédier, maire de Saint-André, a salué le travail de l’Etat en général et celui de la Procureure en particulier dans le cadre du GLTD. « Nous menons tous un travail très sérieux. Il y a des problèmes, nous devons tous ensemble trouver des solutions, mais pour autant, nous ne devons pas perdre de vue que la grande majorité de la population de Fayard mène une vie normale ».

Et le maire d’ajouter : « raison pour laquelle, je n’aime pas trop quand pour un oui, pour un non, on stigmatise Fayard. Si, en matière de violences, on devait comparer avec certaines villes de métropole, il vaut mieux encore vivre à Fayard. En tout cas, ici, nous ne baissons pas les bras, nou avance concernant le traitement de la délinquance ». Ecoutez Joé Bédier :

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

8 Commentaires

  1. Avec ces plans de communication cette procureure court-elle derrière médaille ou poste de ministre ? Elle ne doit pas avoir des dossiers à traiter c’est sur ! Les dossiers de LA REGION, de BRAS-PANON, de la CIREST…

  2. Bien sûr, il faut les regarder d’ un autre œil, se sont des humains comme nous , bien sûr, nous avons. besoin d’ eux , trop souvent ils ont été manipulés, ce qui fait , un moment, il y a une révolte dans leurs personnes . Il y a trop de mépris. D’ autant plus ils sont.t malheureux, par rapport à nous, loin de leurs familles. Alors arrête s’ il vous plaît de dire n’ importe de quoi à ces gens là, arrête d’ abuser d’ eux , il y a du racisme à la Réunion. Ils sont des français, après il y a l’ erreur politique, s’ ils gagnent des logements, parce qu’ ils payent bien leurs loyer . Ce sont des gens très sensibles. les gens les jugent beaucoup mal , bla bla bla. ..

    • La trop laisse la situation envenimée. Bande marmaille y traine dehors na point parent ? Na point personne. La jamais ouvre le yeux su zot. La jamais dit à zot bande politicien y fait pas ghetto ? Faut assumer astaire. Est ce que y entend parler de « carrosse » ? Lé pareil. Trappe domoun parque à un endroit et laisse livrer à zot même ? Faut place dan des quartiers « huppés » zot y voudrait goûter aussi la « douceur de vivre » en ayant vu sur mer et profiter de la végétation luxuriante…

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