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Nicolas Touzet, directeur général de la CISE : « les coupures d’eau à Saint-André, c’est pas la faute au maire ni à la Cirest et à la CISE ! » (Vidéo)

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C’est la faute au ciel, uniquement ? « La situation actuelle résulte d’une conjonction de facteurs, à savoir un déficit pluviométrique prolongé et inédit; Une pression croissante sur les ressources du fait de l’évolution démographique et un réseau d’infrastructures parfois vétuste, hérité de décennies de sous-investissement », répond Nicolas Touzet, directeur général de la CISE Réunion, le délégataire de service public pour la partie exploitation ».

Linda Chopinet, responsable de l’agence de la CISE dans l’Est et Nicolas Touzet, directeur général de la CISE Réunion

Il faut donc faire des réparations des canalisations vétustes, qui pourraient éviter des fuites souterraines évaluées à environ 40% et prévoir des forages supplémentaires ? « Toute la partie stratégie et infrastructures relève de la compétence de la Cirest depuis 2020. L’EPCI a lancé des études et entrepris des chantiers, mais c’est un travail de longue haleine; En effet, des études techniques sont en cours, les zones prioritaires ont été identifiées; Les premières enveloppes financières ont commencé à être mobilisées afin d’accélérer les premiers chantiers », précise le directeur général de la Cise, qui a tenu un point-presse, ce vendredi matin, 12 décembre, sur le site de l’usine de potabilisation de Dioré à Saint-André, entouré de Linda Chopinet, cheffe de l’agence de la CISE dans l’Est et de David Rubens, responsable d’exploitation.

S’il n’y a pas de solutions immédiates au problème récurrent de coupures d’eau, chaque année, plus ou moins à la même période, Nicolas Touzet signale que la CISE travaille en coordination avec la CIREST, les collectivités locales et les services de l’Etat « pour mettre en œuvre des solutions pérennes à moyen terme : renforcement de la performance des réseaux existant, réduction des pertes d’eau et modernisation ciblée des infrastructures les plus critiques ». Ecoutez le directeur général de la CISE Réunion, qui appelle « à la solidarité de tous, à la responsabilité »; Il est au micro d’Yves Mont-Rouge :

Nicolas Touzet précise également que « dans l’immédiat, la CISE renforce les dispositifs d’information auprès des usagers : communication régulière sur les coupures, mises à jour via les canaux institutionnels et relais locaux… ». Selon lui, « la gestion de l’eau est un enjeu collectif. Cette crise qui touche un bien vital exige une solidarité territoriale, une transparence totale et des efforts conjoints de tous les acteurs ». Il appelle « à un climat de responsabilité partagée » et réaffirme son « engagement à apporter des réponses durables, transparentes et à la hauteur des enjeux ».

Il tient par ailleurs à rappeler que, sur les un peu plus de 200 collaborateurs de la CISE, une centaine habitent les communes de Saint-Benoit et de Saint-André et, qu’en cette période de l’année, période de sécheresse, ils sont eux aussi, comme nombre d’abonnés de Saint-André, concernés par les coupures d’eau ». Dans le contexte actuel, une centaine de collaborateurs sont mobilisés sur les travaux consistant à réparer en urgence les fuites prioritaires et à installer des citernes temporaires dans les secteurs les plus impactés.

Concrètement, en période de sécheresse, il manque 300 m3/heure pour pouvoir alimenter les 60% des abonnés de Saint-André concernés par les coupures d’eau. En sachant qu’en moins de 10 ans, « nous avons eu plus de 2 000 abonnés dans cette commune », souligne Nicolas Touzet. Ces 300 m3/heure proviennent essentiellement des averses, « mais il faut qu’il pleuve au dessus de 300 mètresb d’altitude, c’est-à-dire au dessus de Pisse-en-l’air, sur la route de Salazie au lieu-dit Trou d’Eau pour avoir de l’eau au niveau de Bras-des-Lianes », précise le directeur général de la CISE.

David Rubens, responsable d’exploitation à la CISE

Il faut savoir aussi que sur les 280 kilomètres de réseaux à Saint-André, 400 fuites d’eau sont recensées chaque année, soit près de 40%. « La commune de Saint-André est alimentée par le forage de Dioré, le captage de Bras-des-Lianes, le forage de Terre-Rouge 2 et le forage de Désert (qui remplace le forage Grand-Bras). Ce qui défaut à Saint-André, c’est l’absence de connexion globale de tous les réseaux, explique David Rubens, responsable d’exploitation à la CISE.

Le message à retenir : la fin des coupures d’eau, ce n’est pas pour demain; Le problème peut être réglé s’il pleut au-delà des 300 mètres d’altitude au dessus de Saint-André (vers Salazie); la Cirest a lancé des études et a commencé des travaux; Il faut faire preuve de solidarité via une utilisation « responsable » de la ressource lorsqu’elle est disponible et il faudra encore prendre son mal en patience qui plus est, en période de sécheresse.

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

17 Commentaires

  1. lé peut etre mon faute ! lé inkapab gere in commune et l’année prochaine i cava gere 6 communes ! lé tant ke les abonés i cava réclam zot remboursement d’achat d’eau potable, de gaz et de filtre. Oubli pa ke zot néna in dossier ek « QUE CHOISIR »

  2. Normal qu’il n’y a plus d’eau , combien de nouveaux arrivants sur l’ile qui pompent l’eau ??? la population à beaucoup augmenté , regardez les bouchons sur les routes et vous comprendrez . les routes saturées , les manques d’eaux et bientôt l’élétricité sera en manque aussi , la réunion n’est pas extensible , tout est en augmentation même les prix , les mutuelles qui vont flamblées , en tous cas tout va mal dans notre pays .On est foutues .

  3. Montrouge en attaché de presse de Selly et la CISE en avocat du diable, pour tenter de défendre l’indéfendable! D’abord, il y a que la CISE a toujours bénéficié des marchés publics, avec un fermage renouvelé depuis toujours! Donc si le réseau n’est pas entretenu, c’est de sa responsabilité! Ensuite, la Cirest est l’ordonnateur et doit vérifier que la mise en oeuvre est conforme! C’est donc Selly! Et en plus, Selly avait promis de voir avec le Département, le basculement d’eau d’Est en Ouest et il ne l’a pas fait! Il faut stopper les machines et arrêter de basculer! Il faut rééquilibrer la nature et que les pluies restent dans l’Est, par évaporation de l’eau des rivières! on enpeut basculer que le surplus et non pas l’existant! 210 millions pour un contrat de 12 ans et la CISE voudrait nous faire croire qu’il faut patienter? Une eau chère et impropre à la consommation (giardiose, eau marron et sale)!
    Donc tout ramène à Selly! Il est responsable et il cautionne les dysfonctionnements!

  4. Comme les bailleurs ! C’est la faute de personne et c’est le contribuable qui trinque ! Vos insuffisantses de pouvoir m’écoeure ! Arrêtez votre cinéma ! Plein le cul de ces incompétents qui nous bouffe l’existence a nous chier dessus ! Continuez a faire crever vos sociétaires ! Engraissez vous et le paradis des ténèbres vous l’aurais

  5. On parle de st André et l’autre con y parle de st Benoît l’autre uluminé la envoyé aou euh ratenon vas y prend ton courage a dé main et si quel su St André pess looser a kose zot y di pas 50%de l’eau capté y sava dans lé fuite du réseau ???
    Et le rat magasin poin rien pou di ???na pi de lo st André et c’est la faute selly mi lé pou personne mais arrêt di la merde band looser mi attend zot commentaires et surtout soyons objective et constructif a bon entendeur.

  6. Nou na l’impression que ce monsieur là peur la Cise y gagne pu le marché,qui ça la donne le marché la Cise,not tout y connaît comment lez affaire y tourne ,quand un marché le attribue na un Cahier des charges n’a l’entretien les réseaux le compris,y empoche gros bénéfices que le pa perdu po tout le monde.

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