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Municipales 2026 : « manger cochon », reniements et trahisons

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Ah ces politiques ! Heureusement que le ridicule ne tue plus. J’en veux pour preuve, cette déclaration de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale qui a osé déclarer qu’elle « ne vivait pas au crochet de l’Etat ». Sans blague !

15 336 € de rémunération brute mensuelle soit une indemnité de base (députée) de 7 637 € et une indemnité de fonction (présidente) de 7 699 €. Sans compter les avantages supplémentaires, à savoir 5 950€/mois de frais de mandat, 11 118 €/mois de budget assistants parlementaires, transport gratuit (SNCF, Air France), 324 €/mois de garde d’enfant, d’après les médias nationaux. Sans oublier également les mutuelles (santé et autres) qui sont prises en charge. Soit un total des moyens mensuels mobilisables de 32 728 € par mois.

L’argent de nos impôts qui sert à assurer un train de vie très confortable à la présidente de l’Assemblée nationale. Et à tous les autres (président du Sénat et consorts…). Qu’en pense le manœuvre-maçon qui lui, doit se lever, tous les jours à 4 heures du matin, prendre la route et les embouteillages monstres qui vont avec, se taper des coups de soleil permanents quand il « batte » le béton… pour moins de 2 000 € mensuels ? Elle n’est pas belle la vie des politiques ? C’est le regretté Coluche qui disait ça, je crois : «café sans caféine, essence sans plomb, lait sans lactose, cigarette sans nicotine. A quand un gouvernement sans cons ? ». Je rajouterai : à quand des politiques qui cesseraient de prendre les citoyens (les électeurs) pour des cons ?

Yaël Braun-Pivet, ici en compagnie de la nounou réunionnaise de ses enfants. C’était lors d’une visite de la présidente de l’Assemblée nationale à Fayard à Saint-André. (Crédit photo : YM)

En parlant de politique, vous êtes nombreux (y compris un ancien éditorialiste du samedi qui sévit maintenant sur le web) à avoir eu le cœur serré, les larmes aux yeux en voyant mardi dernier l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy faire son entrée à la prison de la santé à Paris en costume trois pièces. La prison, ça doit être dur, sans doute, même en cellule VIP. Perso, je ne pourrai vous le dire, je n’ai jamais été confronté à l’épreuve de l’incarcération. Merci Seigneur ! Des procès, j’en ai connu quelques un (à titre d’intimidation parce que mes écrits gênaient certains politiques), mais fort heureusement, jamais de condamnation.

Vous comprendrez que, dans l’affaire des financements libyens de la campagne électorale de Sarkozy, je préfère garder mes larmes pour des familles expulsées de leur logement social parce qu’elles n’arrivent plus à payer leur loyer (un exemple parmi tant d’autres), je préfère garder mes larmes pour toutes ces personnes, mères et enfants compris, qui dorment à même le trottoir un peu partout en France, à quelques pas de l’Elysée, comme j’en ai encore vu en septembre dernier lors d’un déplacement à Paris. Je préfère garder mes larmes pour ces gens que pour un ancien Président de la République, qui va se retrouver en taule, à l’abri du froid, de la pluie, du vent, de la neige, gardé par deux policiers, présents en permanence pour assurer sa sécurité. Certes, l’isolement, ça ne doit pas être évident ni pour lui, ni pour sa famille, j’en conviens, mais à chacun son karma !

En tout cas, de l’émotion, beaucoup d’émotion, il y en a eu, chez les cœurs sensibles qui, j’en suis sûr sont allés se procurer les mêmes livres que Sarko a emmenés avec lui dans sa cellule de VIP. Des livres parlant de la vie de Jésus, du Compte de Monte Cristo… parce que Sarkozy « libyen ». C’était facile, celle-là !

A vrai dire, je ne suis évidemment pas apte à juger s’il mérite la prison ou pas, ni à dire si la juge qui l’a emprisonné avait un compte personnel à régler avec lui. Je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants de ce dossier.

En revanche, j’ai pu me procurer le jugement de cette affaire. Elle est très complexe. Il y est question de corruption mondiale, de détournements de fonds publics s’élevant à plusieurs dizaines de millions d’euros, de trafics internationaux et de blanchiment d’argent ; Une affaire dans laquelle, il y a eu des morts (attentat terroriste contre un avion), avec des familles françaises qui attendent toujours des dédommagements… Le jugement fait 380 pages. Il faut savoir qu’une dizaine de personnes, et non des moindres (certaines ayant des fortunes estimées en milliard d’euros) ont écopé de la prison et ont été condamné à des amendes dans le cadre cette affaire.

Concernant la peine infligée à Nicolas Sarkozy, voici un petit extrait du jugement : «Nicolas SARKOZY s’est rendu coupable du délit d’association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de 10 ans d’emprisonnement. Ce délit est, dès lors, lui-même puni de 10 années d’emprisonnement, dont il a été rappelé que c’était la peine la plus élevée possible en matière correctionnelle. Enoncé au livre IV du code pénal, il constitue à ce titre, un délit contre la nation, l’Etat et la paix publique.

Si Nicolas SARKOZY a agi au moment des faits en tant que candidat, il occupait aussi des fonctions ministérielles qu’il a mises à profit pour préparer une corruption au plus haut niveau, notamment en avalisant les rencontres de son directeur de cabinet tant avec un intermédiaire susceptible de mettre à sa disposition une chambre de compensation occulte utile à tromper les contrôles de l’Etat sur les circuits financier, et qu’avec le numéro 2 du régime libyen condamné pour des faits de terrorisme commis, principalement, contre des citoyens français et européens. Il a également avalisé la rencontre de son ami et soutien, par ailleurs ministre délégué, avec celui-ci.

L’association de malfaiteurs qu’il a constituée avec Claude GUEANT, Brice HORTEFEUX et Ziad TAKIEDDINE avait pour objectif de préparer une corruption au plus haut niveau possible lorsqu’il serait élu président de la République, chargé de veiller au respect de la constitution et garant de l’indépendance nationale. Cette association a ainsi porté sur l’agrément d’un financement en provenance d’un état étranger en contrepartie du suivi du dossier pénal d’un homme condamné pour terrorisme et du maintien des relations avec la Libye.

Nicolas SARKOZY, reprenant par là-même l’un des critères de mise en œuvre de la Loi d’amnistie du 20 juillet 1988, a rappelé à plusieurs reprises que l’enquête n’avait pas démontré d’enrichissement de lui-même ou de ses proches. S’il est exact qu’il n’y a pas eu d’accroissement direct et immédiat de son patrimoine, l’association de malfaiteurs avait pour but de lui procurer un avantage dans la campagne électorale et de lui permettre d’accéder à la plus haute fonction et de l’exercer pendant 5 années.

Il s’agit donc de faits d’une gravité exceptionnelle, de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et sont censés agir dans le sens de l’intérêt général, mais aussi dans les institutions même de la République.

Ces éléments rendent nécessaire le prononcé d’une peine d’emprisonnement sans sursis, toute autre sanction étant inadéquate. Il sera toutefois tenu compte de l’absence d’antécédents au moment des faits, de l’ancienneté des faits et de l’absence de mise en œuvre effective du pacte corruptif, pour en fixer le quantum à 5 ans.

L’exceptionnelle gravité des faits et le quantum prononcé rendent nécessaire le prononcé d’un mandat de dépôt. Etant observé que M. SARKOZY ne s’est jamais dérobé à la moindre convocation et a été présent à l’audience sauf dispense accordée par le tribunal, il sera tenu compte de la nécessité pour d’organiser sa vie professionnelle pour prononcer ce titre sous la forme d’un mandat de dépôt à effet différé. Il sera néanmoins assorti de l’exécution provisoire, mesure indispensable pour garantir l’effectivité de la peine au regard de l’importance du trouble à l’ordre public causé par l’infraction.

Il appartiendra donc au condamné de répondre à la convocation du parquet national financier pour fixer la date de son incarcération. En outre, le prononcé d’une amende de 100 000 euros est proportionné à la gravité des faits et au patrimoine, revenus et charges dont le condamné a justifié.

Il y a également lieu de prononcer les peines d’interdiction de toute fonction publique pendant 5 ans, et de privation des droits civils, civiques et de famille limitée au droit d’éligibilité pendant 5 ans, avec exécution provisoire. Il est en effet nécessaire, au regard tant des conditions de déroulement des faits commis par un candidat à la fonction suprême, que de l’altération que l’infraction a occasionné à la confiance dans les institutions, de faire interdiction à Nicolas SARKOZY de se présenter à une élection et d’exercer une fonction publique. Il convient également d’assortir ces interdictions de l’exécution provisoire afin, d’une part, d’en assurer l’effectivité, et, d’autre part en considération du trouble exceptionnel à l’ordre public causé par l’infraction, d’assurer l’exigence de probité et d’exemplarité des élus. »

J’espère que ça a pu vous éclairer. Mais il faut lire l’intégralité du jugement, les 380 pages pour comprendre la gravité des faits reprochés à cette « association de malfaiteurs » en costard. Est-ce que ça méritait la prison ? Je ne sais pas. Je ne pourrai nullement vous éclairer à ce niveau, même si je suis d’accord avec Camille Sudre (avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger tout récemment) sur les « injustices du système judiciaire français ». Camille Sudre qui se demande toujours pourquoi le procureur Schiano dont on connaît les frasques locales du temps où il officiait au parquet de Saint-Denis, n’a jamais été inquiété par la justice ? Idem pour le juge Catalano (au parquet de Saint-Pierre à l’époque), qui demandait des faveurs sexuelles aux femmes qu’il avait à juger (nous en connaissons au moins une, affaire dénoncée à l’époque par le JIR) en échange d’une clémence. La justice est faite par des Hommes et l’Homme est faillible. Raison pour laquelle, moi j’ai plus confiance en la justice divine qui tarde souvent à arriver, mais je sais -parce que je suis croyant- qu’elle finira toujours par arriver.

Cela dit, pour celles et ceux qui ont encore le cœur gros de voir Sarko en prison, sachez que le ministre de la Justice ira lui apporter des oranges en prison et que ses avocats ont déjà procédé à une demande de mise en liberté conditionnelle. Ce qui veut dire qu’il y a de fortes chances que, contrairement à d’autres pères de famille toujours emprisonnés, parfois pour des broutilles, l’ancien Président de la République, lui, puisse, en décembre, apprécier, bien au chaud dans sa salle à manger, aux côtés de Carla et des siens, la dinde aux marrons et la bûche de Noël, le tout arrosé d’un champagne millésimé.

Avec les municipales, la grande foire électorale va bientôt ouvrir ses portes !

Venons-en aux municipales de mars 2026 (les 15 et 22, si le gouvernement n’est pas renversé d’ici là et si Macron ne décide pas de dissoudre l’Assemblée). On ne sait jamais ! A la lumière des événements politiques récents, tout est devenu possible en France, avec le président Macron. Plus rien ne surprend. Donc, vous disais-je, les municipales, ce scrutin qui est la boussole politique des maires sortants et de toute la tripotée de candidates et de candidats qui s’agitent comme des bichiques dan’ vouve.

Bichiques appelés également « le caviar réunionnais » que les bazardiers achètent 80 € le kilo aux pêcheurs pour les revendre à 100 € le kilo aux consommateurs. Une affaire lucrative, surtout pour les pêcheurs.

A propos de bichiques, j’ouvre très rapidement une parenthèse : j’ai reçu cette semaine, un courrier anonyme disant qu’un adjoint de la mairie d’une petite commune de l’Est, pêcheur de bichiques « non patenté » (comprenez non déclaré) mais se cachant derrière un vrai pêcheur professionnel dûment déclaré, signerait des factures aux bazardiers et encaisserait des milliers d’euros à chaque montée des petits alevins (caviar local). Des milliers d’euros non déclarés auprès des services fiscaux. Il paraît qu’il ne serait pas seul dans ce cas. Il y aurait aussi des employés communaux (au moins deux) de la même mairie de la petite commune de l’Est, ainsi que d’autres personnes parmi lesquelles des exploitants agricoles. Donc, des personnes s’abritant derrière un seul pêcheur déclaré, mais qui, toutes, percevraient de belles liasses de billets quand les bichiques quittent la mer pour aller vers la rivière en se faisant alpaguer par le pêcheur et ses aidants. Les bazardiers ne comprennent pas pourquoi on leur demande toujours de payer en espèces ; Ils ne comprennent pas non plus pourquoi, eux, doivent systématiquement justifier leur achat par une facture « alors que les pêcheurs ou leurs coéquipiers ne déclarent pas forcément l’argent qu’ils perçoivent grâce à la vente au gros des bichiques ». La question est posée. Je ne saurai vous répondre. Ce n’est pas mon domaine. Faudrait voir cela auprès de la DAF ou de la DEAL. En cette période électorale, suis sûr que ma boîte à lettres va être remplie. Il y en a une aussi (une lettre) qui fait état d’un agent « tout le temps saoul » à l’antenne Est du Département, à Saint-Benoit. Un agent qui est quotidiennement en lien direct avec le public. Ces collègues qui bossent dans les bureaux ne savent plus quoi faire ; Si la hiérarchie pouvait y jeter un petit coup d’œil s’il vous plaît car ce n’est pas la première que je reçois ce genre de courrier anonyme. Merci !

Je referme cette parenthèse et reviens aux municipales qui approchent à grands pas. Préparez-vous, ça va être la saison où les candidats vont vous aimer, où la moindre poignée de main va se transformer en une déclaration d’amour à la démocratie, et où la vérité va prendre, comme toujours, de longues vacances. Au moins jusqu’au 22 mars prochain.

Dans les semaines qui viennent, préparez-vous en effet à un florilège de promesses, à des programmes cousus de fil blanc et à des alliances plus tordues qu’un spaghetti trop cuit. À gauche avec la droite, au centre avec n’importe qui, à condition que la photo de campagne soit flatteuse. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai remarqué que chaque scrutin (des municipales surtout) est un copier-coller du précédent. Parfois, il y a des visages qui changent (quoique, on retrouve souvent les mêmes qui refont surface après une hibernation de 6 ans), les slogans se modernisent, mais la rengaine reste la même.

On vous promettra de transformer la ville, de relancer l’économie locale, de redonner du pouvoir d’achat, parfois même de faire revenir le soleil plus souvent. Et soyons honnêtes : certains en sont à deux doigts de vous (de nous) garantir qu’avec eux, on gagnera tous au Loto (à condition, bien sûr, de cocher la bonne case dans l’isoloir).

Les plus habiles savent flatter l’électeur comme on caresse un chat à rebrousse-poil : avec un sourire qui pique un peu, mais qui finit toujours par faire ronronner. D’autres se découvrent soudainement une passion pour les marchés, les associations, les jeunes, les anciens, les animaux de compagnie, le patrimoine, les pistes cyclables, le vivre-ensemble, la propreté et la convivialité… tout ce qu’ils avaient oublié depuis six ans.

Et quand les promesses deviennent un peu trop grosses pour passer, on sort la baguette magique. « On va baisser les impôts sans toucher aux services publics », « on va créer de l’emploi sans dépenser un euro », « on va faire revenir les commerces du centre-ville »…

Vous l’aurez compris, dans quelques semaines, les candidats viendront frapper à nos portes, sourire aux lèvres et tracts à la main. Et nous, braves électeurs, on écoutera, on soupirera, et on se demandera pourquoi, à chaque fois, on a l’impression d’avoir déjà vu ce film, sans que le scénario change vraiment. Entre deux promesses lunaires, certains réussiront encore à nous convaincre que, cette fois, c’est différent. Peut-être qu’on les croira. Parce qu’au fond, même les citoyens les plus désabusés aiment encore rêver un peu. Bon courage à tous. La grande comédie démocratique va reprendre (a déjà repris dans certaines communes) son spectacle. Entrée gratuite, illusions comprises.

Didier Robert à Saint-Denis ?

Voyons-voir, qui se préparent à se lancer sur les planches pour interpréter cette pièce tragico-comique ? Hormis Sainte-Suzanne, où le maire Maurice Gironcel a été recalé par la justice, tous les maires sortants se retrouveront sur les planches. Commençons par le chef-lieu (la capitale comme diraient certains) : Ericka Bareigts à Saint-Denis ; Vanessa Miranville à la Possession ; Olivier Hoarau au Port ; Emmanuel Séraphin (dont ça va être le baptême du feu en tant que tête de liste) à Saint-Paul ; Daniel Pausé à Trois-Bassins ; Bruno Domen à Saint-Leu ; Mathieu Hoarau à l’Etang-Salé ; Eric Ferrère aux Avirons ; David Lorion (baptême du feu également) à Saint-Pierre ; Juliana M’Doihoma à Saint-Louis ; Bachil Valy à l’Entre-Deux ; Serge Hoareau à Petite-Ile ; Patrice Thien-Ah-Koon (baptême du feu aussi) au Tampon ; Jacques Técher à Cilaos ; Patrick Lebreton à Saint-Joseph ; Olivier Rivière à Saint-Philippe ; Michel Vergoz à Sainte-Rose ; Patrice Selly à Saint-Benoit ; Johnny Payet à la Plaine-des-Palmistes ; Jeannick Atchapa à Bras-Panon ; Sidoleine Papaya (baptême de feu aégalement) à Salazie ; Joé Bédier à Saint-André et Richard Nirlo à Sainte-Marie.

Les candidats déjà en lice ? A Sainte-Suzanne, je vous l’ai dit, ce ne sera ni Maurice Gironcel, ni sa fille, les deux étant inéligibles. Quel candidat sera soutenu par Maurice Gironcel ? Il y travaille. Il aurait souhaité pousser Marcel Pony (dit Maxo) mais ce dernier a déjà fait savoir qu’en raison de son âge, il ne postulerait pas au fauteuil de maire. Aux dernières nouvelles, Gironcel pourrait, dit-on, jouer la carte René Sotaca, l’actuel conseiller départemental, très présent sur le terrain. Mais d’ici à mars prochain, il y a encore de l’eau à couler sous les ponts. Avant, une fois qu’il aura épuisé les voies administratives de recours, il devra vite se choisir un digne successeur – avant la fin de cette année ?- pour l’élection en interne au conseil municipal. En attendant, pour le scrutin de mars 2026, les autres candidats sont déjà bel et bien dans les starting-blocks. Les voici dans l’ordre d’annonce officielle de candidature : Eddie Richard (qui fera équipe avec l’actuel conseiller municipal de l’opposition Olivier Dugain) ; Eddy Adékalom ; Eddy Balbine ; Daniel Alamélou. Devraient suivre Nadia Ramassamy (la Ciottiste qui sera soutenue par le RN, ce qui n’est pas du goût des Lepénistes historiques) ; Alexandre Laï-Kane-Cheong (Alek). D’autres noms circulent comme celui de Ramata Touré, actuellement adjointe de Maurice Gironcel.

A Saint-Benoit : Sabrina Ramin (avec le soutien du RN) ; Patrice Dalleau ; Jean-Hugues Ratenon, Philippe Admeth (ancien DGS de Sainte-Rose viré par Vergoz, aujourd’hui employé par la mairie de Saint-Joseph) ; Christopher Nembly (jeune entrepreneur qui a déjà nommé ses adjoints, alors que l’élection n’a pas encore eu lieu). Ah la jeunesse ! (voir photo ci-dessous). Quant au maire sortant, Patrice Selly (Banian), il officialise sa candidature ce dimanche 26 octobre à Sainte-Anne.

A Salazie : la maire sortante Sidoleine Papaya officialise sa candidature ce samedi à 16 heures et présente son bilan de 2 ans. Face à elle : Cindy Barbe-Robert ; Jimmy Armand (qui fera équipe avec l’ancien adjoint Jean-Claude Pausé).

A Bras-Panon : Marie-Lise Turpin (RN) est la seule candidate à s’être officiellement déclarée pour l’instant. Patricia Profil avait prévu de le faire, il y a deux semaines, mais la conférence de presse a été annulée. Quant à Daniel Gonthier (l’ancien maire), qui a fêté ses 67 ans ce mercredi 22 octobre, mystère et boule de gomme. Il a disparu des écrans radars. C’est peut-être la stratégie qu’il a choisie. Sur Facebook, son ami Frédéric Alamélou a posté tout récemment un message pour le moins énigmatique. Il avait été dit que Gonthier (marié à une fille Moreau) ne se présenterait pas car l’actuel maire Jeannick Atchapa aurait déclassé des terrains appartenant à ses beaux-frères (les Moreau). Contacté, Jeannick Atchapa a démenti  en parlant non pas de déclassement mais « d’adaptation ». Or, dans une délibération du conseil municipal, il est bel et bien écrit « déclassement » de terrains au Domaine de la Paix. Un peu plus de 4 hectares déclassés dans le PLU en cours de révision par la majorité municipale actuelle au profit des Moreau.

A Sainte-Marie : Céline Sitouze (soutenue par Huguette Bello et l’Union des forces progressistes) et Giovanni Payet se sont déjà fait connaître. Quid du socialiste Christian Annette ?

A Saint-Denis : René-Paul Victoria (LR contesté en interne) est le seul candidat à avoir officiellement déclaré sa candidature pour le moment. La maire sortante Ericka Bareigts est omniprésente sur le terrain depuis 2020. Dernière rumeur en date : Didier Robert pourait se présenter au dernier moment dans le chef-lieu. Rappelons qu’au second tour des municipales de 2020, alors président de Région, et au terme d’une courte campagne électorale, il avait totalisé 18 368 voix (41,11%) face à Ericka Bareigts (26 309 voix soit 58,88%). Il pourrait réitérer l’essai…

En 2020, il avait officialisé sa candidature à Saint-Denis le 17 janvier au parc de la Trinité, soit 2 mois seulement avant les municipales. (Crédit Photos : YM)

A la Possession, Gilles Hubert (ancien 1er adjoint de la maire sortante) a un compte à régler avec Vanessa Miranville. Vincent Rivière sera également de la partie. Philippe Robert aussi, sûrement. Au Port, hormis le maire sortant Olivier Hoarau, c’est un peu le désert de Gobi. Pour le moment, en tout cas.

A Saint-Paul, Jean-Jacques Charolais, s’est déclaré via un communiqué de presse ce mercredi 22 octobre ; Alix Jean Mera, ce jeudi 22 octobre, lui aussi, à travers un communiqué de presse. Cyrille Melchior annoncera sa candidature ce samedi à chemin Ravine du Bernica, à 10 heures.

Le président de Nouvel R’ a attendu longtemps avant de prendre sa décision car il veut l’union de la droite. Pas sûr que son vœu soit exaucé !

A Saint-Leu, Karine Nabeneza avait annoncé la couleur depuis belle lurette. Thierry Robert aussi. Karim Juhoor l’a fait récemment. Le Dr Rafick Badat se prépare également.

De gauche à droite : Thierry Robert, candidat aux municipales à Saint-Leu et Joseph Rivière, député RN de la 3ème circonscription depuis juillet 2024. « Rien n’est hasard dans la vie. Le rassemblement s’impose, union fait la force », écrit Thierry Robert. Il serait intéressant de ressortir les petites phrases de Thierry Robert contre le RN et Jean-Luc Poudroux à Saint-Leu et dans la 7ème circonscription.

A Trois-Bassins, Roland Ramakistin souhaite reprendre un fauteuil qu’il a déjà occupé. Aux Avirons, Nadia Roche-Lesquelin (ancienne adjointe d’Eric Ferrère), soutenue par deux anciens maires que sont Michel Dennemont et René Mondon, mène une campagne active pour tenter de déboulonner Eric Ferrère. Marie-Claude Zettor portera les couleurs de PLR (le parti d’Huguette Bello).

A l’Etang-Salé : face à Mathieu Hoarau, Vincent Defaud (avec le soutien de l’Union des forces progressistes) et Lydie Delgard (Plateforme réunionnaise) affûtent leurs armes. Isaline Tronc ne s’est pas encore déclarée.

A Saint-Louis : Pascal Mangué (ancien élu de l’actuelle majorité municipale), Fabrice Hoarau (Union des forces progressistes) et Rémy Bourgogne (Plateforme réunionnaise) n’ont qu’un objectif : prendre la place de Juliana M’Doihoma, qui n’a nullement l’intention de la laisser et qui, au vu de son travail, semble avoir déjà mis une grande partie de la population Saint-Louisienne de son côté.

A l’Entre-Deux : personne ne s’est encore déclarée pour l’instant face au sortant Bachil Valy mais le nom de Camille Clain, actuelle conseillère départementale, revient souvent.

Au Tampon, Nathalie Bassire, Alexis Chaussalet UFP) et Alfrédo Fontaine croiseront le fer avec le maire sortant Patrice Thien-Ah-Koon. Quid du RN ? L’absence de candidat de la majorité municipale lors des dernières législatives de 2024 a sans doute permis l’élection du député RN Joseph Rivière dans la 3ème circonscription. A suivre !

A Petite-Ile, la partie ne s’annonce pas aussi facile que les années précédentes pour le maire sortant Serge Hoareau. Lorraine Nativel (UFP) et Harold Fontaine (RN) seront sur la ligne de départ.

A Saint-Pierre, David Lorion, qui avait annoncé sa candidature dès sa prise de fonction, après le décès de Michel Fontaine, se retrouvera face à Emeline K’Bidi (Progrès), à Virginie Gobalou, à Bernard Von Pine (élu de sa majorité), à Ruth Dijoux (qui fera équipe, entre autres, avec Emmanuel Doulouma), à Jean Richard Riani. Le RN sera-t-il présent à Saint-Pierre ? Que fera Jean-Gaël Anda ?

A Saint-Joseph, seul Jeannot Lebon s’est fait connaître pour le moment. Idem à Cilaos pour Gaël Firmant (fonctionnaire de police en disponibilité). A Saint-Philippe et à Sainte-Rose, pas de candidats officiellement déclarés pour l’instant face, respectivement, aux sortants Olivier Rivière et Michel Vergoz. Ça viendra !

A la Plaine-des-Palmistes, le maire RN Johnny Payet, va se retrouver face à Frédéric Azor, un candidat issu d’un attelage assez insolite pour ne pas dire « manger cochon », celui de l’union de deux anciens maires qui se détestaient à savoir le socialiste Jean-Luc Saint-Lambert et Marco Boyer. Un assemblage qui ne passe pas, à en juger par la démission récente d’une des fidèles militantes de Saint-Lambert, la conseillère municipale, Joelle Delattre, qui n’a pas apprécié ce reniement de la part de certains, de leurs convictions politiques, au profit des calculs politiciens.

Pour le moment, Sophie Arzal, la conseillère départementale et Amandine Ramaye (compagne du député Ratenon), la conseillère régionale, n’ont pas encore officialisé leur candidature, même si elles font déjà campagne sur le terrain.

A Saint-André : Laurent Virapoullé, de LR à l’extrême droite en passant par la Macronie 

J’ai gardé le meilleur pour la fin : Saint-André, considérée pendant longtemps comme « la capitale politique » de la Réunion du temps de la confrontation Vergès/Virapoullé est en passe de le redevenir. Cette fois-ci, la bataille des municipales va prendre une tournure particulière en raison d’un affrontement familial, celui des deux frères, Laurent et Jean-Marie Virapoullé. Deux frangins qui vont se crêper le chignon sur la place publique dans le cadre d’une bataille sur laquelle vont se focaliser les électeurs, reléguant presque au second plan, le vrai enjeu politique de ces municipales 2026. Deux frangins qui vont régler, on le suppose, un conflit familial sur l’autel de la politique.

Un duel inédit entre deux frères. Le plus jeune, Laurent, paraît visiblement pressé d’en découdre, plus d’ailleurs avec son frère aîné, chef de file de l’opposition municipale, qu’avec le maire sortant Joé Bédier et l’autre concurrent et ancien maire communiste Eric Fruteau. Un peu comme une envie de vengeance d’une frustration enfouie, celle d’avoir vécu pendant trop longtemps dans l’ombre politique d’un frère, Jean-Marie, le médecin qui, lui, toujours soutenu et porté par ses parents, a connu amour (des siens), gloire (du public) et succès (électoraux) en politique (conseiller départemental, président de la Cirest, aujourd’hui vice-président du Département).

Laurent Virapoullé : le chef d’entreprise a un programme et il est pressé de montrer, de démontrer qu’il est tout aussi (voir plus que) capable que son frère. C’est devenu presqu’une obsession.

Laurent, lui, doublement diplômé (ingénieur en agronomie et ingénieur en météorologie), tout aussi gentil père de famille, a brillamment réussi dans le milieu économique. Mais même si son entreprise (Pêche Avenir/pêche à la légine) pèse aujourd’hui des dizaines de millions d’euros, il faut croire, comme dit le proverbe, que l’argent ne fait pas le bonheur. Il en faut plus pour combler le manque de reconnaissance publique.

Aussi, doté d’un programme dont les grandes lignes tiennent la route, il veut montrer à ses parents qu’il est tout aussi capable que son frère de briller en politique et qu’il mérite également d’être sous les feux de la rampe.  Et pour cela, il est prêt à tout, y compris à « s’aplaventrer » (s’incliner ou ramper) devant l’extrême droite, parti de Marine Le Pen à qui il a demandé l’investiture. Mais il n’aura que le soutien de Jean-Jacques Morel, le délégué départemental du RN 974. Lequel Jean-Jacques Morel, comme je vous l’avais déjà annoncé, vise le poste de député de la 5ème circonscription. Après tant de coups de bois pris dans la 1ère circonscription, il voudrait à présent s’expatrier dans l’Est. D’où le deal passé entre lui et Laurent Virapoullé. Une première en France : un candidat Macroniste soutenu par le RN ?

Laurent Virapoullé est en effet passé de LR (Les Républicains, tendance feu Michel Fontaine dont il était proche) à l’extrême droite (Rassemblement national) après s’être longtemps amouraché de la Macronie. Laurent Virapoullé, vice-président de Trait-d’Union, parti présidé par Michel Vergoz, est un Macroniste du centre-droit, qui va se présenter aux municipales de Saint-André « sans étiquette » mais, insiste-t-il, avec le soutien du Rassemblement national (RN), en tout cas celui de Morel. Sur les invitations à ses réunions de cellule, il tient à mentionner « le candidat du RN ».

Encarté  « LR », il a été candidat macroniste aux législatives de 2022 dans la 5ème circonscription, il a ensuite fait campagne « en misouk » pour la socialiste Ericka Bareigts en 2021, pour être aujourd’hui « candidat soutenu » par le RN aux municipales de 2026. Un parcours politique qui donne quelque peu le tournis. Encore plus grand que le grand écart. Attention à la déchirure musculaire ! La prochaine fois, ce pourrait être avec l’étiquette LFI (La France Insoumise) ?

Dans ces réunions, il n’hésite pas jouer sur la corde sensible avec ses militants, en revendiquant également le soutien de son père Jean-Paul Virapoullé, qui a été maire de Saint-André durant près de quatre décennies. Sauf que Jean-Paul Virapoullé n’a jamais porté l’extrême droite dans son cœur. Durant toute sa vie politique, tant sur le plan national (député, sénateur) que local (maire, conseiller général, conseiller régional), il a combattu le communisme, mais aussi toutes les idées extrémistes qu’elles soient de gauche ou de droite.

D’aucuns prétendent que Laurent Virapoullé est avant tout porteur « d‘une candidature de règlements de compte ». Lui a un compte à régler avec son frère. Une de ses militantes, conseillère municipale de l’opposition à Saint-André, qui ne siège plus depuis 2021, a un compte à régler avec Jean-Marie Virapoullé, qui ne l’a pas choisie sur la liste de Didier Robert aux régionales de 2021, lui préférant Marie-Lise Chane-To ; L’un de ses militants, addict aux jus fermentés, actuellement en arrêt maladie au Département – où il avait été placé par Jean-Marie Virapoullé – mais omniprésent dans la campagne électorale, a lui aussi un compte à régler avec ce dernier.

Pour la petite histoire, cet employé en arrêt maladie a fait campagne pour Jean-François Ramassamy en 2020. Lequel Jean-François Ramassamy vient de rejoindre Jean-Marie Virapoullé. D’autres de ses militants ont longtemps roulé pour Jean-Paul Virapoullé, avant touner leur veste en faveur d’Eric Fruteau (élu maire en 2008), avant de redevenir des pro-Virapoullé (de nouveau maire en 2014) puis, ils ont de nouveau changé en faveur de Joé Bédier (élu maire en 2020), avant de soutenir maintenant Laurent Virapoullé.

Aux municipales de 2020, Jean-Marie Virapoullé a été soutenue par la droite unie.

Ce dernier a organisé son meeting électoral mardi, 21 octobre, rue Emile Thomas, chez un autre de ses militants, faisant accessoirement office de cuisinier (le fameux massalé cabri). Meeting qui a réuni environ 200 personnes (350 selon les organisateurs) venant des communes de l’Est ; Une bonne partie étant amenée « au nom des amis de Didier Robert » par Yannick Gironcel, l’un des lieutenants de l’ancien président de Région. Laurent Virapoullé avait beaucoup misé sur la venue de Didier Robert… qui n’est pas venu.

Seul Jean-Jacques Morel a fait le déplacement « en tant qu’ami », a-t-il pris soin toutefois de préciser, pour ne pas se mettre à dos les autres cadres du parti Lepéniste qui ne voient pas d’un bon œil son soutien à un candidat Macroniste. Cela n’a pas empêché mon confrère de « Zinfos 974 » de voir ce mardi soir, rue Emile Thomas, « une droite très élargie et réunie autour de Laurent Virapoullé pour 2026 ». Laurent Virapoullé/Jean-Jacques Morel : droite « très élargie » ?

Ah, oui, c’est vrai, la centriste Sabrina Ramin était présente également. Elle aussi, proche de Didier Robert, a demandé le soutien du RN à Saint-Benoit face à Patrice Selly que Laurent Virapoullé a traité de « chargeur d’l’eau » lors de meeting de campagne.

Sabrina Benoit, 16ème adjointe de Joé Bédier, grand adversaire des Virapoullé depuis plus de 20 ans. Depuis mardi dernier, elle a basculé dans le camp des Virapoullé, de Laurent en l’occurence : le grand saut!

J’allais oublier : au meeting de Laurent Virapoullé, s’y trouvait aussi Sabrina Benoit, une transfuge de l’équipe de Bédier. Je n’ai rien contre Mme Benoit, mais je constate tout simplement que, durant près de 6 ans, Mme Benoit n’a pas cessé d’applaudir Joé Bédier, son maire à chaque fois que ce dernier s’en prenait à Jean-Paul Virapoullé, père de Laurent (et de Jean-Marie) en disant par exemple que « j’ai fait en 5 ans ce que Virapoullé n’a pas fait en 50 ans ». A présent, Mme Benoit applaudit des deux mains Laurent Virapoullé, lorsque le cadet des Virapoullé critique les actions de la majorité municipale dont elle a fait partie jusqu’à mardi dernier. Le mardi matin, elle était avec Bédier et l’après-midi elle a basculé dans le camp de Laurent Virapoullé. Elle a démissionné de son poste d’adjointe et de conseillère municipale. Elle sera remplacée à l’occasion d’un prochain conseil municipal.

Jean-Paul Virapoullé me confiait encore cette semaine : « Laurent a envie de tâter le terrain, mais il va vite comprendre qu’il n’y a pas la place pour deux Virapoullé à Saint-André ». Virapoullé-père aurait préféré que son cadet se consacre aux législatives, laissant l’aîné aller jusqu’au bout de son combat commencé depuis 25 ans sur le terrain à Saint-André. Il sait que l’entêtement de Laurent risque de faire perdre des voix à Jean-Marie et de faire triompher la gauche. Il sait que l’électorat du RN ne suivra pas un Virapoullé. Qu’un autre candidat du RN, en la personne de Jean-Michel Sautron, son ancien adjoint, soutenu par son ancien chauffeur, se prépare pour le même scrutin avec l’étiquette RN.

Raison pour laquelle, une rencontre devrait avoir lieu très prochainement entre les deux frères Virapoullé. Une première réunion avait été fixée au 12 octobre dernier, elle a été annulée car Laurent se trouvait hors du département, comme c’est souvent le cas puisqu’il vit entre la Réunion, Maurice, l’Angleterre et Paris en raison de ses activités professionnelles et de sa vie familiale. Un deuxième rendez-vous a été pris pour le dimanche 26 octobre à 10h30 ; Annulé également par le cadet, qui préfère seulement un café, à 7h30, ce lundi. La réunion de la dernière chance pour une réconciliation entre les deux frères ?

Tout espoir d’union fraternelle chez les Virapoullé, tant voulu par le paternel, avant les municipales de mars prochain, ne semble pas vraiment être en bonne voie. En attendant, Jean-Marie Virapoullé, de son côté, continue à rassembler. Après le chef d’entreprise Jean-François Ramassamy, mercredi, c’est l’avocate Sylvie Moutoucomorapoulé qui l’a rejoint ce jeudi. Tous deux, candidats aux municipales de 2020 à Saint-André, avaient globalement obtenu un peu plus de 2 000 voix. La suite, au prochain épisode du feuilleton des municipales, qui va devenir de plus en plus haletant.

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

33 Commentaires

  1. Didier sur SIN DNI , trônant comme un mâle déchu dans un resto devenu QG d’ego surdimensionnés. Entre deux plats, secouant un shaker, un défilé montrant des femmes à demi touni , un verre d’alcool à la main et trois intrigues, il croit encore tirer les ficelles… sauf que la malédiction du « tout-puissant déchu » plane déjà au-dessus de son dessert. Qu’il trinque tant qu’il veut , la fin du banquet, c’est toujours la même : Sarko cocorico en « chapeau », version locale.

    • Parler de trahison alors que c’est la meme famille. C’est pas fruteau ou bédier non plus, laissez un peu les gens faire leurs choix et respectez cela surtout.
      Jean Marie a fait de la politique avec la base de son père, cette base se cherche entre jmv et laurent, faut comprendre un peu.

  2. Moi je dis c’est pas juste je suis parti à la réunion Émile tomas quel misère ! Je voulais manger legine y’avait dorade et je voulais Didier y avais morel ! Beaucoup de monde de st denis pourtant jean paul a invité beaucoup de monde !

  3. Laurent Virapoulle : un futur maire… à temps partiel ?

    La question mérite d’être posée : Laurent Virapoulle sera-t-il vraiment disponible pour les habitants de Saint-André après les municipales de mars 2026 ?
Beaucoup s’interrogent sur la capacité du candidat à concilier ses multiples activités et une présence effective sur le terrain. Entre La Réunion, Maurice, Paris et l’Angleterre où sa fille poursuit ses études, Laurent Virapoulle mène une vie partagée entre obligations professionnelles et engagements familiaux. Rien de condamnable, certes. Mais quand on prétend diriger une commune de plus de 60 000 habitants, la disponibilité n’est pas un luxe : c’est un devoir.

    Or, une évidence s’impose : être maire, c’est avant tout être disponible. Les Saint-Andréens ont besoin d’un élu présent, à l’écoute, capable de répondre rapidement aux urgences locales. L’engagement municipal ne souffre ni l’éloignement ni l’absentéisme.

    La question demeure : Laurent Virapoulle pourra-t-il vraiment assumer la proximité qu’exige la fonction ?

  4. Laisser ces deux frères dans leurs élections, si ils ont une vision différente pour st andré alors tant mieux, c’est la démocratie, ils proposeront un projet différent et la population fera son choix.
    Pas la peine de taper sur les militants qui méritent pas d’être souiller de la sorte.

  5. A Saint-André c’est la cata peut-être mais des candidats solides existent et on n’est pas obligé de se focaliser sur les Virapoullé. FRUTEAU, qui a fait un excellent mandant et BEDIER qui arrange la ville mais pas l’humain. A part ces deux là, on se tape des Virapoullé en fait… ce sont déjà des perdants quoiqu’il arrive.

  6. pauvre Sabrina Benoit ! se faire honte étant femme pour de l’argent , elle a osé demander aux seniors et à des malades qu’elle transportait en ambulance qu’il faut voter Laurent virapoullé car il donne beaucoup d’argent et qu’elle même a déjà gagné beaucoup , honte à vous madame , vous êtes une mère de famille , avec vous pensez à vos enfants ? quelle valeur vous enseigner à vos enfants madame ? vous prostituer pour la famille virapoullé.

  7. Plus de 40 de Vira à St andré ville dans le fénoir et ville la plus en retard en terme d’aménagement et de structurs. .

    Problèmes de l’eau non résolus et il voulait vendre de l’eau zux pays arabes ! Sic

    On ne parlera pas de ce qui s’est passé dans les urnes (???) me racontait mon grand pere. Seul dieu jugera.

    On a oublie la disparition du coffre fort il y a plus de 20 ans.
    On ne parlera pas de nombreuses affaires.

    Fayard ? Quelle catastrophe et faits divers chaque mois.

    Tournos la page des Vira., dynastie.
    Un port pour ….
    Legines ? Pour les Saint andreens c’est boîtes sardines.

    Saint André a besoin de lumière.

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