La campagne pour les élections municipales de mars 2026 s’anime à Sainte-Suzanne. Ce samedi 22 novembre, devant plusieurs dizaines de sympathisants réunis dans une salle de réception du quartier « Commune Carron », Johann Idame (entouré de Jean-Max Richard et de Josette Ogire sur notre photo de Une), fonctionnaire de police au tribunal de Saint-Denis, a officiellement annoncé sa candidature à la mairie. Déjà présent sur la scène politique lors des élections départementales de 2021, il se lance cette fois dans la bataille des municipales.
Lors des élections départementales de 2021, le duo formé par Johann Idame et Josette Ogire avait récolté 4 982 voix dans leur canton, dont 3 500 à Sainte-Suzanne, qui fait partie du canton. Un résultat que le candidat estime encourageant : « Il a montré qu’une partie importante de la population attend autre chose, une autre manière de faire », a-t-il rappelé.
Entouré de Josette Ogire, de Jean-Max Richard et d’autres colistiers, il affirme aujourd’hui aborder le scrutin de mars 2026 « avec confiance et détermination ». Johann Idame a 48 ans. Il a été adjoint au maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé, de 2014 à 2020. Il était délégué aux sports. Johan Idame est du centre-droit. Il devrait obtenir le soutien de Cyrille Melchior (lui même candidat à Saint-Paul), président du Département.
Josette Ogire, 56 ans, est maman de 3 enfants et grand-mère de 2 petits-enfants. Elle est conseillère technique au Département, a beaucoup travaillé dans le social. Elle a été élue au sein de la majorité municipale de Maurice Gironcel à Sainte-Suzanne de 2008 à 2020. Jean-Max Richard dont le papa a été employé communal à Sainte-Suzanne durant près de 47 ans, a longtemps milité au sein du PCR aux côtés de ce dernier. Il est père de 4 enfants et grand-père de 9 petits-enfants. Jean-Max Richard a travaillé pendant 33 ans à la mairie de Sainte-Suzanne avant de partir pour la Cinor où il occupe le poste de chargé d’opération.
Un projet fondé sur trois mots clés : proximité, fidélité, transparence
Pour cette nouvelle campagne, l’équipe Idame met en avant un projet construit autour de trois principes : « la proximité », pour renforcer la relation entre les habitants et leurs élus; « La fidélité », qu’il associe à la loyauté et à l’engagement durable envers la population et « la transparence », qu’il promet d’appliquer à la gestion municipale et aux décisions futures.
Au cours de sa conférence de presse, Johann Idame et ses colistiers ont présenté une série de propositions concrètes. Leur programme couvre de nombreux domaines : action sociale, logement, développement du sport, soutien au monde associatif, préservation de l’environnement, sécurité et aménagement du territoire. L’objectif annoncé : « offrir un cap clair pour une commune qui a besoin de stabilité et de sérénité ». Leur message de rupture porté par le slogan “Le changement, c’est nous”; « Pou zot, avek zot, nou lé candidat; Le vent du changement doit souffler encore plus fort ».
Face à ses soutiens, le candidat n’a pas caché sa volonté d’incarner une alternative à l’administration actuelle. Lors de son intervention, Johann Idame a évoqué ce qu’il qualifie « d’instabilité politique » au sein de la municipalité. Il a notamment critiqué l’atmosphère qui, selon lui, « nuit à l’efficacité de l’action publique ». Ces déclarations, qu’il assume publiquement, visent à positionner son équipe comme une option de renouveau pour Sainte-Suzanne. Au soir des départementales de 2021, il avait assuré à la population de Sainte-Suzanne de revenir. Ecoutez le candidat tête de liste Johann Idame, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :
Les mesures concrètes proposées par Idame et son équipe. Dans le domaine du social : redonner du sens au CCAS (Centre communal d’action sociale), « un acteur clé de l’action sociale. « Il y a 80 associations à Sainte-Suzanne, mais la Maison des associations n’existe plus », constate Josette Ogire. Pour le portage de repas à domicile en faveur des personnes âgées, « il y a une liste d’attente; Les vieux mounes na le temps de mourir avant que le repas i arrive », observe-t-elle. Qui propose de créer des emplois d’adultes-relais. Elle aspire également, toujours dans le domaine du social, à « une politique financière plus rigoureuse » et prône « plus de solidarité et d’humanité ». En maitière de logement, Johann Idame plaide en faveur « d’une relation plus forte avec le Département dans le cadre de l’amélioration de l’habitat » ainsi que « pour une réévaluation de l’aide financière de 3 000 € accordée aux familles par la Cinor ».
Dans le domaine des équipements sportifs et culturels, le candidat plaide pour la mise en place « d’infrastructures de qualité ». Il pense notamment à donner « une dimension régionale » au stade du Bocage d’autant que « nous avons deux clubs de foot qui passent en 1ère division l’année prochaine ». Il propose par ailleurs, s’il est élu maire, de mettre en place « une aide financière pour le déplacement des athlètes » afin « d’encourager la pratique d’un sport », ainsi qu’une aide pour le déplacement des élèves.
Dans le domaine de l’Environnement, il annonce s’appuyer sur l’association « Respire Bel Air » dont les propositions faites à l’actuelle majorité municipales « sont restées jusqu’à présent lettres mortes ». Le candidat Idame préconise également, en matière de sécurité, « le recrutement des ASVP afin de venir en aide aux policiers municipaux ».
Dans le domaine des voiries, Jean-Max Richard constate « qu’une grande partie des chaussées de la commune est dégradée » et que « 70% des caniveaux sont à ciel ouvert ». Sans compter « qu’il n’existe plus de marché d’éclairage public en raison de l’affaire du Sidélec ». Si l’équipe d’Idame arrive au pouvoir, « on va y remédier à tout cela », dit-il. Un petit mot aussi en direction des employés communaux. « Je suis fils d’une employée communale; Ma mère a été pendant 48 ans à la cantine scolaire. Si je suis élu, je serai le maire de tous les employés municipaux », promet Johann Idame, qui a dénoncé « les pressions faites par le maire sur le personnel communal en période électorale ».
À quatre mois de l’élection, la candidature Idame s’inscrit désormais officiellement dans la course municipale. Entouré d’un noyau de militants fidèles, le fonctionnaire de police espère transformer son ancrage électoral de 2021 en véritable dynamique pour 2026. « Le changement, c’est nous », répète le candidat, convaincu que son projet peut répondre aux attentes d’une partie croissante des habitants. Les prochaines semaines diront si cette ambition parvient à s’imposer dans un paysage politique local particulièrement animé.



Un flic à la tête de Sainte Suzanne, c’est non !
En plus un mec de droite, cette droite qui est partisane de continuer à vider les finances publiques pour arroser le patronat et veut nous faire bosser jusqu’à 65 ans et revenir sur tous nos acquis sociaux.
C’est non !