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Mpox ou « variole du singe » ce qu’il faut savoir

3 min de lecture
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Hier le 22 aout 2024, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Nicolas Thevenet, directeur adjoint à la veille et à la sécurité sanitaire à l’ARS Réunion. C’est dans un bureau sobre que j’ai pu m’entretenir avec lui, dans le but de faire un point sur ce virus qui suscite bien des interrogations :  le Mpox, plus communément connu sous le nom de variole du singe. Avec la montée des inquiétudes parmi nos auditeurs de Freedom et la population réunionnaise, il m’a semblé essentiel de lever le voile sur cette maladie, en éclairant les zones d’ombre, afin d’éviter toute psychose inutile.

Monsieur Thevenet, d’une voix posée et assurée, a commencé par nous rappeler les origines de ce virus. Le Mpox trouve sa source dans certaines régions d’Afrique centrale et occidentale, où il circule de manière endémique chez certains animaux.

Mais comment contracte-t-on le Mpox ? Là encore, Nicolas Thevenet a été clair. La transmission entre humains se fait principalement par contact étroit avec une personne infectée, que ce soit à travers des lésions cutanées, des sécrétions respiratoires, ou encore via des objets contaminés comme la literie ou les vêtements. Il est aussi possible de contracter le virus par des relations sexuelles non protégées, d’où l’importance d’utiliser des préservatifs et d’éviter la multiplication des partenaires ainsi que les conduites à risque. Ce n’est donc pas un virus qui se propage aisément dans l’air comme la grippe ou le Covid-19. Par conséquent, le risque de contamination pour la majorité d’entre nous reste très limité, tant que nous adoptons des mesures de précaution simples.

Pour éviter toute contamination, il est recommandé de limiter les contacts étroits avec les personnes présentant des symptômes, d’adopter une bonne hygiène des mains, et de désinfecter les surfaces et les objets susceptibles d’avoir été en contact avec un malade. Le respect strict des règles d’hygiène reste l’un des moyens les plus sûrs de se prémunir contre les risques de contamination. Monsieur Thevenet a également mentionné l’importance de la vigilance sans pour autant sombrer dans l’excès de précaution. L’ARS veille activement, prête à intervenir au moindre signalement suspect.

Une question cruciale a bien sûr été abordée : devons-nous nous inquiéter ici à La Réunion ? Nicolas Thevenet a tenu à rassurer la population. Même si l’île est proche de l’Afrique et de Madagascar, où des cas pourraient potentiellement survenir, les autorités sanitaires locales sont sur le qui-vive. À ce jour, aucun cas de Mpox n’a été détecté à La Réunion, et le risque d’introduction reste faible. Les médecins à La Réunion ont été briefés sur la conduite à tenir en cas de patients présentant des symptômes. L’ARS, ainsi que les autorités sanitaires des pays proches de notre île, sont en contact et doivent se rencontrer afin de mettre en place des protocoles visant à empêcher la propagation du virus. La vigilance est de mise, mais il n’y a pas lieu de céder à la panique.

En conclusion, ce que je retiens de cet échange, c’est qu’il est primordial de rester informé, de comprendre comment ce virus fonctionne, mais surtout de ne pas succomber à la peur. L’ARS, sous la direction de personnes comme Nicolas Thevenet, est là pour veiller à notre sécurité sanitaire et s’assurer que nous soyons préparés à toute éventualité. Il est donc essentiel que chacun d’entre nous reste calme et continue à vivre sereinement, tout en étant attentif aux informations diffusées par les autorités compétentes.

Cet entretien m’a permis de mieux comprendre la situation et j’espère que ces informations contribueront à dissiper vos inquiétudes, en vous offrant une vision claire et apaisée sur le Mpox. Restez informés, restez prudents, mais surtout, restez sereins.

Les réponses à toutes les questions que vous vous posez dans cette interview en vidéo :

1 Commentaire

  1. le buzz OMS sur le Moneypoxch…

    Deux mois avant que Tedros ne déclare la pandémie de Monkeypox, l’une de ses sociétés écrans a acheté des actions de BAVARIAN NORDIC, la même société qui a acheté Pfizer et Moderna…

    Curieusement basé à Gibraltar…

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