Missiles iranniens sur Israël : un tournant dans l’escalade régionale (vidéo)

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Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, l’Iran a procédé à un envoi de missiles contre Israël, marquant une étape majeure dans l’escalade des hostilités entre les deux puissances rivales. Cette attaque, sans précédent par son ampleur, a suscité l’inquiétude de la communauté internationale et ravivé les craintes d’un embrasement régional.

Une attaque annoncée comme une riposte

Selon les autorités iraniennes, ces frappes visaient à répondre à des actions hostiles qu’elles attribuent à Israël, notamment des frappes présumées sur des cibles iraniennes ou des alliés de Téhéran en Syrie et dans d’autres zones de conflit. L’Iran a affirmé agir dans le cadre de la « légitime défense » face aux « agressions » répétées de l’État hébreu.

Les missiles auraient ciblé des sites militaires israéliens stratégiques. Si certaines interceptions ont été revendiquées par les systèmes de défense israéliens — notamment le Dôme de fer et la fronde de David — des dégâts matériels sont signalés, bien que les autorités israéliennes restent prudentes sur le bilan.

Un nouveau seuil franchi dans la confrontation

L’attaque au missile constitue un changement majeur : jusque-là, les tensions entre Israël et l’Iran s’exprimaient indirectement, par l’intermédiaire de frappes aériennes, de cyberattaques ou par le biais de groupes alliés comme le Hezbollah ou des milices en Syrie et en Irak.

Le choix d’une attaque directe au missile fait craindre un cycle de représailles difficile à contenir. Les experts s’interrogent sur la suite : une riposte israélienne directe sur le sol iranien ? Un appel des deux camps à la désescalade via les canaux diplomatiques ?

L’espace aérien iranien restera fermé jusqu’à samedi

L’espace aérien iranien restera fermé jusqu’à samedi après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé plusieurs régions en Iran, a rapporté un média d’Etat.

« L’Organisation de l’aviation civile (…) a annoncé dans des avis aéronautiques (NOTAM) que l’espace aérien du pays serait fermé jusqu’à demain, samedi », a rapporté l’agence de presse officielle Irna.

Selon un communiqué du ministère iranien des Transports, la fermeture de l’espace aérien vise à protéger la population et les infrastructures dans un contexte jugé « extrêmement instable ». Cette décision concerne l’ensemble du territoire iranien, y compris les zones frontalières sensibles comme le golfe Persique et les abords du détroit d’Ormuz, axe stratégique pour le transport mondial de pétrole.

Les autorités iraniennes précisent que cette mesure est temporaire mais pourrait être prolongée « tant que les conditions de sécurité ne sont pas réunies ».

Des conséquences immédiates pour le trafic aérien

La fermeture de l’espace aérien iranien oblige de nombreuses compagnies à revoir leurs plans de vol. Plusieurs trajets reliant l’Europe à l’Asie, passant habituellement au-dessus de l’Iran, doivent désormais être déviés, allongeant la durée des vols et augmentant les coûts pour les transporteurs.

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et d’autres organismes internationaux ont recommandé aux compagnies aériennes d’éviter la zone jusqu’à nouvel ordre.

Il est très probable que les cours du pétrole réagissent à la hausse tant que la situation restera incertaine. L’ampleur de cette hausse dépendra de l’évolution :

  • Si le détroit reste sécurisé : hausse modérée (liée à la nervosité des marchés).

  • Si un risque concret pèse sur la navigation : hausse marquée et durable.

Réactions internationales

De nombreuses capitales occidentales et régionales ont appelé à la retenue, redoutant une guerre ouverte qui déstabiliserait davantage la région. Les États-Unis, allié majeur d’Israël, ont réaffirmé leur soutien à la sécurité de l’État hébreu, tout en exhortant à éviter un engrenage militaire incontrôlable.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a été saisi en urgence pour examiner la situation et tenter de promouvoir des solutions diplomatiques.

Donald Trump salue une opération « excellente » et plaide pour la diplomatie

Alors que la situation au Moyen-Orient reste explosive après les frappes menées par Israël sur des sites stratégiques en Iran, l’ancien président américain Donald Trump a réagi ce samedi lors d’une déclaration publique. Sans surprise, il a exprimé son soutien à l’action israélienne, tout en appelant à relancer les voies diplomatiques pour éviter un conflit régional majeur.

Donald Trump a salué ce qu’il a qualifié d’« excellente opération » menée par Israël contre des infrastructures iraniennes, affirmant qu’« Israël a parfaitement le droit de se défendre face aux menaces iraniennes » et que « les États-Unis doivent toujours soutenir cet allié stratégique ».

L’ex-président, qui brigue à nouveau un mandat, a également insisté sur le « professionnalisme » des forces israéliennes et a rappelé sa propre politique de fermeté à l’égard de Téhéran lorsqu’il était à la Maison-Blanche.

Dans un ton plus nuancé, Donald Trump a souligné que « la diplomatie n’est pas morte » et qu’il reste possible d’« éviter une guerre ouverte qui serait destructrice pour toute la région ». Il a invité l’administration actuelle à « faire preuve de fermeté tout en cherchant un accord solide qui garantisse la sécurité des États-Unis, d’Israël et de leurs partenaires ».

Trump s’est également dit prêt, s’il était élu, à « rétablir un rapport de force qui conduirait l’Iran à négocier sérieusement ».

6 Commentaires

  1. « Macron veut défendre l’Ukraine.
    Macron veut défendre Israel.
    Moi, si j’étais lui, je commencerais plus doucement.
    J’essaierais de sécuriser les Champs-Élysées, un soir de match.
    Et je ferais en sorte de protéger mon intégrité physique, face a des octogénaires…
    Je me comprends… »

  2. Population : Israël compte environ 9,5 millions d’habitants (2023), contre 88,5 millions pour l’Iran, soit près de 9 fois plus.
    Armée active : Israël dispose d’environ 170 000 militaires actifs, l’Iran environ 610 000.
    Réservistes : Israël a 465 000 réservistes, l’Iran environ 350 000.
    Budget militaire : Israël dépense environ 24 milliards USD, l’Iran autour de 10 milliards USD (estimations 2023).
    Technologie militaire : Israël excelle en technologie avancée (drones, cybersécurité), l’Iran mise sur des missiles balistiques.
    Conscription : Obligatoire en Israël (hommes et femmes), volontaire en Iran.
    Forces paramilitaires : Iran a le Corps des Gardiens de la Révolution (150 000), Israël n’a pas d’équivalent.
    Alliances : Israël est soutenu par les États-Unis, l’Iran par la Russie et la Chine.
    Capacité nucléaire : Israël aurait un arsenal nucléaire non déclaré, l’Iran enrichit l’uranium sans arme confirmée.

  3. les medias commencent par manipuler l’information alors que c’est bien le Youyou qui a commencé par envoyer des missile en premier sur les Iraniens,
    les frappes préventives des Israéliens du détraqué Netanyahou et les survols de l’Iraq, de la Syrie par les F16 et F35 ont bien commencé du coté Israélien.,
    en tirant sur les logements des militaires dans les barres d’immeubles , au mépris des voisins des étages supérieurs et inférieurs.
    et nos détraqués de France disent que les Israéliens ont le droit de se défendre ?

    et les Iraniens n’ont ils pas le droit de se défendre aussi, ?
    encore le 2 poids 2 mesure des dégénérés du gouvernement français..
    il faut garder la neutralité dans ces affaire mais nos débiles corrompus veulent impliquer la France dans une 3eme guerre mondiale

  4. La France est comme une prostituée. Son président Manu est à son image il met son nez dans tous les affaires qui puent, quitte à recevoir des baffes avec sa femme. Là il veut soutenir la grappe de Netanyahu.

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