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Mirage 2000 : Laurène, une enfant du péi aux commandes de la foudre

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Le ciel de Sainte-Marie n’a pas seulement été déchiré par des réacteurs ce mardi : il a été conquis par une enfant du pays. Oubliez les cartes postales et le calme des hauts, la lieutenant Laurène est revenue sur son île à bord d’un Mirage 2000D, un monstre d’acier de plusieurs tonnes capable de fendre l’air à Mach 1.4. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune navigatrice officier système d’armes ne fait pas dans la dentelle.

L’audace en postcombustion

Tout commence par un baptême de l’air à huit ans à l’aéroclub de Roland Garros. Le coup de foudre est immédiat, mais la réalité est brutale : piloter coûte cher, trop cher. Le rêve est mis au frigo, mais le feu sacré, lui, reste brûlant sous la cendre. À 23 ans, Laurène décide de forcer le destin et pousse la porte du CIRFA. Le message de l’armée est clair : on vous offre les ailes, apportez-nous le moteur.

Depuis, son ascension est verticale. École de l’Air en 2019, Cognac, puis l’affectation au prestigieux escadron de chasse de Nancy. Aujourd’hui, son quotidien se passe à très basse altitude et très haute vitesse, là où l’erreur n’existe pas.

« Kan i koz ek boukané… »

Être une femme dans ce milieu de haute technologie et de testostérone ? Laurène balaie la question avec un haussement d’épaules et un sourire. Dans un Mirage 2000, le kérosène n’a pas d’odeur de parfum et l’ordinateur de bord ne regarde pas les cils. On est un officier, point barre. Sa réussite, elle la doit à sa niaque et à une confiance en soi en béton armé.

Elle n’hésite d’ailleurs pas à dégainer l’humour péi pour résumer sa philosophie de mission : « Kan i koz ek boukané, sosis res pandiyé ! ». En clair : quand on est dans le cockpit pour une mission stratégique comme l’exercice Sawabi, on laisse les distractions au vestiaire et on se concentre sur la cible.

Une fierté en plein vol

Revenir poser son chasseur sur la piste de son enfance après un vol de 4 000 km depuis Djibouti est une consécration. Devant les classes de défense et les officiels, Laurène n’était pas juste une militaire en démonstration ; elle était la preuve vivante pour toute la jeunesse réunionnaise que le plafond de verre n’est qu’une vue de l’esprit.

Si elle a pu passer des bancs de l’école de l’île aux commandes d’un Mirage 2000D, c’est que la trajectoire est ouverte pour tout le monde. À condition, bien sûr, d’oser mettre les gaz.

12 Commentaires

  1. ETHIENNE MIS ADORE BAND CREOLES COMME OU!!!OU DOIT CAUSE RIENQ EN Z’OREYL OU???ET OUT FAMILLE I DOIT FAIRE COMME OU ?? MAIS MIS ESPERE POU OU ET OUT BAND Z’ENFANT SI OU NéNA L’AVENIR SERRAS ROSES AVEC OUT MENTALITéES DE Z’OREYL ET CONTINUERS SUPORTE BAND NA ET OUT BAND Z’ENFANT eT OU MéME N’AURAS DES SURPRISES???

  2. ETIENE, ETIENE DIS LE MOI ,OU Lé PAREILLE RITA MITSOUKO,UNE PUTE EN GROS!!!SI C’ETAIT UN REUNIONAIS DE PURE SOUCHE OU N’AUREZ DEFENDE A LI COMME OU DEFEND SES GENS RAPPORTER???ALLEZ FAIT VOIR A OU DON!!! POUR MEMOIRE MON ADN Lé SUR QUE MOIN C’EST UN REUNIONAIS DE SOUCHE(PARSEQUE MOIN LA FINNI FAIRE LES ANNALYSES)MAIS OU OU DOIT ETRE UN DESCANDANT D’ESCLAVE QUI DOIT DIRE AMEN A TOUTES SORTE DE BLANC QUI DEBARQUE A LA REUNION??? N’ESTCE PAS????

  3. Y’a une autre fille aussi de la Réunion mème qui vient de décrocher sa licence de pilote de ligne ,y’a pas longtemps paru dans une presse local en ligne sur le web.

    Babouck à donner l’exemple, c’est une fierté pour nos jeunes , félicitation à elles

  4. MOIN Lé CONTENT, POUR ELLE MAIS CE N’EST PAS UNE ENFANT DU PAYS.QUI SA LA POND SA???? UN JOURNALISTE EN MANQUE DE VERITéES SURREMENT ET DE SENSATION ??(REUNIONAISE QUE LA VECCUS SUR NOTRE ILE QUELQUE ANNéES ET QUE LA FAMILLE Lé PAS REUNIONAIS DE SOUCHE???)

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