La SHLMR réfute toute idée de “bénéfices sur le dos des locataires”

1 min de lecture
5

La Société d’HLM de La Réunion (SHLMR) a publié une mise au point après des propos relayés dans les médias laissant entendre qu’elle aurait réalisé plus de 20 millions d’euros de bénéfices en 2024 « sur le dos des locataires ». L’entreprise juge cette affirmation inexacte et estime qu’elle ne reflète ni la réalité comptable ni le fonctionnement d’un bailleur social, tout en soulignant qu’elle a provoqué des réactions parfois virulentes envers ses collaborateurs.

Dans ses précisions, la SHLMR rappelle que son activité courante ne dégage pas de marge sur les loyers. Elle indique avoir enregistré en 2024 un résultat d’exploitation négatif de 6,2 millions d’euros, correspondant aux loyers perçus moins l’ensemble des charges liées à l’entretien, la maintenance, les emprunts et la gestion. Selon elle, aucun excédent n’est généré au détriment des locataires ; au contraire, les dépenses d’entretien, de maintenance et de gestion sociale ont été accrues malgré un contexte défavorable marqué par la hausse des taux, des coûts et des contraintes réglementaires. L’organisme souligne aussi la nécessité de renforcer l’entretien de son parc, où subsistent des situations délicates.

La SHLMR explique que les 20,4 millions d’euros évoqués proviennent d’un résultat exceptionnel, lié à un remboursement de taxes foncières par l’État. Dans le cadre d’un dispositif de financement partiel des travaux de réhabilitation, d’adaptation des logements et d’économies d’énergie, elle a reçu en 2024 un rattrapage global de 23 millions d’euros, correspondant à des travaux réalisés et payés entre 2020 et 2024. L’entreprise insiste : il ne s’agit ni d’une performance économique ni d’un enrichissement.

Enfin, la SHLMR affirme réinvestir 100 % de ses recettes dans son parc. Elle indique avoir engagé 250 millions d’euros en 2024, notamment pour la réhabilitation de 2 000 logements, l’adaptation de 400 logements par an pour les personnes âgées ou en situation de handicap, le gros entretien, ainsi que la construction de nouveaux logements sociaux et intermédiaires. L’organisme appelle à une lecture responsable des chiffres et réaffirme sa mission sociale auprès des ménages réunionnais.

5 Commentaires

  1. Oussa y lé toute ti case Tomi si zot té rapporte pas ? La pas maginé fait zot logement social uniquement pou moun qui vive d’aide social qui travail pas donc. Et pou d’autre na la chance d’avoir un salaire tous les mois de construire location vente. Té pourrez depuis dan temps. Mais non. Logement social la pousse comme des p’tis champignon.

  2. Un benefice pour ne pas se préoccuper des doléances des locataires, pourtant certzines ne demande pas beaucoup d ‘efforts financiers juste fiutre dehors ceux qui posent problèmes, mme Lenormand c possible que vous regarder un peu ce qui se passe a st pierre dans ce bureau ou règne une incompetence notoire des employés ?

    • Sans compter que na des bâtiments montés depuis dan temps 70 que y faut dégrainer car pu dan les normes ek installation électrique archaïque na encore ti carreaux comme l’hosto dan temps lontan. Arrête déconnez dont. Lé comme n’importe quel proprio li connait que c’est un investissement qui rapporte. Li sar pas louer pou un lap de temps et après y rapporte pu li rien. C’est son gaigne pain. L’argent facile. Asteur y choisi la tête locataire. Faut bien si y veut pas qui part en fumé -sans jeu d’mot- zot ti pécule.

      • Et cet qui bosse na un salaire li casque pou cet y paye pas. Comme li lé au milieu ni trop en haut ni trop en bas y calque à li dan la zone des cas sociaux alors que li paie tout plein pot. Magine la vie de tous ces moun là qui peut compter su les doigts qui se lèvent chaque matin pou apporte zot obole ? C’est des idiots qui s’ignorent ? Et sans compter que des fois -dépend où que ou crèche- out moyen locomotion lé en miette !

Répondre à nounours Annuler la réponse

Your email address will not be published.

Article précédent

Municipales 2026 à La Possession : CREA de Vanessa Miranville contre-attaque et défend son bilan

Article suivant

PLF 2026 : Stéphane Fouassin alerte le Sénat sur les Outre-mer et les RUP

Free Dom