La Réunion fête sans débordement : une leçon pour la métropole

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Alors que l’Hexagone peine à contenir les débordements lors de grands rassemblements, La Réunion vient de prouver, une fois de plus, qu’il est possible de faire la fête dans la joie, le respect… et sans heurts.

En l’espace de quelques semaines, trois événements majeurs ont rythmé la vie culturelle de l’île :

  • Le Sakifo Musik Festival à Saint-Pierre (6-8 juin) : près de 40 000 personnes ont vibré au son d’une programmation métissée.
  • La Fête de la Musique (21 juin) : plus de 60 000 participants à Saint-Denis, et des milliers d’autres aux quatre coins de l’île.
  • Le Grand Boucan à Saint-Paul (29 juin) : plus de 70 000 personnes réunies autour d’un carnaval spectaculaire.

Soit plus de 170 000 festivaliers, en seulement trois semaines, sans incident majeur rapporté. Aucun affrontement, aucune dégradation, aucune présence policière excessive. Juste de la musique, des rires, des couleurs, des générations réunies.

À Paris, le contraste est brutal :

  • Lors de la finale de la Ligue des Champions (31 mai), plus de 560 interpellations, 264 véhicules incendiés, deux morts et de nombreux pillages.
  • Pour la Fête de la Musique, à peine quelques semaines plus tard : six personnes poignardées, plus de 20 piqûres suspectes, des agressions, près de 400 interpellations, dont 89 à Paris.

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes.

Pendant ce temps, à La Réunion, les festivités rassemblaient des dizaines de milliers de personnes autour de la musique, des défilés et de la convivialité. Sans CRS, sans vitrines cassées, sans sirènes.

Ce contraste interroge : et si le vivre-ensemble réunionnais était la clé ? Héritée d’un métissage historique, la culture locale fait du respect une valeur partagée, et de la diversité, une richesse assumée.

Dans un pays souvent hanté par la peur du rassemblement, La Réunion propose un autre modèle. Un modèle où la foule se transforme en force tranquille. Où la fête devient un reflet de la société : unie, apaisée, résiliente.

5 Commentaires

  1. contrairement aux alertes sur les réseaux sociaux et les journaux en ligne, la réunion n’est pas un champ de guerre Inter ethnique, et non pas également générationnelle ..
    je ne suis pas aveugle ! je constate aussi une dérive comportementale, au quotidien

    • Mais c’est débile comme réaction ! un individu normal doit donc tout casser et le gars y laisse les autres en profiter sans tout casser c’est que lu lé un descendant zesclaves et que li lé esclave ??? Mais couillon c’est des bougs comme ou il faut envoye loin … Le karma y sa occupe corrige a ou un jour quand ou sa gain baisement

  2. C’est au quotidien qu’on fout le bordel localement, pas besoin d’attendre un évènement particulier. L’alcool coule à flots tous les jours, musique à gogo nuit et jour, violences intra-familiales chaque jour, conduite bourré ou sous stupéfiant voir les 2, caillassage de la police régulièrement agressions entre copains de beuverie, cambriolages,… On peut en citer à la pelle. Chaque territoire a son échelle de valeurs.

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