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La ministre Naïma Moutchou à Bras-Fusil : « il n’y a pas de sous-réunionnais, ni de sous-territoire » (Vidéos-Photos)

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Au terme de sa déambulation dans le quartier de Bras-Fusil à Saint-Benoit, ce vendredi après-midi, 28 novembre, juste après s’être rendue au siège de l’association AFECT (Association féminine de l’Est contre tristesse, tyrannie, traumatisme), présidée par Rolande Cazal, et visité la brigade de gendarmerie du secteur, Naïma Moutchou, en déplacement dans notre île depuis, hier, jeudi, s’est adressé un instant à la presse. Elle a déclaré que cette visite à Bras-Fusil était « très importante » pour elle car il a été question de sécurité, « et les questions de sécurité sont prioritaires ».

« Il n’y a pas de sous-réunionnais, ni de sous-territoire. Tout le monde a droit à la sécurité partout », a-t-elle insisté, en mettant l’accent sur « le partenariat, la coordination » des différents services de l’Etat, de la commune, de la gendarmerie, de la police municipale et des associations, qui fonctionne puisque, tous les gens avec qui j’ai discuté dans la rue m’ont dit que la quartier est aujourd’hui apaisé ».

Quant à savoir si l’Etat aura les moyens pour continuer à poursuivre cette politique contre l’insécurité qui reste malgré « l’apaisement conjoncturel » un sujet majeur, en sachant que le budget national 2026 n’a toujours pas été voté, la ministre annonce que « des dispositifs existent déjà, que d’autres vont venir et que des fonds sont disponibles. Il n’y aura pas de coupes budgétaires ». Elle reconnaît que, pour l’instant, « le budget est contraint, mais rien n’est figé et la contrainte, ça n’est pas l’austérité », a-t-elle. Ecoutez Naïma Moutchou, elle est au micro d’Yves Mont-Rouge :

Avant de faire ces déclarations devant la brigade de gendarmerie de Bras-Fusil, la ministre des Outremer (la 7ème depuis l’élection présidentielle de 2022), avait rencontré Rolande Cazal ainsi que les bénévoles de l’association AFECT qui, en moyenne, accueille chaque année plus de 1 200 personnes qui sont dans le besoin, à tous les niveaux. L’Association est située en plein cœur de Bras-Fusil, pas loin du nouveau poste de la police municipale et à 10 minutes à pied de la brigade de gendarmerie. Ecoutez Samuel, chercheur-doctorant, de l’association EFECT, il est aux côtés de la présidente de l’association.

AFECT qui, depuis sa création en 2011, est venue en aide à des milliers de familles en situation de précarité. Grâce aux aides de l’Etat, de la municipalité, de la SIDR et d’autres encore, elle a mis en place tout un dispositif pour subvenir aux besoins des plus nécessiteux. Mais Rolande Cazal, explique, par ailleurs, que si elle avait les moyens, elle aurait volontiers recruter un psychologue.

A Bras-Fusil, la ministre, accompagnée du préfet Patrice Latron, a été accueillie par le maire de Saint-Benoit Patrice Selly, des élus de la majorité municipale bénédictine, par le sous-préfet de l’arrondissement Est, Fabrice Bonicel. Sans oublier les représentants des forces de l’ordre du secteur. Ecoutez Patrice Selly sur la sécurité dans le quartier :

La ministre Naïma Moutchou s’est ensuite baladée dans le quartier en marchant durant près d’une trentaine de minutes pour rejoindre la brigade de gendarmerie du quartier, en prenant le temps de s’arrêter et d’échanger avec les habitants, qui sont unanimes à reconnaître que « l’insécurité a reculé depuis que les gendarmes et les policiers municipaux s’y sont installés ». Une visite guidée par le commandant Vinet, avec à ses côtés les autres personnalités politiques et militaires, sans oublier les gendarmes en fonction à Bras-Fusil.

La ministre Naïma Moutchou et Patrice Selly, le maire de Saint-Benoit (avec l’écharpe tricolore). Crédit photos-vidéos : Yves Mont-Rouge
Le quartier de Bras-Fusil où vivent de nombreuses familles mahoraises dans les logements sociaux.
De gauche à droite : l’élue municipale Sylvie Pomeng-Payet; Le sous-préfet Fabrice Bonicel; Le préfet de la Réunion Patrice Latron et la ministre des Outremer
Samuel de l’association AFECT, Le préfet, Roande Cazal, la présidente d’AFECT et la ministre
L’élu municipal Bruno Robert, la ministre et Rolande Cazal (AFECT)
La ministre Naïma Moutchou écoutant les explications du commandant Vinet concernant les dispositifs de sécurité dans ce quartier de Saint-Benoit.

A gauche sur la photo (corsage rouge), Rachel Chane-See-Chu, conseillère de la ministre des Outremer. Elle est native de Saint-Benoit.
La ministre en discussion avec un commerçant de Bras-Fusil.

 

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

7 Commentaires

  1. Et pourquoi si ont n’est pas un sous territoire et des sous reunionnais
    Pourquoi ont ne se sent plus chez nous sur notre petit caillou.
    Pourquoi beaucoup trop de gens exterieur rentre et sont mieux traiter et mieux lotis ( aucune ref à une culture ou endroit specifique je prècise, je parle en général) que nous les originaire natifs de l’ile de generation en generation.
    La justice inconnu quand ils s’agit de defendre nos intérêts, l’état absent quand il s’agit d’aider ses ultramarins face à la duretè de la vie chère la seul chose pour laquelle ont connais les reunionnais c’est lors des élections municipale, départementale, regionale, présidentielle…les rares moments où chaque individus et vus, connu et solliciter: les fameuse élections.
    Franchement quand je voit une personne mendier dans la rue c’est un crève coeur pour utilise l’argent de l etat de l’union européennes il y a du monde, des projets… Mais aider les gens nadas.. Triste

  2. Bizarre que la pas eu de bruit, personne dann chemin, même toutes bande mamas Mahoraises avec zot tràlé poussette té dans zot case,
    En tout cas, moin la rien vu…..et, c’est sans doute pou ça que mes imbéciles de voisin la fait la fête toute la nuit, et que mi la pas dormi.

  3. Il n’y a que l’une des communes les plus pauvres de France alors qu’elle n’était jamais tombée si bas! Pas de sous territoire ni de sous réunionnais? Mais on laisse qu’il y ait des sous mahorais, à la Réunion! Il y a aussi des sous noirs, victimes de racisme! Et le pire, c’est que l’élu, choisi pour sa couleur de peau ne défend les victimes cette injustice! Et pourtant, il est avocat. Nous l’avions choisi pour défendre nos droits mais pour un peu de pouvoir, pour de l’argent, on oublie nos idéaux! Il a oublié d’où il vient. Il vient de Bras Fusil mais il est devenu riche et a oublié les pauvres. Amener une ministre pour faire le buzz ou avoir des subventions mais sans créer du lien social, le compte n’y est pas.

  4. Madame la Ministre, il n’ y a pas de sous reunionnais, il y a des sous marins. Pour créer le désordres, le chaos , c’ est leur objectif. Que les reunionnais prennent conxience, jettes un coup d’ oeil derrière, à gauche et à droite . Réfléchissez, ne restez pas ignorant, vous n’ êtes pas ignorant. Merci

  5. sa c’était bien 1 maillage de coup monter pour dire que bras fusil la calme un peu depuis des années les ministre i viennent à la réunion n’a point monde i gagne à proche qu’importe.les poste k ses monsieur et mesdames i okup la c’est bien 1 maillage i voir bien les élections i approche mi espère k ratenon i fera pa de out un boucher

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