La Case à Pains contrainte de fermer après une liquidation judiciaire

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Le tribunal de commerce  de Saint-Denis a tranché sur le sort de La Case à Pains : l’enseigne ne poursuivra pas son activité. Les magistrats ont prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise, une décision qui entraîne mécaniquement la cessation totale de l’exploitation et la fermeture des points de vente.

La direction acte par ailleurs la fin d’un long parcours judiciaire entamé il y a dix-huit mois, au moment de l’ouverture d’une procédure de redressement. L’entreprise affirme pourtant avoir avancé jusqu’au bout sur une sortie de crise : un plan aurait été validé par l’administrateur judiciaire, avec l’adhésion d’une très large majorité de créanciers — 97 %,   et un repreneur avait même été identifié en juillet 2025.

Mais ces éléments n’auraient pas pu se concrétiser, l’enseigne évoquant des dysfonctionnements procéduraux qui auraient fait échouer l’issue attendue.

Cette fermeture met un terme brutal à l’aventure de La Case à Pains, avec des conséquences directes pour les salariés, au centre des préoccupations exprimées dans uncommuniqué. La direction rend hommage à leur implication et insiste sur un point : à ses yeux, l’entreprise ne s’éteint pas parce que la clientèle aurait manqué ou parce qu’aucune solution n’aurait existé, mais parce qu’un enchaînement de contraintes et de blocages administratifs a rendu impossible la poursuite du projet.

5 Commentaires

  1. CASE A PAINS : LE PERE NOEL CAPITALISTE EST UNE ORDURE !

    Le tribunal de commerce de Saint-Denis a tranché sur le sort de La Case à Pains : l’enseigne ne poursuivra pas son activité et 170 salariés vont perdre leur « gagne pain »… eux qui trimaient depuis des années pour fournir la population en pain et autres viennoiseries. C’est le comble !

    Voilà bien dans quelle société pourrie les travailleurs sont condamnés à vivre.

    La société capitaliste leur offre le choix qu’entre l’exploitation sur leurs lieux de travail ou la porte… et la rue !

    Il est temps que les exploités se rebellent contre ce système infernal qui les broie, eux et leurs familles.

    À bas le capitalisme, les travailleurs produisent toutes les richesses, ce sont eux qui devraient diriger la société !

  2. Et bien quand tu apprends que 170 salariés vont perdre leur boulot à quelques heures de la commémoration du 20 décembre 1848, date de « libération » des esclaves à La Réunion, tu te dis que les travailleurs ne sont pas sortis de l’esclavage (salarié) 177 ans plus tard !

    On est quand même toujours dans une pourriture de système où une minorité de profiteurs, et de leurs complices au sein de l’Etat, peuvent décider d’un trait de plume du sort, de la vie de 177 individus et de leurs familles.

    Rien à foutre de ce qu’ils vont devenir, de la merde dans laquelle ils vont se retrouver !

    T’as envie de danser un maloya dans ces conditions quand tu sais qu’à côté de toi, 177 hommes et femmes vont tout perdre ?

    Où est passé l’esprit de révolte qui animait les marrons d’antan ?

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