Alors que l’épidémie de Chikungunya continue de progresser à La Réunion, le vice-président du Département, Jean-Marie Virapoullé, propose deux mesures pour renforcer la lutte contre le virus : le recours à la technique de l’insecte stérile et le remboursement des répulsifs anti-moustiques.
« Deux mesures concrètes et efficaces contre le Chikungunya
L’épidémie du CHIKUNGUNYA touche très fortement la Réunion actuellement et malheureusement la situation n’est pas sous contrôle: on estime que 100 000 personnes ont déjà été touchées avec 6 décès causés par le Chikungunya, 14 nouveaux nés ont été hospitalisé en soins intensifs ou en réanimation. Les formes chroniques commencent à apparaitre.
Autre constat, les Réunionnais n’adhèrent pas à ce jour à la campagne de vaccination destinée à immuniser la population à risque et à limiter la propagation du virus.
Il est donc important pour ralentir fortement cette épidémie, de compléter le plan de lutte contre le Chikungunya. Dans ce contexte, je propose de mettre en œuvre deux mesures complémentaires concrètes, innovantes et répondant aux attentes de la population :
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le déploiement de la technique de l’insecte stérile,
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le remboursement des produits répulsifs anti-moustiques.
La technique de l’insecte stérile(la TIS) est le fruit de 14 ans de recherche réunionnaise financée notamment par la Région et le ministère de la santé, portée par l’IRD et le CIRAD. Cette méthode protectrice de notre environnement est reconnue par l’OMS. Elle consiste à effectuer des lâchers massifs de moustiques tigres mâles préalablement stérilisés par irradiation et de répéter cette opération toutes les semaines sur une longue durée. Les essais réalisés en zone urbaine de la ville de Sainte-Marie sur une superficie de 20 HA en 2021 pendant une période d’environ un an, ont confirmé l’efficacité du dispositif. La technique de l’insecte stérile aura deux conséquences positives :
– une réduction immédiate de 80 % du nombre de piqûres par le moustique,
– la production d’œufs non fécondés conduisant à une diminution de 60% de la population de moustiques.
Cette méthode permettrait ainsi de contrôler efficacement l’épidémie de Chikungunya à court et à long terme.
Il est donc urgent de déployer la TIS sur notre île à une large échelle et notamment au niveau des principaux foyers de cette maladie et des zones à risques (les EHPAD , les hôpitaux ,foyers infectieux…).
Une entreprise installée depuis un an à Montpellier propose la commercialisation de ces moustiques stérilisés. La fondatrice de cette société s’est appuyée sur la recherche réalisée dans ce domaine dans notre île pour créer son activité.
La Région et l’Etat ont à la suite de l’épidémie de Chikungunya de 2005 eu la clairvoyance de financer la recherche réunionnaise pour limiter la survenue de ce type d’épidémie: la TIS dont le projet de recherche a été financé par notre argent sur la terre réunionnaise doit en urgence servir à protéger notre population.
Enfin, il existe une large adhésion de la population sur l’utilisation des répulsifs qui assure une prévention efficace contre la transmission du Chikungunya. Cependant, beaucoup de familles n’ont pas les moyens financiers pour payer ces anti-moustiques. Je propose donc le remboursement des produits anti moustiques par la sécurité sociale en outre-mer. Je rappelle que 36% des familles vivent en dessous du seuil de pauvreté à la Réunion. Il est donc important que la sécurité sociale rembourse les produits répulsifs dans les départements et territoires d’outre-mer concernés par les maladies vectorielles (maladies transmises par les moustiques).
Unissons-nous pour mettre en œuvre ces deux actions pour lutter contre le chik. »



Monsieur Virapoulle, personnellement je vous dis, tout cela est compliqué, d’ abord il faut que les élus arrêtent d’ enclavés les terrains d’ une volonté de nuire. non Monsieur virapoulle au niveau de l’ urbanisation, l’ instructions des dossiers, les communes zéro calebasse. Quand un terrain est enclavé, un maire n’ autorise pas une construction en limite séparative d’ un accès existant de 1 ,60 m pour bloquer l’ usager , le terrain en fond de la dites construction, quand le maire lui même est informé en temps voulu de la construction sauvage dans un premier temps, et accorde, et délivre un permis de construire par la suite ,en quelque sorte, il regularise cette situation désastreuse pour l’ usager en fond parcelle. Sur ce terrain, une vieille bâtie pourrie sans doute, couvert des arbres bien sûr, certes bourré de moustiques. Une mauvaise politique d’ urbanisation qui répercute certes sur l’ hygiène de vie des citoyens et de la santé publique. Votre GONTHIER que je m’ adresse. Et pourtant vous êtes l’ acteur de notre société, qui vous a été confié par la décentralisation et la déconcentration de la politique de notre grand Président François MITTERAND. Demande out papa, si c’est comme ça qu’ on travaille ? quand j’ étais à l’ Urbanisme 2 où même 3 fois il m’ appelait par semaine pour chercher des solutions pour les usagers sur son territoire . Aujourd’hui une politique électoraliste, par la quantité de voix , on accorde, sans penser que cela peut répercuter sur des dizaines de milliers de personnes. GONTHIER, comme visionnaire zéro calebasse la fumée, juste pour battre carré da s charrette bœuf. Merci de me lire .
Comme vous les élus vous êtes déjà stérilisés par le vol et la corruption , une piqûre de plus! Ou est le soucis ? En piqûre et en piqûre Vous nous avez assez su mettre en piqûre de corruption , laissez nous crever a petit feux !
Nos collectivités dépensent a tort et à travers sans aucun résultat probant ,et réclament de plus en plus a l état des dilapideurs qui ne savent pas gérer puisque on fait sans cesse appel à l état ,l état devrait exiger des résultats et ne plus financer a tout va .
La technique de l’insecte stérile ne peut marcher que si on fait des lâcher massif.
Pour l’instant on ne l’a pas fait.on a juste fait une expérimentation.
Le déploiement de la technique de l’insecte stérile :
il me semble que cela à déja été testé mais on voit le résultat nul sa marche pas y’a toujours autant de moustiques femelles pour boire le sang des gens
ma solution mettez des poisson mangeur de gites larvaires dans les bassins naturel ou y’a des moustiques, videz vos réservoirs d’eau de pot de fleurs , d’après ce que j’ai lu à Cilaos et à Sainte Rose le virus du chik n’est pas présent , pourquoi ? personne ne s’est posé la question