Interpellation à l’aéroport de Maurice : une réunionnaise en fauteuil roulant arrêtée pour trafic de drogue

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Selon nos confrères de Défi-Medias,  le 23 août dernier, les agents de l’Anti Drug & Smuggling Unit (Adsu) et de la Customs Anti-Narcotics Section ont procédé à l’arrestation d’une femme de 58 ans à son arrivée à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam. Originaire de La Réunion, elle voyageait en fauteuil roulant aux côtés de son époux, également en situation de mobilité réduite.

Une arrivée sous surveillance

Le couple, domicilié à Salazie (La Réunion), est arrivé à Maurice en bénéficiant d’un accompagnement médical. Tous deux ont été pris en charge par des agents d’une clinique locale dès leur descente d’avion. Leur passage prioritaire aux contrôles sanitaires et migratoires n’a pas échappé à la vigilance des équipes de l’Anti Drug & Smuggling Unit (ADSU) et de la Customs Anti-Narcotics Section, qui avaient été informées de leur arrivée.

Une découverte inattendue

Lors de la fouille des bagages, les agents ont découvert dans un sac isotherme transporté par la femme une quantité inhabituelle de feuilles de papier A4 — 99 au total — extraites de carnets de santé et de documents administratifs. Ces feuilles étaient humides et dégageaient une forte odeur chimique. Les tests ont révélé qu’elles étaient imprégnées d’une drogue de synthèse de haute pureté, destinée à être extraite et revendue.

Selon les estimations des autorités, cette cargaison aurait pu générer jusqu’à Rs 8 millions de bénéfices sur le marché noir.

Enquête et poursuites

La femme, identifiée comme Marie Anne Pavade, domiciliée à Roche-Bois (Maurice), a été placée en garde à vue au poste de police de Vacoas. Son époux, âgé de 73 ans, a été relâché après avoir été disculpé par sa conjointe. Celle-ci a comparu devant le tribunal de Port-Louis le dimanche 24 août pour répondre des accusations de trafic de drogue. Elle doit être présentée à nouveau devant le tribunal de Mahébourg ce lundi, accompagnée de son avocat.

Une affaire qui interroge

Cette arrestation soulève des questions sur les méthodes de dissimulation utilisées par les trafiquants, mais aussi sur la vulnérabilité des personnes en situation de handicap, qui peuvent être instrumentalisées par des réseaux criminels. Les autorités poursuivent leur enquête pour identifier d’éventuels complices et remonter jusqu’aux commanditaires.

 

6 Commentaires

  1. Totoche mé femm la pète un cable koué? son ptit l’argent l’AAH y suffit pa elle ? on n’a pas pardonné Franklin fo pa la pardonné non plus hin, pour moi le réunionnais doit montrer patte blanche quand il part à Maurice en vacance ou habiter labas ,c’est mon point de vu personnel

  2. Il s’agirait pas d’emplâtres médicamenteux à base de lidocaine? ça se présente sous forme de feuilles. J’en met quand mon arthrose me fait trop souffrir. Et c’est prescrit par mon médecin. J’ai aussi des comprimés à base d’opium. Prescrits aussi; Si c’est ça, la dame aurait du avoir la prescription avec elle ou mieux encore, ne pas mettre un pied à Maurice.

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