Gaza sous les bombes : le PLR interpelle le gouvernement français

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Alors que « la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer de manière dramatique », le mouvement Pour La Réunion (PLR) publie un communiqué dénonçant avec force « l’escalade des violences israéliennes et l’inaction de la diplomatie française. »

« Les mots ne suffisent plus pour qualifier l’infamie en cours à Gaza

Le PLR (Pour La Réunion) exprime son indignation la plus totale face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza, qui
s’apparentent à un génocide perpétré en toute impunité.

Au cours des dernières 24 heures, plus de 153 Palestiniens ont été tués et 459 blessés par une série de frappes aériennes intensifiées, notamment à Khan Younès et dans le nord de Gaza.

Des zones densément peuplées, des camps de déplacés, des hôpitaux ont été ciblés, aggravant une situation humanitaire déjà catastrophique. Les hôpitaux ferment, les blessés affluent, les vivres manquent.

Alors que la bande de Gaza est déjà ravagée, le Premier ministre israélien annonce publiquement, face caméra, son intention de la détruire entièrement.

Et que fait la France ? Rien de suffisant.

Depuis des mois, Emmanuel Macron n’a même pas su faire reconnaître l’État palestinien, préférant stigmatiser celles et ceux qui alertaient sur la situation humanitaire insoutenable. Désormais, ce que nous craignions arrive.

La réaction diplomatique française est trop tardive, trop faible, trop distante.

Et pendant ce temps, des milliers de vies humaines sont en jeu, chaque jour.

Les images sont insoutenables. La détresse est immense. Nous assistons au génocide le plus documenté de l’Histoire. Et notre silence, notre inaction, nous rendent complices.

Le PLR appelle à la reconnaissance immédiate de l’État palestinien et à la fin des bombardements sur le territoire palestinien. La France et l’Union européenne se doivent de réagir sans délai pour la justice, pour la paix, pour la dignité humaine. »

 

2 Commentaires

  1. GAZA : SILENCE, ON EXTERMINE UN PEUPLE

    Les rares images qui nous parviennent de la bande de Gaza sont effroyables. Corps gisant après le bombardement d’un marché, d’une école. Hommes froidement abattus alors qu’ils tentaient de pêcher pour survivre. Enfants qui n’ont plus que la peau sur les os. Cohues autour des distributions de nourriture. Regards de souffrance et de désespoir. Appels au secours.

    Depuis que Netanyahou a rompu la trêve, le 18 mars, deux mille habitants ont été tués. Et ceux qui échappent aux bombes sont menacés par la famine car le gouvernement israélien empêche toute nourriture et produits de première nécessité d’entrer à Gaza depuis plus de deux mois. L’armée israélienne en est même à attaquer, en mer, les navires humanitaires qui tentent de ravitailler Gaza !

    La guerre que mène Netanyahou n’est pas une guerre contre le Hamas. C’est une guerre de purification ethnique. Son objectif est de réduire à néant toute possibilité d’existence d’un État palestinien, à Gaza ou en Cisjordanie.

    Netanyahou a d’ailleurs demandé le rappel de dizaines de milliers de réservistes pour la conquête de Gaza : après avoir massacré et terrorisé la population, il voudrait la déporter, de gré ou de force. Le projet cynique et révoltant de Trump, consistant à faire de l’enclave une Riviera sur des dizaines de milliers de cadavres, est en marche !

    « Il est temps que l’Union européenne se réveille… c’est une honte absolue », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères lors d’une réunion avec ses homologues. « Nous avons vu des images horribles, il faut que cela cesse », a déclaré la ministre finlandaise. « Gaza est au bord de l’effondrement, du chaos et de la famine », a dénoncé le ministre français Jean-Noël Barrot.

    Et qu’est-il sorti de cette réunion ? La décision… d’organiser une autre réunion ! Macron a, bien sûr, joint sa voix à ce concert d’hypocrisie : il envisage de reconnaître un État palestinien au moment même où la possibilité d’un tel État est en train de disparaître sous nos yeux.

    Trump, en route pour une tournée au Proche-Orient, montrerait des signes d’agacement vis-à-vis de Netanyahou. Que son principal allié massacre les Palestiniens ne l’aide pas à se mettre dans la poche des monarchies comme l’Arabie saoudite ! Mais il reste fondamentalement solidaire des bourreaux de Tel Aviv.

    Les dirigeants impérialistes soutiennent Israël au nom du droit des Juifs à avoir leur État. Mais celui-ci ne les intéresse que parce qu’il défend leurs intérêts dans la région. Et qui peut croire qu’ils protègent les Juifs en couvrant le massacre actuel ?

    La politique de Netanyahou est criminelle pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens. Des manifestants israéliens commencent à le dénoncer et des réservistes refusent de répondre à leur convocation. Pour l’instant, ils dénoncent surtout une nouvelle opération guerrière qui met la vie des otages en danger.

    En fait, tous les Israéliens sont otages de ce jusqu’au-boutisme guerrier. Il les condamne à vivre dans un camp retranché, en guerre contre tous leurs voisins. Chaque nouveau bombardement nourrit la haine et le désir de vengeance. De nouvelles générations de Palestiniens grossiront les rangs des combattants à Gaza, au Liban, au Yémen, en Syrie. Israël, qui a déjà étendu le conflit à tous ces pays, n’a pas fini de faire la guerre !

    Ce n’est pas en remplissant les cimetières et en déportant des centaines de milliers de personnes que l’on construit la paix. C’est en cessant toute oppression, en démantelant les colonies, en mettant un terme à la politique d’apartheid. C’est en reconnaissant l’égalité de droits entre les peuples !

    Contrairement à ce que veulent faire croire les organisations sionistes d’extrême droite d’un côté et les organisations islamistes réactionnaires de l’autre, la coexistence fraternelle entre le peuple israélien et le peuple palestinien ainsi que les peuples arabes voisins est possible.

    Les États impérialistes ont tracé des frontières artificielles entre le Liban, la Syrie, l’Irak, la Jordanie. Ils ont dressé les peuples les uns contre les autres, Israéliens contre Palestiniens, Arabes contre Kurdes, majorité sunnite ou chiite contre minorités chrétienne, druze, alaouite. Seule une fédération des peuples du Moyen-Orient au sein de laquelle tous seraient égaux et auraient les mêmes droits permettra de sortir de la guerre permanente.

    Cela ne peut se réaliser que si les opprimés de cette région se dressent contre la volonté de domination et d’exploitation de leurs dirigeants respectifs. Et c’est aussi à nous, ici, de porter cette perspective contre nos dirigeants complices de ce nouveau génocide.

    Nathalie ARTHAUD, porte parole nationale de Lutte ouvrière

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