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Etat de catastrophe naturelle après Garance : Sainte-Vierge, c’est quoi ce délire parisien !

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Si la situation n’avait pas été dramatique pour de nombreuses familles de l’île, on aurait pu en rire. Franchement, c’est à la fois pitoyable et comique. Vous l’aurez compris, je veux parler de cet arrêté relatif à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle de l’après-Garance ; L’arrêté pondu par la Commission interministérielle Cat/Nat publié au JO du 12 mars 2025.

Sa rédaction est trompeuse. Il est en effet écrit que « l’arrêté interministériel portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle suite au passage du cyclone Garance, issu de la procédure accélérée, octroie la reconnaissance de catastrophe naturelle pour les 24 communes de la Réunion, pour au moins un aléa ».

Sur le coup, on se dit : «c’est cool», l’Etat a bien pris en compte l’ampleur de ce cyclone dévastateur et qu’il s’est même montré généreux en reconnaissant l’état de catastrophe naturelle « pour les 24 communes ». Sincèrement, on n’en demandait pas tant car, soyons un brin honnête, il y a certaines communes de l’île, hormis quelques arbres « soufflés », qui n’ont pas été vraiment impactées par Garance. Mais ne faisons pas non plus la fine bouche ; On n’est pas plus royaliste que le roi ! L’Etat donne, et puisque ce n’est que notre argent, celui des contribuables, on ne va quand même pas refuser.

Mais on sait toutes et tous que, lorsqu’il s’agit de donner, l’Etat est radin. Il fallait prendre le temps de bien lire l’arrêté et, surtout, de bien comprendre le sens de la phrase « … pour au moins un aléa ». Il était bien spécifié en effet dans l’arrêté publié au JO du 12 mars 2025 que les vents cycloniques dépassant les 200 km/heures, ces vents qui ont arraché des toitures, n’ont été pris en compte que pour deux communes : Sainte-Marie et Piton Sainte-Rose.

Autrement dit, pour Saint-Benoit, Saint-André, Bras-Panon, Hell-Bourg (Salazie), Sainte-Suzanne et Saint-Denis où les dégâts sont évalués à plusieurs centaines de millions d’euros, où plusieurs dizaines de toitures ont volé comme des cerfs-volants laissant de nombreuses familles sans maison, ces vents n’ont pas été pris en considération par la Commission interministérielle, qui reconnaît toutefois que ces communes aient pu être concernées par la pluie et des coulées de boue. Je me suis aussitôt plongé dans mon dossier « archives photos Garance » et j’en ai sorti quelques-unes, au hasard.

Il ne reste plus rien de cette case dans le village d’Hell-Bourg à Salazie qui n’est pourtant pas compris dans le périmètre de l’état de catastrophe naturelle prononcé par la commission interministérielle dans son arrêté du 12 mars 2025. Tout simplement parce que Météo France n’a pas relevé dans le cirque des vents dépassant les 200 km/h.
Bras-Panon a été elle aussi exclue de l’arrêté de catastrophe naturelle. A en croire la commission interministérielle Cat/Nat, cette toiture aurait été emportée par la pluie voire une coulée de boue. On marche sur la tête !
Ce qu’il en reste du restaurant « Le Beau Rivage » à Champ-Borne (Saint-André), commune non reconnue par la commission comme en état de catastrophe naturelle puisque la vitesse des vents n’a pu être mesurée par Météo France faute de station d’enregistrement.

Et les exemples de ce genre ne manquent pas. Pas de mesure des vents, pas d’indemnisation de la part de l’Etat. En tout cas, c’est comme ça qu’il faut interpréter l’arrêté de catastrophe naturelle publié au JO du 12 mars dernier. 150 km/h, 199, 200… C’est quoi la différence quand on regarde les dégâts causés par les vents, quelle que soit leur vitesse (photos ci-dessous, à Saint-Benoit) ? Il y a les technocrates (parisiens) et il y a la réalité du terrain à la Réunion.

A se demander, quand on lit le contenu de l’arrêté Cat/Nat du 12 mars, à quoi bon cette visite ministérielle de Valls à la Réunion .

La prochaine fois,  la commission ferait mieux de se déplacer directement sur le terrain avant de statuer puisque les images à la télé, y compris sur les chaînes nationales, les rapports des services de l’Etat (préfecture, DEAL…), les témoignages du préfet, du ministre Valls ne suffisent pas. Il n’y a que les données Météo France qui comptent; Laquelle Météo France ne dispose pas encore, à la Réunion, de tous les moyens nécessaires pour mesurer avec précision la vitesse des vents dans certaines communes de l’île.

Puis, je me suis dit : « mais c’est quoi ce délire parisien ? ». Je me suis rappelé que, globalement, le phénomène a été bien géré par Météo France, par le préfet et tous les pouvoirs publics concernés, hormis quelques flottements sur la journée du jeudi. Mais c’est compréhensible, la météo n’est pas une science exacte. Pas de prise de risque. Il vaut mieux prévenir que guérir !

Le cyclone est arrivé. Nous avons tous été prévenus dans les temps, comme il se doit. L’œil a traversé le littoral et une partie des Haust de l’Est et du Nord de l’île et, lors de son éloignement, il a causé des dégâts à Saint-Paul et à Saint-Leu dans l’Ouest en raison d’une forte pluviométrie. Dès le vendredi dans la journée, l’alerte « Violette » a été levée par le préfet afin de permettre l’intervention des secours ainsi que celles des équipes d’EDF et autres. Sans oublier les maires, les élus, qui ont été en première ligne durant cet épisode et qui, 13 jours plus tard, sont toujours sur le terrain, plus que jamais sollicités par leur population en détresse.

Jusque-là, rien à dire ! Tout le monde a fait son job. Le préfet et ses services tout comme les élus tant des collectivités que des chambres consulaires ont multiplié les visites sur le terrain afin d’être auprès de leurs administrés ou de leurs ressortissants. Tous ont pu constater l’ampleur des dégâts à Saint-Denis, à Saint-Benoit, à Saint-André, à Bras-Panon, à Hell-Bourg (cirque de Salazie), à Sainte-Marie, à Sainte-Rose, à Saint-Paul, à Saint-Leu… Partout ailleurs, des arbres ont été pliés en deux voire arrachés et quelques dégâts sont à déplorer sur des habitations.

Puis est arrivé Manuel Valls, ministre d’Etat des Outre-mer, le jeudi 6 mars en fin de matinée. Il est venu, à son tour, constater les dégâts de Garance. Il s’est donné 2 jours (plutôt une journée et demie) pour cette mission. Il s’est d’abord rendu à la sous-préfecture de Saint-Benoit, un peu avant 13 heures, le 6 mars, accompagné du préfet Patrice Latron, accueilli par le sous-préfet Fabrice Bonicel et certains élus de l’Est, notamment Patrice Selly, maire de Saint-Benoit. Manuel Valls a longuement et attentivement écouté toutes les équipes qui sont intervenues durant avant, pendant et après le passage du Cyclone, à savoir l’Etat, l’Armée, la Sécurité civile, EDF, les services de l’eau, la gendarmerie, la police…

Le préfet Patrice Latron et le ministre des Outre-mer Manuel Valls

Après la réunion, le ministre est monté à l’étage de la sous-préfecture et il est resté longtemps avec le maire de Saint-Benoit Patrice, le préfet, le sous-préfet et d’autres personnes.

En fait, ils ont pris pas mal temps aussi pour déjeuner. Normal, « goni vide i tient pas dobout », comme dit créole. Je vous l’avais dit la semaine dernière, le député Ratenon avait attendu au rez-de-chaussée, peut-être avec l’espoir de récupérer quelques miettes  jetées par la fenêtre. Même pas ! Le député de la République (de la 5ème circonscription) n’a pas été convié au repas.

Le ministre a visité la ville de Saint-Benoit, s’est rendu dans une famille dont la toiture de la maison a été emportée. Il en a fait de même dans l’après-midi à Saint-Denis.

A Bras-Panon et à Hell-Bourg, il a constaté les dégâts causés aux exploitations agricoles, des serres emportées, des bananiers et cannes pliés en deux quand ils n’étaient pas carrément couchés par terre. Pas besoin de lui faire un dessin. Il est venu, il a vu et il était censé en rendre compte à la Commission interministérielle Cat/Nat au sein de laquelle siège son ministère aux côtés d’ailleurs d’autres ministères (Sécurité civile, Economie, Budget…). En sachant que cette commission est présidée par le ministère de l’Intérieur.

Météo France ne dispose pas de station d’enregistrement à Saint-André, la vitesse des vents n’a pas pu être mesurée !

La commission s’est réunie et on connaît la suite. Branle-bas de combat du côté des élus qui sont tombés sur le cul en découvrant le contenu de l’arrêté de l’état de catastrophe naturelle qui, au-delà de son enrobée sucrée, n’était en fait qu’un vrai suppositoire pour les maires qui l’ont bien pris dans le « baba ». C’est ainsi que Bédier (Saint-André), Selly (Saint-Benoit), Atchapa (Bras-Panon-, Papaya (Salazie), Gironcel (Sainte-Suzanne) Bareigts (Saint-Denis) ont compris qu’ils se sont fait entuber. Ils ont eu ce sentiment jusqu’en fin d’apès-midi du mercredi 12 mars, jusqu’au moment où, sans doute face à la pression « gentillette » de nos élus (à l’exception des députés insoumis Ratenon et Gaillard qui appelaient à descendre dans la rue), Manuel Valls en personne est lui aussi monté au créneau pour reconnaître « l’insuffisance » de cette reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

D’où mon questionnement : « c’est quoi ce délire parisien ? ». Dans un premier temps, j’ai pensé à une mauvaise blague, à un gag. Non, quand même pas, la situation est tellement dramatique, catastrophique, qu’ils ne se permettraient pas de plaisanter. Puis, je me suis dit que la réunion s’était peut-être déroulée juste après le déjeuner et que les membres de la Commission avaient dû un peu forcer sur le digestif (Ce qui peut se comprendre en ces temps d’hiver parisien). Ils se trouvaient un tel état de « planage » qu’ils ont dû certainement traiter le dossier par-dessus la jambe, certains parmi eux (et à l’instar de Valls à l’époque) n’arrivant même pas à situer la Réunion sur une carte. Pour la petite histoire, rappelons que Manuel Valls avait cru à un moment de sa vie que la Réunion se trouvait dans le Pacifique…

En fait, je me suis rendu vite compte que j’ai été médisant à l’égard des membres de la Commission interministérielle qui n’ont fait qu’appliquer les règles (bêtes mais pas méchantes) qui sont en vigueur, à savoir s’appuyer sur les expertises techniques de Météo France pour statuer. Je m’explique : Météo France a remonté toutes les données techniques en sa possession à la Commission à Paris. Pour qu’une commune puisse prétendre aux indemnisations dans le cadre de la reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle, il faut que les services de Météo France soient en mesure de prouver que cette commune a été « traversée » (ou « soufflée ») par des vents dont la vitesse a été supérieure à 200 km/h. Et pour cela, encore faut-il que Météo France se trouve en capacité de prendre toutes les mesures ! Ce qui, manifestement, n’a pas été le cas à la Réunion, pour la simple raison que Météo France ne dispose pas de station d’enregistrement de la vitesse des vents dans toutes les communes de l’île. Voici la liste des stations d’enregistrement de Météo France à la Réunion :

Vous remarquez qu’il n’existe pas de station Météo France à Saint-André. Un exemple parmi tant d’autres. Il existe bien une station à Bras-Panon et à Saint-Benoit, mais il faudrait voir où elles sont installées. Sans doute dans les hauts. Or, l’œil du cyclone est passé sur le littoral Est, d’où les dégâts spectaculaires (toits arrachés, poteaux électriques en béton fracassés…).

Dans son compte-rendu officiel daté du 7 mars dernier, Météo France écrit que « des rafales ont dépassé 150 km/h de façon généralisée sur une large partie de l’île. Au passage du mur de l’œil (zone dans laquelle les vents sont les plus forts), des rafales dépassant 200 km/h ont été mesurées sur le littoral, soit 234 km/h à Gros-Piton-Sainte-Rose (valeur qui n’avait pas été relevée depuis le cyclone Hollanda en février 1994) ; 213 km/h à l’aéroport de Gillot (valeur la plus élevée depuis le cyclone intense Jenny en 1962) ; 199 km/h à Saint-Benoit…

A 1 point près, la commune de Saint-Benoit aurait pu bénéficier de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Reste à savoir maintenant, je le répète, où est située la station d’enregistrement des mesures. En tout cas, les dégâts sont bel et bien visibles. Un vrai désastre pour de nombreuses familles qui ont tout perdu. Mais pour un point de moins à Saint-Benoit, ou par manque de dispositifs techniques de Météo France, comme à Saint-André, plusieurs communes n’ont pas été prises en considération par la Commission interministérielle.

Les Réunionnais auront-ils encore le sentiment de vivre chez eux d’ici à quelques années ?

La faute à qui ? A l’Etat qui, à l’heure où l’on ne cesse de parler de réchauffement climatique, n’est visiblement pas prêt techniquement à faire face aux cyclones à la Réunion ? Au cas contraire, il aurait, depuis longtemps déjà, permis financièrement à Météo France d’installer des stations d’enregistrement dans tous les points stratégiques de notre île. Certes, on ne va pas mettre toute la faute sur le dos de l’Etat. Je ne vais jouer aux insoumis. Les constructions « bancales », au bas prix, qui ne sont pas forcément du fait des propriétaires mais des constructeurs (entreprises), y sont aussi pour beaucoup. Néanmoins, il va sans dire que si Météo France avait été techniquement doté comme il se doit, ce service public aurait pu relever les mesures avec beaucoup plus de précisions et, surtout, dans toutes les communes de l’Est, y compris à Saint-André.

Enfin, pour terminer sur ce sujet de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, Manuel Valls aurait pu quand même s’enquérir du contenu de l’arrêté avant sa publication au JO du 12 mars 2025. Pour le coup, aussi bien lui que le préfet de la Réunion, ils ont été ridiculisés par la commission interministérielle Cat/Nat. Cela lui aurait évité un rétropédalage, c’est-à-dire reconnaitre publiquement que ledit arrêté était « insuffisant » et qu’il fallait le revoir !

On passe à un tout autre sujet à présent. J’ai volontairement employé « Sainte-Vierge » dans le titre de ce « Ti Kozman » par rapport à la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans laquelle on a vu des jeunes (une bande de malotrus écervelés parmi lesquels des mineurs échappant à toute autorité y compris parentale) profaner la statue de la Vierge Marie près de l’église de la Délivrance à Saint-Denis. Je n’ai pas de mot. Un geste qui dépasse l’entendement humain. C’est innommable ! Je ne vais pas m’étendre sur le sujet tant j’ai été choqué comme nombre de Réunionnais, croyants ou non. Tout comme je le suis de plus en plus d’ailleurs, face à cette insécurité (souvent importée) qui règne en permanence, cette violence qui va crescendo, à tous les niveaux.

Chaque jour qui passe, nous apporte son lot d’agressions (verbales, physiques), de bagarres, de trafics en tous genres à la Réunion, mon île natale que j’ai de plus en plus de mal à reconnaître au fur et à mesure que le temps passe. Et il m’arrive de plus en plus régulièrement de me poser cette question, qui va sans doute déranger ceux qui ont tendance à croire que l’on finira par régler les problèmes de fond en se bouchant les yeux avec leurs petits doigts, ou alors via une descente de police, de gendarme, un courrier ou encore une simple injonction. Je n’en dirai pas plus au risque d’être taxé de raciste mais je ne cesserai de me poser cette question : les Réunionnais auront-ils encore le sentiment de vivre chez eux, dans leur île natale, d’ici à quelques années ? Rien n’est moins sûr ! Nombreux, nombreuses sont ceux et celles qui n’osent même plus traverser à pieds, de nuit, certains quartiers de Saint-Benoit, de Saint-André, de Saint-Louis, de Saint-Denis. Les gendarmes ou les policiers y vont toujours à plusieurs. Dans certaines communes de l’Ouest, Sud-Ouest aussi, notamment sur le littoral, mais pas pour les mêmes raisons, il faut parfois montrer patte blanche… Ce sera tout pour aujourd’hui !

Y.M.

(montrougeyves@gmail.com)

 

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

7 Commentaires

  1. je dis merci au maire de saint André qui a envoyé un communiqué à l’état dès que l’arrêté est sorti et voilà que Valls revient sur la décision et décide de changer.néna un problème non? le Valls y prend à nous pour de couillons .

  2. Ce qui voudrait dire que le bande sinistré en sorte à zot ? Un lendemain désastreux pou le porte monnaie du contribuable. A la Reunion na toujours vandalisme su catho ou chapelle malbar. Nout bande vieux d’avant la vie té plus dure lé certains mais zot té pas emm… semb toussa ti gratel comme maintenant. Dan temps l’avait écouté que la remette su tapis l’indépendance en 1960… le ti créole té fine gaigne le goût l’argent braguette la saute en l’air, la refuser. La pas maginer que braguette té pas zot toussel n’avait ! Un peu y contente largue zot « l’eau » la même et c’est à nous de débarbotte à nous ensemb ! Ah qui peut dire que nous pou patauger. Lé pris comme « colle-colle » quand lé amailler su out linge !

  3. Il est député quoi , on l’ a pas à lui écouté pour sortir tout ces bêtises, quand nous connaissons tous, le mal qu’ il a fait, qu’ il a fait à la République qu’ avec des mensonges , des insultes, manipuler le peuple contre l’ État. Vous devriez bien comprendre cela Monsieur le journaliste. Reste dans ses bulles, sa lumière blanche . Je dis aussi, catastrophe naturelle, à savoir la responsabilité des élus, comment sont délivrés les PERMIS DE CONSTRUIRE . Trop longtemps, le droit a été botté en touche. Et les matériaux légers qui sortent, je ne sais où, Et l’ a fabriquation , l’ élévation des bâtiments à partir du béton de propreté, le fer panier et l’ arrachement, ont été fait dans l’ énorme ? est-ce que l’ architecture a été respectée par rapport la dimension du bâtiment ? c’est impossible, quand je regarde tous ces toits éparpillés, est ce que les chainages pour les supports des poutres ont été respecté pour que les toits ne sont pas dans cette situation. Je pense que LE SERVICES TEXNIQUE DES FINANCEMENTS DOIT CONNAÎTRE , MAIS ILS N’ONT PAS LE DERNIER MOTS . Désormais, il faut que les architectes se mettent à l’ œuvre, et que leur responsabilité soient bien définies, non pas être sous la coupole de l’ entreprise. Il y a beaucoup de facteurs négatifs, depuis le béton de propreté jusqu’à le chaînage et les poutres de support de la toiture pour a oir de tels dégâts. De ma part , c’est incompréhensible. JE CONNAIS LES CYCLONES, ET JE CONNAIS LE B . T . P . MERCI , pour le savoir faire de la REUNION .

  4. Le porte-parole de la plateforme réunionnaise a bien fait son travail de propagande! Mais il faudrait souligner que Selly n’est pas audible par l’Elysée. Il est allé avant le cyclone à l’Elysée et il n’a rencontré personne de bien important. Il a rencontré le Ministre des Outre-mers et il n’a rien obtenu! C’est comme quand il fait des plaidoiries, il ne gagne pas le procès… Les banians de Saint Benoît sont tous tombés, c’est un signe!

    • Montrouge soutient cette plateforme réunionnaise à fond. Qu’a-t-il à gagner ? Une petite place à la Région en 2028? Il est comme Tillier? Depuis que son compte a été piraté, des nouvelles des auteurs ? Il a perdu de son objectivité…

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