Chaque 21 décembre, alors que certains comptent les heures avant les fêtes, une journée pour le moins inattendue fait son apparition au calendrier : la Journée mondiale de l’orgasme. Oui, le même jour que le solstice d’hiver, histoire de rappeler que même quand la nuit est longue, il reste toujours une source de chaleur possible.

Derrière ce nom qui déclenche sourires gênés, rires étouffés ou haussements de sourcils, l’idée est finalement assez simple. Parler de plaisir sans chuchoter, sans rougir et sans regarder autour de soi pour vérifier que personne n’écoute. Une mission ambitieuse, surtout en plein mois de décembre, quand on parle plus volontiers de bûche que de bien-être personnel.

La Journée mondiale de l’orgasme n’exige aucun exploit particulier. Pas de record à battre, pas de médaille à décrocher, ni de contrôle surprise. Elle invite surtout à la détente, à la curiosité et à la dédramatisation. Une sorte de rappel collectif que le plaisir fait partie de la vie, au même titre que le sommeil, le rire ou la raclette, même si on en parle beaucoup moins à table en famille.

Le choix du 21 décembre n’est d’ailleurs pas innocent. En plein cœur de l’hiver, quand le soleil se fait discret et que le moral peut parfois suivre la météo, cette journée propose une approche alternative du bien-être. Une manière de dire que la lumière peut aussi venir de l’intérieur, sans facture d’électricité.

Alors que certains cochent la date en riant, d’autres préfèrent l’ignorer poliment. Mais une chose est sûre : la Journée mondiale de l’orgasme réussit chaque année son pari principal. Faire parler, sourire et rappeler, avec humour, que le plaisir n’est ni tabou ni accessoire, même au cœur de l’hiver.