Ce lundi 5 mai, dans l’Est de La Réunion, plusieurs exploitants agricoles ont reçu la visite d’Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, accompagné de son vice-président Jérôme Despey. Une tournée sur le terrain, plusieurs semaines après le passage du cyclone Garance, pour constater l’état des exploitations toujours marquées par les dégâts… et surtout rappeler que « les aides promises tardent à arriver ».
“Rien n’a été débloqué”
Notre reporter Karoline Chérie était sur place. Elle a rencontré Stéphane Sarnon, président de la FDSEA, qui n’a pas mâché ses mots.
« On profite de la venue de notre président national pour remettre sur la table les difficultés qu’on rencontre depuis le passage de Garance. Ce matin encore, sur une exploitation qu’on a visitée, rien n’a été débloqué. Les agriculteurs sont à bout. », confie-t-il, visiblement agacé.
Des situations qui empirent
Au-delà des indemnisations qui se font attendre, d’autres problèmes viennent s’ajouter. Stéphane Sarnon pointe notamment la situation d’une exploitation installée en bordure de ravine.
« À chaque grosse pluie, les lots débordent dans les champs de cannes. Les dalles cèdent, ça fragilise tout. On va aussi devoir en parler aujourd’hui, on n’a plus le choix. »
Les agriculteurs de l’Est veulent être entendus
Sur place, d’autres voix ont pris la parole. Bernard Olivier, salarié agricole à Saint-Benoît, et Sarah Salah-Aly, présidente de la Commission des agricultrices de la FDSEA, ont expliqué la situation délicate dans plusieurs exploitations bordant les ravines.
Entre crues soudaines, pertes de matériel et récoltes compromises, les exploitants dénoncent une situation qui s’enlise.
Le message d’Arnaud Rousseau
Enfin, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a lui aussi pris la parole à Saint-Benoît, chez Sarah, une agricultrice particulièrement touchée par le cyclone. Il a rappelé le rôle du syndicat et adressé un message clair aux autorités.



N importe quoi que les gens de selly gros Sarah et son concubin père Noël vole pas assez.la commune?