Cyberattaque : des données personnelles de demandeurs d’emploi potentiellement compromises

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France Travail et le réseau des Missions locales ont été victimes d’un acte de cybermalveillance ayant conduit à l’extraction de données personnelles concernant un nombre indéterminé d’usagers. L’incident, actuellement en cours d’investigation, expose les personnes concernées à un risque accru d’utilisation frauduleuse de leurs informations.

Selon les éléments communiqués par les organismes, il n’est pas encore possible d’identifier précisément, au cas par cas, les données concernées par cette fuite. Toutefois, plusieurs catégories d’informations sensibles pourraient avoir été dérobées, parmi lesquelles les nom et prénom, la date de naissance, le sexe, le numéro de sécurité sociale, les identifiants France Travail, les adresses électroniques et postales, les numéros de téléphone, ainsi que la date d’inscription et le statut administratif (inscrit ou radié).

France Travail précise néanmoins que certaines données critiques n’ont pas été affectées par cette attaque. Les mots de passe et les coordonnées bancaires des usagers ne feraient pas partie des informations compromises.

Risque accru de tentatives de fraude

Les autorités alertent sur les conséquences possibles de cette violation de données, notamment l’augmentation des tentatives d’escroquerie en ligne. Les informations dérobées pourraient être exploitées pour mener des campagnes de phishing, via des courriels, des SMS ou des appels frauduleux se faisant passer pour France Travail, une Mission locale ou un service du réseau pour l’emploi.

Dans ce contexte, les usagers sont appelés à faire preuve d’une vigilance renforcée face à toute communication suspecte. Les organismes rappellent qu’aucun service public ne demande la transmission de mots de passe ou de coordonnées bancaires par téléphone ou par courrier électronique.

Des démarches engagées et des ressources mises à disposition

Conformément à la réglementation en vigueur, l’incident a été signalé à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), et une plainte a été déposée auprès des autorités judiciaires compétentes. Par ailleurs, des dispositifs d’accompagnement et d’information sont accessibles aux personnes concernées.

Les usagers sont invités à consulter les recommandations officielles en matière de cybersécurité sur les sites info.gouv.fr et cybermalveillance.gouv.fr, plateforme portée par le dispositif gouvernemental ACYMA, dédié à la prévention et à l’assistance aux victimes de cybermalveillance.

France Travail indique rester disponible pour répondre aux questions via le 3949 ainsi que par le formulaire de contact dédié à la protection des données personnelles sur son site internet.

4 Commentaires

  1. Comment sa se fait que ces organismes ne sont pas capable de faire protèger les serveurs plus que sa? c’est pas la première qu’il se font piraté à qui profite ces fuites de donner et à quoi nos identités vont servir
    ne doit on nous pas porter plainte contre France travail pour la mise en danger et en péril de la vie d’autrui ?
    y’a pas un avocat qui peut me répondre la ?

    • Bonjour, je ne suis pas avocat mais en tant qu’informaticien depuis près de 30 ans et spécialisé dans la sécurité informatique pour les particuliers et les professionnels. Je peux donner un debut de réponse à votre interrogation. Non, ils ne seront jamais totalement inviolables car pour se faire l’investissement en serveurs sécurisées et installations de serveurs pour leurs sauvegardes sur plusieurs continents nécessiterait un budget de plusieurs centaines de millions d’euros. Alors votre plainte sera déboutée car ils vous retorquerons que le gouvernement ne leurs donnent pas les moyens. De 2, l’arrivée des technologies basées sur les I.A. compliquent à l’infini les outils de protection adéquates puis le fait que les Black Hat (le plus haut niveau de piraterie informatique au monde) se financent avec de la cryptomonnaie les rends invulnérables car totalement intraçables. Le but pour eux est de créer des identités virtuelles cohérentes et qui vint ensuite détourner des dons, des allocations ou faire de mauvais coul en votre nom, pour exemple. Ce qui produira encore plus de crytomonnaie, pour simplifier. Il y a par contre pour les utilisateurs des outils pour se protéger mais cela impliquent un coup, un minimum de formation et de rigueur et tout le monde n’est pas porté à changer ces habitudes. Il y aurait encore beaucoup à dire. Mais ce serait trop long ici. Mais voilà les grandes lignes pour t’eclaircir la situation, la politique de nos institutions et surtout le souci du facteur humain difficilement quantifiable.

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