À La Réunion, la vague des contrefaçons ne se limite plus aux baskets ou aux ensembles de grandes marques. Depuis plusieurs mois, une nouvelle cible attire l’attention des autorités : les faux Labubu, ces petites peluches devenues un phénomène mondial. On les retrouve désormais en masse sur les foires, brocantes et braderies de l’île, souvent proposées à des prix dérisoires, loin des tarifs officiels.
Alors que la police de Shanghaï annonçait récemment la saisie de 5.000 fausses peluches pour une valeur d’1,55 million d’euros, La Réunion n’est pas épargnée. Les contrefaçons de Labubu circulent déjà localement, à l’image de ce qui s’était produit avec les fausses baskets Nike, Adidas ou encore les ensembles Lacoste et Under Armour. Ces affaires, qui ont déjà donné lieu à des condamnations lourdes, annoncent une série de nouveaux procès.
Ce marché parallèle est désormais dans le viseur d’unités spécialisées, venues de la métropole et déployées à La Réunion. Leur mission : scruter en permanence les annonces en ligne et les publications sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de groupes privés Facebook, Telegram, Snapchat ou encore de comptes anonymes. Beaucoup pensent pouvoir se cacher derrière un pseudo ou un VPN. En réalité, tôt ou tard, ils finissent identifiés et traduits en justice.
Cette semaine, deux individus ont comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Reconnu coupables de vente de produits contrefaits au préjudice de grandes marques qui se sont portées partie civile, chacun a écopé d’une amende avoisinant les 4.000 euros. Les magistrats ont rappelé qu’il ne s’agissait que d’un début et que d’autres dossiers sont en cours d’instruction.
Loin d’être une simple économie parallèle tolérée, la contrefaçon est désormais au cœur d’une lutte prioritaire. Entre protection des consommateurs, respect des droits des marques et lutte contre le blanchiment, les autorités réunionnaises veulent faire passer un message clair : la vente de faux produits, qu’il s’agisse de vêtements, de baskets ou désormais de peluches, n’est pas un “petit commerce” mais bien un délit lourdement sanctionné.
À l’heure où les faux Labubu envahissent les étals improvisés, les brocantes et les places de marché numériques, une certitude s’impose : la répression va s’intensifier, et les prochaines audiences correctionnelles risquent de faire encore tomber de lourds verdicts.



Un vendeur de faux su le marché de st-pierre, la boite lé pareil mé dedans le zafér lé faux en plus li vende sa 30 euros ban marmaille!
Pop Mart lé écrit Pbp Mapt, contrefaçon de mauvaise qualité et la banque i fé pa rien i laisse a zot vende par carte bleue !
Traque band trafiquants de drogue là svp arrête joué la police !
Et acheté un vrai (très cher) alors que na contre façon ? C’est que les faussaires y mets les mains à l’ouvrage ou dirai presque des pti doigts de fées ! (la passe un l’émission su la maroquinerie) faut être expert pou avoir l’oeil su le détail qui tue ! Laisse ça pou cet na l’argent pou jette par la fenêtre. Même pas dan du faux pou met l’pognon surtout pou à cet lé si chèrement gagner. Na des marques qui bossent bien que lé pas du tape à l’oeil sauf pou un averti. Na le t-shirt du ministre russe qui vend comme des pti pains. La notoriété c’est nous même qui fait. C’est à nous de mettre nout l’argent pou cet qui trime en faisant du vrai (le pti artisan) nana y vaut le détour que lé original qui voit qui sort pas de l’ordinaire. Vaut mieux avoir du bien fait très peu qu’avoir un tas mal fait et cher juste parce na un nom connu d’su. Zot la vu sac J.Birkin le prix la été vendu et combien y vend ein astaire ?