En se rendant sur la tombe familiale, une habitante a eu la stupéfaction de découvrir qu’un autre défunt avait été enterré dans leur concession, sans autorisation préalable. Une situation aussi invraisemblable qu’inquiétante.

C’est une découverte pour le moins incroyable qu’a faite une famille ce matin au cimetière de Saint-Louis. En se rendant sur la tombe familiale, une habitante a constaté qu’un nouvel enterrement avait eu lieu dans leur concession, sans qu’aucun membre de la famille n’en ait été informé.

« C’est notre concession, et j’ai découvert qu’on avait enterré quelqu’un dedans », témoigne la propriétaire du caveau, encore sous le choc. « La personne aurait été inhumée au mois d’avril. Ce matin, je viens sur la tombe et je vois qu’on a sauté la concession, alors qu’on avait mis la pierre tombale, des décorations et des plaques familiales… alors qu’on ne connaît pas cette personne. »

Selon ses dires, la tombe aurait été ouverte sans autorisation, puis utilisée pour une autre inhumation. La famille, abasourdie, affirme n’avoir reçu aucun avis, ni de la mairie ni de la direction du cimetière.

« On attend que le représentant du cimetière vienne s’expliquer. On veut comprendre comment cela a pu arriver, et surtout ce qu’il faut faire maintenant », poursuit-elle.

« C’est la concession, et j’ai trouvé qu’on a enterré quelqu’un dans notre tombe. La personne est morte au mois d’avril, moi je vais chez la tombe ce matin, et je découvre qu’une personne qui a été enterrée dans notre concession. Et sans notre autorisation, on a sauté la concession, on a mis des pierres tombales, on a mis des décos des parents, on a mis des trucs. Et là, on découvre quelqu’un d’autre dedans. Enfin, oui, on a découvert quelqu’un d’autre, que la tombe a été ouverte, et puis qu’on a mis quelqu’un d’autre dedans. On attend vivement que le représentant de ce cimetière soit là, pour qu’on puisse discuter, voir comment ça se fait, et qu’est-ce qu’il faut faire maintenant. Incroyable, mais vrai. »

À ce stade, il n’est pas encore clair s’il s’agit d’une erreur administrative, d’une mauvaise attribution de concession ou d’une négligence du service funéraire.
La famille demande des explications urgentes et pourrait envisager des démarches légales pour faire reconnaître son droit sur la concession.

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