« Nous devions prendre le vol d’Air France de 20h45 à destination de Paris. Sachant que la situation était très tendue dans l’île, nous sommes arrivés à l’aéroport Aimé Césaire vers 15h30, bien à l’avance. Mais notre vol n’a pu décoller, tout comme ceux de Corsair et d’Air Caraïbes d’ailleurs car ça a pété ici à l’aéroport. Il y a eu des émeutes; Des échanges de gaz lacrymo et de galets. Les forces de l’ordre ont essayé d’intervenir mais quasiment en vain. Les manifestants cagoulés sont arrivés avec des galets, des charriots. Ils ont brisé, cassé des vitres », explique une passagère réunionnaise, témoin de ces faits.
Nous l’avions eu au téléphone ce vendredi matin, 11 octobre, depuis la Réunion (il était 00h45 en Martinique). « C’est toujours la peur ici. Nous sommes un peu plus de 200 passagers, bloqués ici, à l’aéroport depuis jeudi 15 heures, d’autres sans doute un peu avant nous. Notre avion est maintenant annoncé pour ce vendredi 17 heures. Nous attendons, nous n’avons pas d’autre choix. Tous les passagers ont dormi à même le sol. Il règne un climat de terreur ici », raconte ce passager français.
Selon elle, « c’est en apprenant qu’un avion venant de Paris avec 300 CRS à son bord, que les Martiniquais ont décidé de venir bloquer l’aéroport. Ils sont descendus sur le tarmac. Ils ne veulent plus de CRS en Martinique car, par le passé, il y avait eu des affrontements entre CRS et manifestants et cela s’était soldé par trois morts dans le camp des manifestants. Les Martiniquais gardent un douloureux souvenir de la présence des CRS dans leur île. Raison pour laquelle, ils n’en veulent plus ».
La situation tend à s’aggraver en Martinique après un court moment de répit. « Ce qui est assez bizarre ici, c’est que la télévision publique n’en parle presque pas de ces émeutes. La télé parle de la Nouvelle-Calédonie ou encore de Donald Trump mais pas vraiment des violences qui secouent la Martinique alors que ça pète de partout ici », explique-t-elle.
Dernière information : « le personnel de l’aéroport vient de nous proposer des lits picots; C’est déjà une bonne nouvelle, mais on ne sait pas comment va évoluer la situation à l’extérieur; Est-ce que notre avion va pouvoir décoller ce soir ? Nous sommes dans l’attente et dans l’angoisse ».
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Un homme a été touché à la cuisse, selon les premières informations, il a perdu beaucoup de sang
« Ils viennent de brûler le Carrefour de Rivière Salée et défoncent les rideaux métalliques des magasins avec des chariots élévateurs volés. »



Fout dehors bandes chiens la
Je comprend les Matiniquais ils en ont marre de la vie chère à nous Reunionnais nou accepte toute zafaire vie chère la racaille y sorte en dehors y entraîne la violence nou vivre pu tranquille dans noute jolie ti pays quand y fait la grève ben personne lè solidaire ben continuer crier bravo la Martinique pour zot peuple lè ensemble main dans la main mi pense k si les c r s y ravagé pas zot zot norè fait zot grève sans la violence gouvernement y ravage à zot toute sat y sorte en dehors lè payé loger nourrit pour venir jette bombe su zot fait respecté zot pays
Sa craint il pète l’aéroport et tout c’est pas bon faut que les martiniquais retrouvent leur calme et manifeste pacifiquement sans violence, y’a des économies à faire le gouvernement a dit.
Apwé ils vont pleuwé la Fwanss pouw wépawé les dégâts et wéclamé encorw plus d awgent…
Si un jour ta faim tu feras peut être la même chose !
Envoye ban prisonniers mahorais en Martinique zot sera accueilli les bras grand ouverts pou grossir les rangs des manifestant s !!!
Ils ont tellement marre de subir cette vie chère ou ils sont capables de détruire leur île ! L’instinct de survie commence par la rébellion malheureusement ! Ni les forces de l’ordre , ni la garde a vue , ni la prison ne leur font plus peur ! Un coeur meurtri ne fait que de se révolter jusqu’à mort s’en suivre !
freedom devrait envoyer ses journalistes reporters spéciaux en direct
le chauve ??