« Le coup de force social et démocratique que nous subissons nous pousse peut-être, parfois, à choisir le moins bon, faute de mieux. Mais nous devons continuer à nous battre pour un projet global, ambitieux et juste. Notre objectif n’est pas de partager la misère, mais de mieux répartir les richesses.

C’est là tout le sens de notre engagement : refuser la résignation, refuser le renoncement, et continuer à défendre une véritable justice sociale. Notre refus de voter la partie recette de la loi de finances de la sécurité sociale nous honore et fait de nous de vrais résistants face à la capitulation de certains.

En effet, il est impératif et vital pour les gens et les générations futures de combattre ce rouleau compresseur qu’est la politique néolibérale qui écrase les peuples et qui enrichit une minorité du système. Aucun compromis, aucun arrangement n’est acceptable.

Les lois de finances conditionnent la vie des gens, et nous savons tous qu’en l’état, les coups de rabots intenses sont tels que les niveaux de vie vont encore reculer et la vie tout court de millions de gens sera encore plus mise à mal. Concernant les Outre-Mer, la triste logique coloniale doit cesser !

Et le budget Outre-mer tel que soumis par le gouvernement est encore une fois l’illustration d’un mépris, d’un je m’en foutisme déconcertant. A travers nos amendements, nous avons fait évoluer ce budget Outre-mer et dans l’attente des débats dans l’hémicycle, nous l’approuvons. »