Vaccin Chikungunya : les personnes de 65 ans et plus retirées de la campagne de vaccination ; Réactions

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« Le ministère chargé de la Santé et de l’Accès aux Soins a été informé le 23 avril par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) de la survenue de deux événements indésirables graves à la suite de la vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ à La Réunion, dont un décès, puis d’un troisième le 25 avril. Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin IXCHIQ. La Haute Autorité de santé (HAS) s’est prononcée le 25 avril en faveur d’une révision des cibles de la vaccination. Conformément à cet avis, les autorités sanitaires retirent de la cible vaccinale, sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités.

Les trois événements indésirables graves confirmés sont survenus à La Réunion à la suite d’une vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ de VALNEVA, chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités. Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d’une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l’une est décédée. La troisième est sortie d’hospitalisation.

Ces cas ont été détectés dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance renforcé mis en place pour ce vaccin par les autorités sanitaires. Ce dispositif permet de signaler, d’identifier et d’analyser les éventuels effets indésirables déclarés par les professionnels de santé et les personnes vaccinées. D’après l’analyse rendue par le Centre Régional de Pharmacovigilance de Bordeaux (CRPV), en charge de la pharmacovigilance dans les Outre-mer en lien avec l’ANSM pour ces trois événements indésirables graves, le lien de causalité avec le vaccin semble très vraisemblable considérant les symptômes et leur délai d’apparition après la vaccination, ainsi que le résultat des examens biologiques.

Des investigations sont par ailleurs en cours pour deux autres cas à La Réunion, sortis d’hospitalisation et dont l’imputabilité de la vaccination doit encore être évaluée, et un cas en métropole dans le cadre d’une vaccination du voyageur, avec une imputabilité plausible.

La HAS considère nécessaire de réévaluer la balance bénéfices/risques du vaccin IXCHIQ chez les sujets âgés de 65 ans et plus, compte tenu des incertitudes actuelles sur la sécurité de ce vaccin dans cette population et ce malgré la persistance d’une forte épidémie à La Réunion.
La HAS recommande de suspendre la vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ, chez les sujets de 65 ans et plus et ce sur l’ensemble du territoire français dans l’attente de données complémentaires de pharmacovigilance, nationales ou internationales.

Ainsi, et conformément à l’avis de la HAS, les autorités sanitaires retirent de la cible vaccinale, sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités. La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités. Dans ce contexte, les voyageurs de 65 ans et plus ne doivent pas non plus se faire vacciner avec le vaccin IXCHIQ.

Conduite à tenir pour les personnes ayant été vaccinées contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ
Comme tous les médicaments, le vaccin IXCHIQ peut provoquer des effets indésirables. lls ne surviennent pas systématiquement chez toutes les personnes vaccinées, ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas et disparaissent spontanément en quelques jours. Il peut s’agir de maux de tête, de sensations de malaise, de nausées, de fatigue, de douleurs musculaires ou articulaires, de fièvre et d’une sensibilité au toucher, douleur, rougeur, durcissement, gonflement ou démangeaisons au point d’injection.
Si ces effets indésirables s’avèrent particulièrement intenses il est conseillé de contacter rapidement un médecin.

Jusqu’à 72h après une vaccination, très rarement, des symptômes de réaction allergique grave peuvent apparaître. Dans ce cas, il est nécessaire d’appeler rapidement le 15.
Ces symptômes sont des difficultés à respirer, une respiration rauque ou sifflante, des boutons ou plaques rouges sur la peau, parfois avec des démangeaisons, un gonflement des lèvres, du visage ou de la gorge, des étourdissements, de la fatigue, une accélération du rythme

Face à la survenue de tout symptôme intense dans les jours suivants la vaccination il convient de contacter le SAMU Centre 15.

Comment se protéger du chikungunya ?
Le chikungunya se transmet par piqûre du moustique tigre. Dans les zones où circule le virus, notamment à La Réunion et à Mayotte, il est essentiel de se protéger des piqûres de moustiques en portant des vêtements amples et couvrants, en utilisant des répulsifs sur la peau et des moustiquaires. En cas de fièvre, maux de tête, douleurs articulaires ou musculaires, éruption cutanée ou encore conjonctivite, il convient de contacter rapidement un médecin et de continuer à se protéger des piqûres pour ne pas transmettre la maladie à son entourage.

Par ailleurs, les moustiques se développant dans l’eau stagnante (soucoupes, petits déchets, réserves d’eau…), il est nécessaire de repérer, vider et éliminer tous les récipients susceptibles de contenir de l’eau autour de son habitation.

Il est demandé aux personnes qui voyagent dans des zones où circule le chikungunya, d’appliquer les mesures de prévention susmentionnées pendant toute la durée du séjour et jusqu’à 3 semaines après leur retour afin de ne pas transmettre la maladie à leur entourage.

Pour en savoir plus :
 Haute Autorité de Santé – Épidémie de chikungunya : utilisation du vaccin IXCHIQ à La Réunion et à Mayotte
  Chikungunya – Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
  Comment se protéger contre le chikungunya ?
  Fiche d’information vacciné(e) – Vaccin contre le chikungunya (IXCHIQ) »

Réactions

 Frédéric MAILLOT, député

« Les Réunionnaises et Réunionnais apprennent ce jour à travers votre communiqué de presse, relayé par l’ARS de La Réunion, un retrait sans délai de la cible vaccinale, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités pour le vaccin, IXCHIQ.Cette décision de la Haute Autorité de la Santé (HAS) sous contrôle de votre Ministère a semé un doute dans la tête de la population quant à la fiabilité du vaccin IXCHIQ, dédié à la lutte contre le Chikungunya.Dès lors, cette décision vous oblige au-delà d’un communiqué de presse à la population et particulièrement à tous celles et ceux qui se sont fait vacciner indépendamment de leur âge à une transparence et point de situation suite aux informations qui ont été communiquées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).Dans de telle*s* circonstance*s*, en lien avec l’ARS de La Réunion, il est impératif qu’un point soit fait urgemment par rapport à ce vaccin contre le Chikungunya et que l’Etat puisse, face à cette défiance, que cela va engendrer, renforcer les moyens de lutte et aider  l’ensemble des foyers réunionnais.Je souhaite rapidement que soit :

  • Communiqué à la population les raisons objectives de la demande de changement de cible vaccinale
  • Organisé un suivi sanitaire de toutes les personnes qui se sont faites vacciner afin de mesurer leur exposition à un risque futur
  • Ré-évalué en urgence en lien avec le Préfet de La Réunion, l’augmentation des PEC LAV pour renforcer les moyens de lutte au plus proches de tous des quartiers comme cela avait été fait lors de l’épidémie du Chikungunya de 2005-2006
  • Renforcé les budgets locaux des collectivités pour la lutte anti-vectorielle d’urgence de proximité, ainsi que des moyens supplémentaires pour la distribution gratuite de Kits Anti-Moustiques et autant que nécessaire en faveur de chaque foyer réunionnais
Monsieur le Ministre, cette décision de la HAS est lourde de conséquence sur la perception et la défiance que cela provoquera sur ce vaccin contre le Chikungunya.Les Réunionnaises et Réunionnais souhaitent une transparence sur les motifs de ce retrait et que des moyens alternatifs soient mobilisés en conséquence pour continuer la lutte contre cette épidémie qui continue à sévir sur notre territoire et protéger notamment nos personnes les plus vulnérables.Nous avons besoin d’une parole publique claire du Ministre délégué à la santé, qui engage la responsabilité de l’Etat, à savoir, faut-il continuer à se faire vacciner, compte tenu de la décision de la HAS ?Dans l’attente d’une réponse rapide, claire avec des moyens supplémentaires alternatifs aux vaccins, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées. »

Huguette Bello, Présidente de Région

« La prudence est de mise, les autorités compétentes doivent prendre toutes les précautions nécessaires avant de faire courir des risques supplémentaires à notre population. »

Audrey BÉLIM, Sénatrice

« Vaccin et gestion de la crise du chikungunya : nous avons besoin d’une commission d’enquête 
Après un décès et deux autres événements qualifiés de « graves » annoncés aujourd’hui, les autorités viennent de retirer les plus de 65 ans de la campagne de vaccination contre le chikungunya.
Je présente tout d’abord mes condoléances à la famille de la victime. Leur douleur est la nôtre et celle de toute La Réunion.
C’est une situation particulièrement grave qui se présente à nous aujourd’hui.
Le fait que le vaccin ait pu causer un décès pose de lourdes questions : comment cela est-il possible alors que la Haute Autorité de Santé, dans son avis du 5 mars dernier, « recommandait de vacciner en priorité les personnes âgées de 65 ans et plus, notamment celles présentant des comorbidités, puis les adultes de 18 ans et plus présentant des comorbidités ainsi que les agents de la lutte antivectorielle »? Comment ces effets indésirables extrêmement graves n’ont pas été perçus par la Haute Autorité de Santé pour les plus de 65 ans ? Quelles sont ces conséquences ? Que faut-il faire maintenant ? Les Réunionnais de plus de 65 ans déjà vaccinés se posent sans doute ces questions et les autorités sanitaires doivent y répondre.
Les autres publics pour lesquels le vaccin a été recommandé doivent-ils s’inquiéter ? Les autorités sanitaires doivent donner toutes les informations le plus rapidement possible.
Face à toutes ces questions, je demande une commission d’enquête parlementaire. Elle permettra de faire la lumière sur les raisons de la grave erreur portant sur la vaccination des plus de 65 ans. Elle devra aussi faire la lumière sur la suite de défaillances de l’Agence Régionale de Santé qui affirme que tout est sous contrôle à La Réunion depuis le début de cette épidémie que nous l’avons pourtant vue enfler puis exploser dans notre île.
Le manque de réaction des autorités sanitaires, les diminutions de contrats aidés PEC LAV, le manque d’information de la population : toutes ces défaillances, face à une épidémie qui a déjà si gravement affecté La Réunion en 2005 et 2006, posent question.
Les récents décès cette semaine nous montrent que notre politique de surveillance sanitaire et de lutte contre cette épidémie n’a pas été à la hauteur.
Alors que La Réunion sera sans doute confrontée, à court terme, à une nouvelle épidémie, nous devons avoir la transparence et les réponses nécessaires. Aucune de ces erreurs ne doit être répétée. « 

Jean-Hugues Ratenon, député

« Depuis plusieurs mois, j’avais alerté aussi bien l’ARS La Réunion que le gouvernement : face au chikungunya, la seule stratégie sûre était la lutte mécanique, à savoir la suppression des gîtes
larvaires, la démoustication et la sensibilisation de la population.

J’avais averti : un vaccin expérimental n’est pas la réponse.

Le gouvernement et l’ARS ont refusé d’entendre.

Pire encore : dans le même temps, l’État a drastiquement réduit les financements des contrats PEC, ces contrats aidés qui permettaient aux communes de recruter du personnel pour assurer  justement la lutte contre les moustiques.

Avec moins de moyens humains sur le terrain, il était évident que le risque allait exploser.

Et malgré tout, au lieu de renforcer les équipes, au lieu d’écouter les alertes, le gouvernement a préféré miser sur une vaccination à marche forcée.

Aujourd’hui, le drame est là :

• Plusieurs événements indésirables graves après la vaccination IXCHIQ.
• Un décès confirmé.
• Des expertises officielles affirmant que le lien avec le vaccin est très vraisemblable.

Pendant que nous réclamions plus de bras pour protéger les Réunionnais, le directeur de l’ARS affirmait que le virus était sous contrôle, et que des vaccins arrivaient en masse pour contrer
l’épidémie.

Quand j’ai alerté le ministre des Outre-mer en dénonçant le fait que tout était fait pour écouler leur stock de vaccins, il m’a insulté, allant jusqu’à dire que je me réjouissais des morts.

Quelle honte !

Nous exigeons :
• La suspension immédiate de la campagne vaccinale avec IXCHIQ à La Réunion.
• La reconnaissance officielle que les Réunionnais ont été mis en danger.
• Une enquête indépendante sur la gestion sanitaire du chikungunya dans l’île, y compris sur la baisse des moyens alloués à la lutte mécanique.

• Le rétablissement urgent des moyens pour les communes, notamment via des financements pour la lutte anti-vectorielle de terrain.

Nous l’avions dit. Nous l’avions écrit. Nous l’avions crié. Ils n’ont pas voulu écouter.

Aujourd’hui, ils doivent rendre des comptes.

Je le redemande avec fermeté, Monsieur le Directeur de l’ARS vous devez démissionner !
Je le redis nous ne sommes pas les cobayes de Paris ! Sortons de cet esprit colonial ! »

POUR LA RÉUNION

« Chikungunya : inquiétude face au retrait du vaccin pour les plus de 65 ans.
Le PLR (Pour La Réunion) apprend avec stupéfaction le retrait du vaccin contre le chikungunya pour les personnes âgées de plus de 65 ans, suite à un décès et plusieurs événements indésirables graves.
Nous exprimons notre profonde inquiétude face à ces informations alarmantes.
Que signifie ce retrait soudain ? Toute la lumière doit être faite, avec transparence et responsabilité. Les populations déjà vaccinées ainsi que les personnes les plus à risque doivent bénéficier d’un accompagnement immédiat et adapté. C’est une exigence sanitaire et morale.
Nous déplorons le manque de moyens pour lutter efficacement contre cette épidémie qui continue de frapper notre territoire. Jusqu’à quand allons-nous devoir attendre la mise en place des mesures d’accompagnement nécessaires pour protéger les Réunionnaises et les Réunionnais ? Sommes-nous des citoyens de seconde zone pour que la réponse à cette crise sanitaire soit aussi insuffisante ?
Les solutions sont pourtant connues :
● Déploiement urgent de contrats PEC et de militaires pour renforcer la lutte antivectorielle sur le terrain.
● Mise à disposition massive de répulsifs et de moustiquaires pour limiter l’exposition aux moustiques.
● Déblocage immédiat de moyens humains et financiers supplémentaires pour soutenir le CHU de La Réunion, en première ligne de cette crise.
Le PLR demande des actes forts, des décisions rapides et des moyens conséquents.
La santé des Réunionnais n’est pas négociable. »

Madame la Sénatrice Evelyne CORBIÈRE NAMINZO

 » La Réunion est encore une fois victime de l’inconséquence de l’Etat. Ni l’Etat ni les autorités sanitaires n’ont tiré de leçon de la dernière épidémie qui a frappé notre île il y a 20 ans. C’est un constat unanime : l’épidémie de chikungunya n’a ému personne à Paris. Entre les ministres qui font mine de découvrir la gravité de cette maladie et de ses conséquences, et l’indifférence avec laquelle nos alertes ont été accueillies, nous sommes submergés par la colère et l’indignation.

Je rappelle qu’une épidémie de chikungunya est grave. Les gens décèdent : nourrissons, adultes, personnes âgées. La Haute autorité de santé a retiré les 65 ans et plus du programme de vaccination. En effet, le vaccin a provoqué des formes graves de la maladie chez trois personnes, provoquant un décès. Cette décision interroge sur le sérieux avec lequel la santé des Réunionnais et des Réunionnaises est envisagée.

Comment la dangerosité du vaccin n’a-t-elle pas été mieux évaluée ? Les Réunionnais ne sont pas des sujets d’expérimentation. C’est un véritable scandale qui se déroule sous nos yeux. Cet événement provoquera encore plus de défiance au sein de la population vis-à-vis de ce vaccin. Cette annonce signifie également que le vaccin ne peut être proposé que lorsqu’il n’est pas remboursé !

Pendant ce temps, nos familles souffrent. Rien n’est fait pour intervenir contre les ruptures de stock de produits répulsifs, ni le contrôle de leurs prix. Les travailleurs peinent à se rendre au travail, toujours plus accablés par les mesures budgétaires de la dernière loi de finance sanctionnant les agents en arrêt maladie. L’impact économique de cette épidémie se fait déjà ressentir, alors même que nos entreprises peinent à se relever du cyclone Garance.

Les moyens d’action efficaces contre le chikungunya sont connus : c’est la prévention, l’information et la lutte systématique contre les gîtes larvaires. Mais de cela, Paris ne veut pas. Nous traversons le pic épidémique avec moins de contrats PEC, moins accompagnés par l’Etat. Pourtant, à La Réunion, cette méthode a fait ses preuves. Elle est durable et efficiente. Elle permet non seulement une lutte active, mais elle confère également une mission de santé publique à des personnes éloignées de l’emploi, en vue de leur insertion professionnelle.

Depuis des mois, la gestion de cette épidémie par les autorités sanitaires laisse apparaître des failles à différents niveaux de responsabilité. Il est nécessaire qu’une commission d’enquête puisse faire la lumière sur ces fautes et ceux qui ont failli dans leur mission de santé publique. »

24 Commentaires

  1. Comme un nouveau soda qui tuerai le coca ! On est tous des cobayes , tant que le peuple ne se révolte pas ! Pas faire les cacous en gilet jaune pas s’amuser de casser le bien d’autrui , mais d’aller au nid pour les enfumer grave ou est le mal

  2. Qui a mis ce vaccin en circulation ? Ce labo il faut le pousser enj justice  »profitons de l’épidémie pour ce faire du blé ! Putain ! Pire qu’un garagiste qui ne sait pas diagnostiquer ! Et on casque entre mont et merveille pour ces profiteurs du moment pour ne pas crever ! Allez au diable !

    • Lui, il est déjà vacciné par un vaccin pour la compétence de fonction , nous avons que des Brel de décideurs , sans cursus , sans diplôme attaché, nous héritons de ces gus , dont nos élus se courbent au dépend de leur population réunionnaise ! En conclusion ,  »pute d’un temps pute de toujours ,,

  3. Nous sommes des cobayes et quand il y à des expériences, ces labos envoient directement à la réunion, moi j’ai fait le vaccin COVID et j’ai eu toutes mes analyses sanguines chamboulés, rien ne va plus question santé depuis . Alors ils n’ont cas faire les cobayes avec leurs familles et leurs momons . Faut arrêter de prendre les réunionnais pour des couillons.

  4. Donc, un vaccin avec une dizaine d’années d’études cause des problèmes graves de santé….imaginons un instant un vaccin trouvé à la va-vite et utilisé aussitôt.
    Je plains ceux qui ont été contraints de se vacciné lors du COVID.

  5. Chaque Réunionnais est responsabel de ce qui lui arrive! Maintenant que nous savons que c’est dangereux, nous devons cesser de nous faire injecter ce produit jugé dangereux! I pèse pas nou à terre pou fé! C’est tout! Zéro injection, nettoye la kour, attende l’hiver et c’est tout!

  6. Arrêtez de vous faire piquer ! C’est un business de grand ampleur ! A 1€ que cela leur coûte le vaccin en revient ! Une trilogie malsaine entre médecins pharmaciens spécialistes infirmiers pour se faire du blé ! Et pire sur la tête du malade ! Bon c’est leur gagne pain ! Lol et a chacun qui choisi son ravitailleur labo ! C’est le même principe pour les surfaces d’alimentation . Il n’y a aucune différence

    • A l’époque c’était des brigands et ils envahissent c’est tellement francais qui fuyait la guillotine en françe et Navarre ! Destination réunion avec une bonne boussole !, a ce jour nous avons le même scénario , sans diplôme ils font les cacous de chef ! Le soucis c’est le ben oui oui de nos élus qui pensent que la goyave de France save écrire avec 3 p en écrivant papa ! Un monde a l’envers cette île de pute , le pire , les arrivants ont compris sans etude ! Lol ! Pire ils cassent le marché immobilier , détruit la culture réunionnaise , c’est qui les intéressent c’est a se faire du blé comme les envahisseurs de grande distribution , et la faute à qui ? A nos élus qui ne savent pas protéger leurs citoyens ! Des cruches a chier ! Et des ben oui oui sans devant et derrière , c’est vous les acteurs fautifs de ce qu’on empathie

    • C’est un petit cailloux , ou la gentillesse des habitants , leur culture micro géographique , a chaque ville ! une ambiance de réflexion différente avec respect et honneur a celui qui s’installait dans leur quartier de naissance , on était heureux de ce vivre ensemble ! Les élus se respectaient quelque soit leur parti ,! A ce jour on est envahis par des conquérants qui nous a détruit notre culture

  7. QUAND çà,L’ETAT FRANCAIS I COMPTE VIRE TOUTES BAND TAVALLEURS DE L’ARS? ET SURTOUT LE DIRECTEUR ET LO SOIT DISANT SCIENTIFIQUE DE MES DEUX QUE Lé RESPONSABLE DE NOT SANTéE? MI PENSE QUE LA POINT SUFISAMENT DE MORT POU Z’OT!

    • Un gratin d’élus sans emmental ! Ce n’est pas un sand ..américains! C’est le sand..avec une feuille de laitue , une couche de sauce suffisante en accompagnement un bon COT!  »Coopération optimal touche  »

  8. Une bande de bras cassés. Combien de pognions encore en jeu. Pourquoi ne pas dire la vérité sur le vaccin avant et laisser vraiment le choix. Non…toute il est beau….toute il est gentil.
    Et l’autre qui dit que c’est comme ça à la télé. Comment avoir fait des études pour être aussi CON.

  9. Lorsque nous disions que nous étions les cobayes pour ces injections, on nous a pris pour des conspirationistes! Il a faluu des décès pour que l’on stoppe les essais grandeur nature! C’est probablement plsu grave que l’on croit s’ils arrêtent l’injection en pleine épidémie!

  10. Sauvons nos nourrissons , sauvons les actifs , c’est l’économie de l’île qui est en jeu ! Pour les plus de 65 ans , vous pouvez passer a l’as , et les caisses de retraite seront émerveillés ! plus a payer les cons de retraités . juste a pomper les cotisations ! Cela remet du beurre dans les épinards ! Alléluia

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