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Alexandre Laï Kane Chéong candidat aux municipales 2026 : « le changement lé possible à Sainte-Suzanne ! » (Vidéos)

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Ce samedi 22 novembre, dans la cour d’un de ses militants de longue, Éric Souprayen, au 6 rond-point des Métiers à Quartier-Français, devant près de 150 personnes (peut-être plus),  Alexandre Laï Kane Chéong, plus connu sous le nom d’Alec, a officialisé sa candidature aux élections municipales des 15 et 22 mars 2026. Entouré d’un groupe de fidèles, de nouveaux soutiens venus entendre ses propositions, le candidat a posé les bases d’une campagne qu’il souhaite « ouverte », ambitieuse et claire dans son objectif : « offrir une alternative crédible » à la population de Sainte-Suzanne.

Alec, professeur de philosophie de 36 ans et père de famille (un enfant), n’est pas un inconnu du paysage politique local. Fondateur et représentant de son mouvement Croire et Oser, il s’était déjà présenté à plusieurs scrutins, mais c’est en 2024, lors des élections législatives dans la 6ᵉ circonscription, qu’il avait créé la surprise. En effet, il avait été le candidat soutenu par la Plateforme réunionnaise, alliance conduite par la socialiste Ericka Bareigts et le communiste Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne.

Un épisode qu’il assume aujourd’hui, mais qu’il décrit comme un moment de « parenthèse » dans son parcours politique. Face à ses militants, il reconnaît sans détour une erreur stratégique : « Que celui qui n’a jamais fauté me jette la première pierre ». Il reconnaît « un écart dans une vie politique».

Pour lui, l’heure du “retour aux sources” a sonné : reprendre son indépendance, défendre son projet, et retrouver la cohérence politique qui, dit-il, « guide tout son engagement public ». Sa candidature aux municipales de 2026 s’inscrit, dit-il, « dans la continuité d’un parcours ». Ecoutez Alexandre Laï Kane Chéong, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :

À ses soutiens, Alec a partagé son analyse du rapport de force local. Rappelant les résultats des municipales de 2020, il appelle ses sympathisants à la mobilisation :« Nous sommes à 1 500 voix de prendre la mairie. » Pour lui, cette échéance de 2026 représente « un tournant historique » : « En 2026, je veux changer le destin et ce qui a déjà été écrit pour Sainte-Suzanne. Je veux montrer que c’est possible».

Le terme “possible” revient comme un leitmotiv dans son discours, signe de son souhait de transformer la résignation supposée de certains électeurs en dynamique collective.

« Déconne pas Maurice ! »

Au cours de sa conférence de presse, Alec n’a pas éludé les turbulences politiques que connaît la commune. Évoquant la récente condamnation du maire sortant dans le cadre de l’affaire dite du Sidélec – inéligibilité avec exécution provisoire –, il adopte une position à la fois ferme et respectueuse. « Je ne suis pas juge. J’ai du respect pour son âge et sa stature, mais aujourd’hui, je l’appelle à la raison… en lui disant : déconne pas Maurice. »

Cette phrasereprise en chœur par une assemblée attentive, illustre le ton d’Alec : direct, assumé, mais sans insultes ni attaques personnelles. Il se place sur le terrain de la responsabilité et de l’éthique publique, tout en appelant à un débat politique apaisé. Alec a par ailleurs confirmé qu’il conduira aux municipales une “liste d’ouverture”, destinée à rassembler au-delà des étiquettes traditionnelles. Et les premiers ralliements notables l’encouragent dans cette direction. Deux élues de la majorité municipale actuelle ont déjà rejoint son équipe : Sarah Assama-Nativel, présente physiquement ce samedi. Valérie Manciet, étant pour sa part actuellement hors du département mais engagée à ses côtés. Ecoutons Sarah Assama-Nativel, qui explique à notre journaliste les raisons de son ralliement à Alexandre Laï Kane Chéong :

Pour le candidat, ces ralliements signifient que « le mouvement de changement est déjà en marche ». Interrogé sur un éventuel nouveau soutien de la Plateforme réunionnaise, comme en 2024, Alec répond avec humour et distance : « Je ne suis ni le coordinateur, ni le président de la Plateforme… ». Avant de s’interoger non sans ironie : « Est-ce que la Plateforme réunionnaise existe encore ? » Une manière de clore le sujet tout en marquant son retour à une ligne politique personnelle.

Cette officialisation marque le véritable lancement de la campagne d’Alexandre Laï Kane Chéong. L’enthousiasme exprimé par ses militants, l’accueil chaleureux de son hôte Éric Souprayen et les premiers renforts politiques semblent offrir au candidat un socle solide pour entrer dans les prochaines étapes de la campagne. Alec conclut son discours en martelant sa conviction : « 2026 sera l’année du possible. »

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

12 Commentaires

    • N’importe koi. C kom si mi té di a ou avant met un commentaire aller fé relook a ou.
      Premier fois mi sa voter. Toute mon famille communiste. Na un kozement mi accepte pa. Le combat continue. Utilise sa pou dit c’est « son combat ek la justice ». Arête dekoner don. Gironcel la blesse a moîn. Mi va voté mr Alek moin…

      • Je suis d’accord avec Chantal. La politique et une campagne c’es de la com. Son look de Zamalien-chic est pourri et il va perdre beaucoup de voix avec cet accoutrement de barbe qui rappelle les musulmans violents et les cheveux qui lui donnent un visage ballon de foot. Bien sûr que le look fait perdre une élection !!!! Si tu n’as pas compris ça, perd pas ton temps à faire campagne.

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