Ce jeudi 12 juin, il régnait une ambiance à la fois joyeuse et solennelle dans la salle Marie Gillette Duchemann hier soir, à l’occasion du lancement officiel du jeu de société “St-Jo Poly”. Inspiré du célèbre Monopoly, ce jeu revisité aux couleurs locales a été présenté en présence des élus municipaux, et d’un public curieux de découvrir cette étonnante initiative.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre des 240 ans de la commune de Saint-Joseph, une année anniversaire que la municipalité souhaite marquer par des projets concrets, ancrés dans l’identité du territoire. “St-Jo Poly” en est l’illustration parfaite.

Un projet bien plus qu’un simple jeu, comme nous l’a expliqué Laurent Mussard, élu délégué au Plan d’Éducation Populaire et Solidaire, dans une interview à retrouver en vidéo ci-dessous. Le jeu a été pensé comme un outil de découverte du territoire, un support pédagogique à destination des écoles dans un premier temps, avec l’ambition d’ancrer les jeunes générations dans leur environnement, leur histoire, et leur patrimoine.

Un cadeau scolaire et symbolique

Les premiers exemplaires ont été imprimés en quantité limitée, principalement pour être remis en récompense de fin d’année scolaire aux élèves des écoles de Saint-Joseph. Une manière de conjuguer l’utile à l’agréable : offrir un jeu qui distrait tout en instruisant, en lien direct avec les festivités des 240 ans.

La possibilité d’une mise en vente publique est encore à l’étude.

“Il faudra voir si la demande est là. Pour l’instant, ce sont les scolaires les premiers destinataires. Mais si l’intérêt dépasse nos attentes, on envisagera un tirage plus large”, précise Laurent Mussard.

Un outil de transmission territoriale

Plus qu’un simple détournement ludique, “St-Jo Poly” s’inscrit dans une démarche de valorisation de la commune et de transmission de ses spécificités : noms de rues, institutions locales, figures historiques… autant d’éléments que les enfants pourront retrouver en s’amusant. Des exemplaires seront prochainement disponibles en consultation à la médiathèque, et peut-être à terme en emprunt, mais “nous n’en sommes pas encore à la grande distribution”, souligne l’élu.