Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 juin, de violents orages ont traversé une grande partie de la France, causant la mort de deux personnes et d’importants dégâts matériels. Un garçon de 12 ans a perdu la vie à Piquecos, dans le Tarn-et-Garonne, tandis qu’en Mayenne, un homme circulant en quad a été tué par la chute d’un arbre. Ces intempéries, marquées par des vents violents et des pluies diluviennes, ont frappé durement plusieurs régions.

Des rafales dépassant les 130 km/h ont été enregistrées dans l’Allier et en Côte-d’Or. À Paris, une cinquantaine d’arbres ont été arrachés. Enedis, gestionnaire du réseau électrique, a fait état de 75 000 foyers toujours privés d’électricité jeudi à la mi-journée, principalement dans les régions du Nord Midi-Pyrénées, Auvergne, Centre-Val de Loire, Normandie, Bourgogne et Limousin. Les chutes d’arbres sur les lignes électriques sont en grande partie à l’origine de ces coupures, et des équipes techniques ont été mobilisées pour rétablir le courant.

Malgré l’accalmie météorologique annoncée ce jeudi matin avec la levée des vigilances orange, l’heure est désormais au bilan. Plus de 40 000 éclairs ont été recensés sur l’ensemble du territoire en l’espace de 24 heures. Au-delà des dégâts visibles, ces événements relancent le débat sur le coût des catastrophes naturelles. Alors que les indemnisations s’annoncent lourdes, les experts s’inquiètent d’une nouvelle hausse probable des primes d’assurance pour les particuliers.