La maire de La Possession, Vanessa Miranville, ainsi que Jacqueline Lauret, vice-présidente du CCAS, devront comparaître devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis pour des faits présumés de harcèlement moral à l’encontre de l’ancien directeur du CCAS. L’affaire, ouverte après une plainte déposée en 2016, a donné lieu à une enquête longue de plusieurs années.
Si la justice a prononcé un non-lieu concernant d’autres accusations émanant de deux ex-employées communales, elle estime en revanche qu’il existe suffisamment d’éléments pour juger les deux élues dans ce dossier. La date du procès n’a pas encore été fixée.
Réactions
Pour le mouvement Demain Ensemble, Vincent RIVIERE
« C’est avec gravité que nous avons appris, par voie de presse, que la maire de La Possession, Vanessa Miranville, sera prochainement jugée pour harcèlement moral. Cette nouvelle intervient après une mise en examen déjà lourde de conséquences, et confirme que des éléments probants ont été jugés suffisamment sérieux pour que l’affaire soit portée devant la justice.
Nous rappelons que Mme Miranville avait elle-même signé la charte Anticor, qui engage ses signataires à se retirer de leurs fonctions en cas de mise en examen. Cette charte n’est pas un simple geste symbolique : elle représente un engagement clair envers l’éthique, la transparence, et l’exemplarité que les citoyens sont en droit d’attendre de leurs élus. En 2023, lors de sa mise en examen, nous avions déjà interpellé la maire pour qu’elle respecte sa parole envers la charte Anticor. Elle avait alors renié sa parole et son engagement envers cette charte.
Aujourd’hui, alors qu’un procès est désormais acté, le maintien de Mme Miranville à la tête de la mairie interroge et fragilise la confiance que les Possessionnais peuvent encore avoir envers leurs institutions locales. Respecter la présomption d’innocence ne signifie pas fermer les yeux sur la gravité des accusations ni sur la parole des agents publics qui dénoncent des faits de harcèlement.
Le harcèlement moral n’est pas un sujet secondaire. Il détruit des carrières, brise des vies, détériore durablement le climat de travail, et mine l’efficacité du service public. Protéger les agents municipaux, c’est garantir à nos concitoyens un service public respectueux, stable et humain.
À La Possession, comme ailleurs, nous devons réaffirmer haut et fort que l’éthique en politique ne doit pas être à géométrie variable. Les citoyens ont besoin de clarté, de cohérence, et de transparence pour retrouver la confiance dans leurs représentants. Il en va de la crédibilité de l’action publique et du respect dû aux femmes et hommes qui font vivre notre commune au quotidien.
Nous appelons donc Mme Miranville à tirer les conséquences politiques de cette situation, dans le respect de ses engagements passés et dans l’intérêt des Possessionnais. »



Donc finalement elle ne fait pas que chanter, elle fait chanter ses anciens collaborateurs, menace, exécute, rabaisse et humilie… En voilà de belles valeurs, mais comme toujours c est pas elle c est les autres… Combien de démissions de dgs en deux mandats ? De directeurs de cabinet ? D administratifs? On ne compte plus.
Option maths experts ou maths complémentaires. Son canard lé dissimulé comme dirait certain !