Une épicerie sociale et solidaire ouvre ses portes à Saint-Benoît

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Face à la hausse des prix et aux difficultés rencontrées par de nombreuses familles bénédictines, la municipalité de Saint-Benoît renforce son soutien aux personnes en situation de précarité avec l’ouverture de la première épicerie sociale et solidaire de la commune.

Gérée par le CCAS de la ville, cette structure a pu voir le jour grâce au soutien financier de la CAF, du Département et de l’État. L’inauguration officielle a eu lieu, ce lundi 25 août, en présence du maire et président du CCAS, Patrice Selly, du président de la Banque Alimentaire des Mascareignes, Bruno Prochasson, et des conseillers départementaux Augustin Cazal et Bruno Robert. La matinée a été festive, rythmée notamment par les percussions du groupe Lindigo et l’organisation une vente solidaire, créant un moment convivial pour célébrer cette nouvelle initiative.

« Ce projet représente bien plus qu’une simple structure commerciale ; il incarne notre volonté collective d’accompagner les familles de notre commune dans ces temps difficiles. L’épicerie sociale et solidaire sera un véritable carrefour de la solidarité, un lieu où chacun pourra se sentir accueilli, écouté et soutenu !», a déclaré Patrice Selly.

Un lieu d’accès aux produits essentiels

Située au n°6 route nationale 2, cette structure de 170 m² permet aux familles et personnes en situation difficile d’alléger significativement leur facture alimentaire pour un meilleur équilibre budgétaire. Les bénéficiaires pourront :

  • faire des achats deux fois par mois à hauteur de 15 % du prix du commerce,
  • bénéficier une fois par mois d’un colis alimentaire gratuit,
  • se faire accompagner par une assistante sociale pour mieux maîtriser leur budget.

Les produits proposés – fruits et légumes, plats préparés, conserves, produits d’hygiène – sont fournis essentiellement par la Banque Alimentaire des Mascareignes et les associations caritatives Phénix et Poséidon. Un partenariat sera également mis en place avec les agriculteurs de St-Benoît afin de proposer des produits issus de la production locale, renforçant ainsi l’approvisionnement en circuits courts.

Des critères d’accès encadrés

Pour bénéficier des tarifs réduits, les bénéficiaires doivent justifier d’un reste à vivre compris entre 4 et 10 €/jour (inférieur ou égal à 300 €/mois). Actuellement, 11 familles sont déjà accompagnées. L’épicerie sociale se fixe l’objectif de répondre aux besoins d’une centaine de familles par an.

L’épicerie sociale n’est pas seulement un lieu pour s’approvisionner : elle favorise le lien social et le partage entre bénéficiaires. Des ateliers sur l’équilibre alimentaire seront également proposés, en partenariat avec la BAM, afin de promouvoir une alimentation saine et durable.

L’épicerie sociale et solidaire accueille les bénéficiaires du lundi au vendredi, de 8h à 16h, et peut intervenir le week-end en cas d’urgence sociale.

9 Commentaires

  1. Pendant que les maçons se congratulent, eux qui sont devenus richissies, les pauvres vont faire la queue pour une boîte de sardines! Qui a rendu la commune, l’une des plus pauvres de France? Il ne suffit pas d’amuser la galerie, tous les week-ends! WSelly oublie d’où il vient! C’est une honte!

  2. Totalement insuffisant pour faire face à la pauvreté qui a explosé à Saint-Benopit sous le mandant de Selly. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les chiffres de la Préfecture. Tellement triste que Saint-Benopit ait un maire comme Macron, beau parleur, ti faiseur. Cette épicerie bouche le yeux est un affront aux pauvres de Saint-Benoit.

    • Politique d'annonce pour les pauvres électeurs et les électeurs pauvres, d'un autres temps. Respectez les électeurs bénédictins svp dit :

      Tout à fait d’accord avec votre commentaire. Si la seule réponse à la pauvreté, c’est une épicerie solidaire, alors on nourrit la misère au lieu de la faire reculer.

  3. j’espère que sa sera des produits frais surtout pour fruits et légumes et non pas comme certain commerçant vous donne des truc pour 4 euro.symbolik tout à consommer dans les 2 jours surtout pour le produits frais.et on gère bien nos budgets mais la flamber des prix sont tro excessive.

      • C’est tout le paradoxe ek la vie avant. N’avait pluss commercants ti boutique magasins… sauf c’est pas cmt domoun n’avait un affaire pou mette dan marmite. Toute cet nous la gagner c’est retrouve à nous semb pliss domoun au m2. Y faut na un parti population y cris « ayo maman-papa ». Pas possib que l’ile fine arrive aussi désemparée. Et que na toujours quelques uns lé tenu par un ficelle et y gaigne pas chapper ceux-là même que té tenu avant mais que par l’éducation la bout en sorte à zot et qui continu à faire le même travail que cet la fait semb zot parents. Un chaîne sans fin. Et si tout ce beau monde zot salaire lé divisé par dei par trois toussa y déguerpi. Observez la population que lé dan le besoin…

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