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Une convention pour une meilleure prise en charge des publics fragiles (PHOTOS-VIDEOS)

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L’accès aux soins et aux droits sociaux est un enjeu majeur pour les populations les plus précaires. Pour répondre à cette problématique, le groupe Clinifutur et la Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS) de La Réunion ont signé une convention de partenariat visant à fluidifier les parcours de soins, faciliter l’ouverture des droits et renforcer les dispositifs de prévention.

Faciliter l’accès aux soins et sécuriser les droits des patients

En France, l’accès aux soins est conditionné par l’ouverture des droits à la Sécurité sociale. Cette convention permettra à Clinifutur, avec l’appui de la CGSS, d’identifier les patients en rupture de droits, de faciliter leur réouverture et d’assurer une prise en charge plus efficace. Le but est de réduire les délais et éviter les obstacles administratifs qui peuvent compromettre l’accès aux soins pour certains publics.

Le dispositif PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé) financé par l’ARS reste en place pour les cas urgents, comme les accouchements ou les chirurgies nécessaires. Toutefois, cette convention ambitionne de réduire le recours à la PASS en facilitant une intégration rapide des patients dans le système classique de prise en charge financé par la Sécurité sociale.

Un impact direct pour les patients et les professionnels

Comme l’explique Dr Mathias Deleflie, directeur général délégué du groupe Clinifutur, cette convention ne se limite pas aux patients. Elle profite également aux salariés du groupe, qui pourront bénéficier d’un suivi optimisé avec la CGSS, renforçant ainsi leur accès aux services sociaux et de santé.

De son côté, Benoît Serio, directeur général de la CGSS, souligne que la quasi-totalité des Réunionnais ont une couverture sociale de base. Toutefois, 370 000 personnes bénéficient de la Complémentaire Santé Solidaire (C2S), qui leur permet de ne pas avancer les frais lors de leurs soins. Malheureusement, ce dispositif doit être renouvelé chaque année, une contrainte qui reste un frein pour certains.

Une avancée pour une santé plus accessible

Grâce à cette convention, les deux institutions espèrent accélérer la remise en route des droits des patients, en particulier ceux qui se trouvent en rupture de soins après un oubli ou un non-renouvellement de leurs droits. Une meilleure coordination entre les structures permettra d’éviter les restes à charge qui peuvent peser sur les personnes précaires et compromettre leur prise en charge médicale.

Enfin, ce partenariat s’inscrit dans une logique de prévention et d’anticipation, garantissant une réponse plus rapide aux besoins de santé et une meilleure équité dans l’accès aux soins.

1 Commentaire

  1. Facilité des droits des gens qui veulent changer de sexe oui pour ça vous donner 100%remboursement pour ces dégénérés, mais ceux qui ont la DMLA ça vous les priver d ‘un taxi ambulance pas la honte espèce la moucate docteur qui décide ça, le bon ton famille y devient aveugle espèce la chiasse

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