Aujourd’hui marque une avancée significative pour l’aménagement de la Nouvelle Entrée Est du Littoral (NEEL), avec la plantation du premier arbre de cette mini-forêt urbaine : un bois de senteur, une espèce endémique de La Réunion. Derrière le marché artisanal, rue Léopold Rambaud, cet événement s’est déroulé en présence de la Maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, de l’élu de quartier Gérard Françoise, ainsi que des partenaires engagés dans cette transformation écologique et urbaine.
Un projet paysager pour renouer avec la nature
Gérard Françoise, élu du quartier de Sainte-Clotilde, a souligné la portée du projet NEEL, qui vise à redonner une vocation paysagère à cette entrée de ville. L’aménagement intègre trois espaces boisés le long des deux bras de la route nationale actuelle, créant une continuité verte dans une zone où la minéralisation a longtemps prédominé.
« Il s’agit de transformer ce territoire en un espace où planter est possible, et non uniquement aménagé par le métal et le béton » explique l’élu.
Cette initiative fait écho à ses souvenirs d’enfance, lorsqu’il fréquentait une école située à proximité, et rappelle le lien essentiel entre l’humain et son environnement naturel.
Une stratégie de verdissement ambitieuse
Depuis 2020, la ville de Saint-Denis déploie une stratégie de végétalisation ambitieuse. La Maire Ericka Bareigts a mis en avant l’importance de cette dynamique, visant à faire de la ville la plus densément urbanisée de La Réunion une véritable « ville jardin ». À travers ces micro-forêts, la municipalité lutte contre l’artificialisation des sols et contribue à la régénération des écosystèmes.
« Planter, c’est prendre soin de notre qualité de vie et préparer un avenir plus sain pour tous »a-t-elle affirmé.
Un impact écologique et urbain fort
Cette mini-forêt NEEL aura plusieurs fonctions essentielles. Elle participera à l’amélioration de la qualité de l’air, un enjeu majeur pour une ville qui a été primée comme première ville étudiante en raison de son engagement écologique. Les 3 681 espèces plantées joueront un rôle de « transformateur d’air pollué en air assaini », favorisant également la biodiversité et la gestion des eaux pluviales. En plus de ces bienfaits environnementaux, la végétalisation aidera à réduire les nuisances sonores liées à la circulation dense de l’Est vers Saint-Denis.
Une vision durable pour Saint-Denis
Cette initiative s’inscrit dans des projets d’aménagement plus larges, notamment :
- L’aménagement du NEEL, qui vise à reconnecter le littoral à la ville en intégrant des espaces verts et un cadre paysager renouvelé.
- Le projet Baobab, qui facilitera le transport en bus entre Le Chaudron et Sainte-Suzanne, réduisant ainsi la dépendance à la voiture individuelle pour les 60 000 véhicules venant quotidiennement de l’Est.
- Une étude de circulation, avec des propositions pour fluidifier et sécuriser les déplacements dans la ville.
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L’engagement de la ville pour une transition écologique ne se limite pas à la plantation d’arbres ; il s’agit aussi de repenser les espaces urbains pour qu’ils deviennent des lieux de bien-être et de respiration pour leurs habitants. Les arbres sont un élément essentiel du patrimoine vivant, et cet investissement de 233 000 €, dont 120 000 € apportés par l’État et le Fonds Vert et 67 000 € financés par le FEDER, témoigne de l’importance accordée à cette transformation.
Avec cette mini-forêt, Saint-Denis fait un pas de plus vers un avenir où nature et urbanisme coexistent harmonieusement.



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