Un premier cas autochtone de chikungunya a été confirmé le mercredi 11 juin dans la commune de La Crau (Var), entre Marseille et Saint-Tropez. Il s’agit d’une infection transmise localement, sans voyage récent en zone endémique.
Le virus, véhiculé par le moustique tigre (Aedes albopictus), provoque fièvre, douleurs articulaires, fatigue et éruptions cutanées. Si la maladie est rarement grave, les symptômes peuvent persister plusieurs semaines.
L’Agence Régionale de Santé a déclenché des mesures d’urgence : démoustication autour du domicile du patient et enquête de voisinage pour détecter d’éventuels cas supplémentaires.
Depuis le début de la saison, 33 cas importés de chikungunya ont été recensés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce premier cas autochtone rappelle l’importance de la prévention : éliminer les eaux stagnantes, utiliser des répulsifs et signaler toute piqûre suspecte.


