Lisbonne est en deuil après le déraillement du funiculaire de la Gloria, survenu ce mercredi 3 septembre, dans l’un des quartiers les plus touristiques de la capitale portugaise. L’accident, qualifié de « tragédie sans précédent » par le maire de la ville, a fait au moins 15 morts et 9 blessés graves.
Le funiculaire, reliant la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real, a déraillé avant de s’encastrer dans un immeuble au bas de la pente. Des témoins ont décrit la scène comme un cauchemar : « le funiculaire descendait à toute vitesse » avant l’impact. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent le wagon disloqué dans un nuage de fumée et de débris, confirmant la violence du choc.
Les secours se sont immédiatement mobilisés pour évacuer les blessés et sécuriser la zone, tandis qu’une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident.
La société Carris, gestionnaire du réseau, a assuré que tous les protocoles d’entretien avaient été respectés. Selon son président Pedro Bogas, la dernière grande maintenance datait de 2022 et une inspection intermédiaire avait été réalisée en 2024. Des vérifications hebdomadaires et quotidiennes étaient également prévues. Pourtant, malgré ces garanties, le funiculaire n’aurait pas pu négocier un virage critique, entraînant le drame.
À Lisbonne, le président Marcelo Rebelo de Sousa a exprimé son immense tristesse et sa solidarité avec les familles endeuillées. Mais l’émotion dépasse largement les frontières portugaises.
Le président français Emmanuel Macron a réagi dans la soirée en adressant un message clair :
« Les Français s’associent au deuil des Portugais après le tragique accident de funiculaire à Lisbonne. Nos condoléances aux familles endeuillées et notre solidarité avec le Portugal. »


