Ce samedi 12 juillet à la Balance Caserne Saint-Pierre, les canniers ont répondu à l’appel de la FDSEA pour une réunion décisive. Mais en repartant, aucun n’a eu ce qu’il était venu chercher : une date claire pour le démarrage de la campagne sucrière 2025.
Stéphane Sarnon, président de la FDSEA, revient sur la réunion de la CMU lundi dernier. Une réunion censée donner le feu vert à la coupe.
« Mais tout est resté bloqué. »
Ce point, il est central. Car après une année 2024 « historiquement mauvaise », comme l’a déjà rappelé Olivier Fontaine cette semaine, les planteurs sont exsangues. Le cyclone Garance a fini d’achever une récolte déjà maigre. Or les dettes de certains exploitants ne sont pas effacées. Et personne, pour l’instant, n’apporte de solution.
Floris Carpaye, président du CTICS et secrétaire général de la FDSEA, dénonce lui aussi un dispositif bancal.
Une phrase qui fait écho mot pour mot à l’intervention d’Olivier Fontaine, président de la Chambre d’agriculture, deux jours plus tôt sur Réunion La 1ère. Lui aussi a mis en garde contre l’idée que les planteurs financent le bonus de richesse des cannes sinistrées sur leurs propres aides à la production. Et il a lui aussi appelé Tereos à « faire un geste. »
« Tout est entre leurs mains », résumait-il jeudi soir.
Mais ce samedi matin, les planteurs n’ont toujours rien obtenu. Ni engagement sur un prix plancher, ni report de dette garanti, ni date de démarrage…
On s en fout leurs champs ressemblent la plupart du temps a des friches il y a plus de mauvaises herbes que de cannes qu ils arrosent a tout va alors que la population doit restreindre sa consommation De toute façon ils connaissent bien la procedure du dossier d indemnitées (donc c est nous tous qui payons ) STOP