À la sortie d’une réunion avec le préfet ce soir, le maire de Sainte-Marie, Richard Nirlo, a été vivement interpellé par des riverains de la Rivière des Pluies. Excédés, inquiets et déterminés, ils ont exprimé leur colère face à l’inaction perçue des autorités depuis plusieurs années, alors que la crue de la rivière menace directement leurs habitations.
« On vit dans la peur depuis le dernier cyclone »
Les habitants n’ont pas mâché leurs mots. Regroupés à la sortie de la réunion, ils ont rappelé l’historique des promesses non tenues et des études restées sans suite : « On dit à la réunion ! Mais à voir les affaires des prédécesseurs, on était plus fort… » lance l’un d’eux.
Certains évoquent des visites de terrain déjà réalisées, une vidéo de 32 minutes filmée par drone pour documenter la situation, et une rivière « chargée de galets », où les travaux de dragage sont attendus depuis 1985.
Le maire invoque l’urgence et la coopération
Face à cette pression, Richard Nirlo a appelé au calme et à la coopération : « Je ne suis pas ingénieur, mais je veux qu’on travaille intelligemment ensemble. Ramener un vrai ingénieur, au moins pour protéger les habitants. »
Il affirme qu’un projet d’aménagement a été lancé en 2019, validé en 2020, et que les bureaux d’études CEREMA et ATM (agences nationales spécialisées) sont intervenus. Mais il reconnaît que le terrain impose désormais des mesures concrètes : « Il faut qu’on sorte des bureaux et qu’on aille voir la réalité sur place. »
« Une décision exceptionnelle du préfet »
Dans un tournant inédit, le préfet de La Réunion aurait donné son feu vert à des interventions dans le lit de la rivière, malgré les contraintes réglementaires liées à la protection des milieux aquatiques. Une avancée saluée par les habitants qui réclament des mesures immédiates : enrochement, nettoyage du lit, sécurisation des berges.
« La protection immédiate des habitants est désormais prioritaire », a insisté le maire, tout en promettant un calendrier précis.
Une première reconnaissance sur le terrain est prévue jeudi matin à 9h, suivie d’une réunion ouverte au public l’après-midi à la mairie annexe du quartier.
L’occasion, selon les autorités, de croiser l’expertise technique des services de l’État avec la connaissance fine du terrain que possèdent les riverains.
Nirlo quelle incurie, il n’arrive même pas tenir un langage logique, ivre du matin jusqu’au soir il ne sait même plus s’orienter et il confond tout. A l’école son prof de math l’appelait monsieur le Bourricot. Son handicap intellectuel nuit au développement de Sainte Marie.